La peur

Suite à la demande de Fugen, et pour éviter d'empiéter sur un autre sujet, j'ouvre un post sur "la peur"...Celle qui nous fait perdre le fil de notre vie, qui nous fait trébucher, mais aussi, qui est un excellent "maître", dans la mesure où elle nous apprend le discernement ( bien souvent, avec du recul, )

J'avais juste apporté mon témoignage concernant la peur de la magie noire, mais il y a bien d'autres formes de peur...

Le sujet est vaste, comme le disait fugen.

Perso, je parlerai d'abord de la peur des entités, de la magie ou des chocs retours,...faut lancer le débat

Il m'est arrivé de paniquer, une ou deux fois.

C'est dans ces moment où je me raccroche à mes croyances.

Encore une fois, chacun met le mot qu'il veut sur ce mot.

Et puis, je ne peux m'empêcher de penser à cette phrase qui ne cesse de résonner en moi : "la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, ..."

Vous aurez reconnu la source, évidemment. Ca peut faire sourire, mais cette phrase est dans les esprits depuis deux générations. Et ce n'est pas sans raison


Voila pourquoi je cherche constamment un équilibre.

Merci Helène
Tu pourras me redonner le lien vers ton temoignage car je ne le retrouve pas?
La peur est un sujet complexe mais passionnant qui revient de temps en temps dans ma vie avec un effet cyclonique.
Il y a une époque j'avais lu un bouquin (me souviens plus du titre) qui disait qu'il pouvait y avoir deux types de peur :
l'une qui nous avertit du danger
l'autre irrationnelle (et sensée être sans fondement)
Pour moi les deux se mélangent parfois.
Il y a quelques années je me suis éloignée d'une personne très proche dans ma famille, à la grande surprise et l'incompréhension de tout mon entourage.
La peur s'est accompagnée de cauchemards, de sensations limite phobiques qui m'a conduit à une rupture excessivement violente et brutale.
1 an après des preuves étaient données que si je n'avais pas rompu, mon enfant aurait été en grand danger.
Un voyant rencontré à l'époque m'a fait comprendre que cette peur avait sa source dans un lien karmique, un traumatisme vécu avec cette personne dans une autre vie.

La peur me semble parfois comme une énergie toxique. Je me souviens
de cet homme qui me racontait qu'il se réveillait parfois avec une sensation de poids sur sa poitrine, il trouvait alors la tête de sa femme posée sur sa poitrine écoutant si le coeur de son mari battait encore!!
J'ai connu ça aussi...

Ecouter la peur pour savoir si elle est un signal d'alerte ou le résulltat de dérives d'une imagination débordante, là est la question.

Pas plus tard qu'il y a 3 jours, j'ai passé une très mauvaise nuit: d'abord les coups de marteau du voisin jusqu'à minuit.
Ensuite Deux gros bruits de chute dans la chambre, ma fille terrorisée qui débarque en pensant qu'il y a quelqu'un dans sa chambre.
Je comprends finalement que ce sont deux petites plaques de bois que la petite avait fixé au mur avec de la patafix. Forcément ça s'est décolé, tombant sur le radiateur ce qui a fait un gros boum.
Mais je suis restée très longtemps avec ce sentiment de peur et un bruit bizarre dans les oreilles, comme si j'étais sous des lignes à haute tension.
Je me suis demandé si ma peur était en cause ou encore un truc paranormal...

Je me demande aussi parfois: a force de craindre un truc, ne l'amène t 'on pas à se produire?
(gros dilemme quand on a des enfants: comment trouver le juste milieu entre la protection nécessaire et le lacher prise)

Citation :

Tu pourras me redonner le lien vers ton temoignage car je ne le retrouve pas?

Il s'agit juste d'un avis "global", mon temoignage n'est pas important, dans la mesure, où j'ai simplement dit ce que je pensais de" la protection contre..."

Citation :

l'une qui nous avertit du danger
l'autre irrationnelle (et sensée être sans fondement)

C'est bien ça, l'une est un avertisseur, l'autre envahit tout..

Citation :

Je me demande aussi parfois: a force de craindre un truc, ne l'amène t 'on pas à se produire?

Disons qu'on se met en état de peur, et selon la bonne vieille loi d'attraction...

Citation :

Et puis, je ne peux m'empêcher à cette phrase qui ne cesse de résonner en moi : "la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, ..."

Je confirme, et c'est là où se situe le piège de la peur..Ne plus discerner, c'est grave..C'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi..
Se maintenir en état de "non peur", 24 h sur 24, c'est ...dur...
Nous sommes des êtres humains, alors, simplement accepter de temps en temps de ne pas être des combattants de l'ombre en permanence, ..Mais quand on a vraiment pris sa decision, on ne retombe pas aussi facilement ..Il y a des rechutes, certes, mais bon...On ne va pas se faire hara kiri pour autant, hein?

la pire peur qui me soit arrivé, c'est un jour en mangeant des psylos... je me suis retrouvé dans un état de me sentir tellement petit, face à l'immensité qui m'entourai, que je me suis senti désespérément seul, perdu et apeuré.
Jamais je n'ai eu autant peur je crois.
Mais la peur peut prendre mille visages : la peur de pas être à la hauteur lors d'une rencontre, la peur de n'être plus aimé par l'être qu'ont chéri...
Ca m'amène à la suggestion de la pensée positive : il nous faut combattre ces pensées et trouver la force de les détruire à leur racine. Avant ont disais "la peur n'évite pas le danger..." Aujourd'hui j'ajouterai qu'elle l'attire même !

La peur , plutôt que de la voir comme une ennemie ne faudrait il pas la considérer comme une alliée?.
Vous souvenez vous lorsque nous étions enfants, les « t'es pas cap » on se lançait des défis , il fallait grimper aux arbres , sauter du haut des talus, faire des cascades, oser frapper aux portes de personnes cataloguées de méchantes dans nos esprits tordus d'enfants turbulents , mais aussi la peur de la punition, la peur du père , la peur de Dieu........ puis une fois adolescent on passait à autre chose , la mise en danger était devenue un jeux, entre les chutes en cyclo les fêtes trop arrosées la conduite de la voiture du copain sans avoir le permis, les absences non autorisées aux cours trop ennuyeux........et encore la peur de la punition , la peur du père , la peur de dieu sait qui .
Puis on grandi encore mais à l'intérieur c'est toujours pareil, la peur au ventre on cherche un travail on passe des examens , la routine s'installe , on s'installe dans une vie et on pense que tout est fini qu'on va enfin passer à autre chose, mais non la peur mute et parfois devient obsession , la peur de perdre son job, la peur de la maladie, la peur de perdre ceux qu'on aime, la peur de se perdre dans les méandres d'une vie qu'on a pas choisie, la peur de l'inconnue, la peur de la mort.
L'attrait de la peur lorsqu'on était enfant a totalement disparue, plus de t'es pas cap, la routine s'est installée; elle nous ennuie souvent mais on y tien , c'est paradoxale, mais l'humain n'est il pas un paradoxe par définition.
On ne joue plus on est des adultes NON ?
Moi lorsque j'étais enfant , après l'apprentissage des « t'es pas cap », j'ai eu de grandes peurs, pas cette peur avec laquelle on joue, l'autre peur, celle qui tenaille les adultes et normalement épargne les enfants …je l'ai accepté comme on accepte une initiation.
c'est peut être pour cette raison que j'ai compris assez vite que si on ne veut pas se noyer et se perdre dans cette peur, il fallait lui parler, l'amadouer; s'en faire une amie.
Une compagne de route, en espérant qu'un jour à la croisée d'un chemin elle s'en ira vers d'autres horizons .
C'est peut être pour cette raison que mon parcourt fut à la fois chaotique et enrichissant.
Parce que j'ai appris à me détacher des choses sans avoir peur du vide .
Tout quitter pour aller vers un ailleurs.
Étant enfant je n'ai jamais eu peur de la nuit car je la sentait habitée par mon imaginaire.
Et aujourd'hui même si je traverse des périodes de doute et d'incertitude, je n'ai pas peur, lorsque je ne souhaite pas que quelque chose arrive tout simplement je me dis que je ne l'envisage même pas.
Il faut arrêter d'avoir peur, notre peur nourrie l'égrégore de « la PEUR ».
ça peut paraître simpliste mais je suis simpliste et ça me va très bien.
amicalement
QUARTZ

Bonjour et bonne journée,

voilà quelques réflexions sur la peur :

1) la peur qui entrave

Avez-vous déjà remarqué qu'une des différence entre de personnes âgées heureuses et malheureuses est leur attitude par rapport à la peur.

Tout au long de sa vie un être humain vit des moments difficiles. Dans son conscient et son inconscient il va accumuler ces expériences.

Une réaction classique est de se dire: "je vais me prémunir contre ce type de situation. Je vais faire en sorte que cette situation pénible ne m'arrive plus". Donc je vais mettre en place des mesures de protection. En d'autres termes, j'ai peur que cette situation ne se reproduise et je me protège.

En accumulant ces protections, j'entame un processus de sclérose. Ma propension à prendre des risques diminue de plus en plus au point que je reste calfeutré dans mon coin sans oser bouger. Certaines personnes âgées sont des illustrations remarquables de ce phénomène. Cependant, elles n'en n'ont pas le monopole. Si nous disons d'une personne qu'elle a vieillit avant son âge, c'est souvent cela que nous désirons exprimer.

La peur nous entrave, elle réduit notre liberté de penser, d'entreprendre, de risquer, de faire des découvertes.

Les personnes qui ont réussies à refuser les entraves de peurs restent plus jeunes que leur âge. Elles osent vivre, elles font vivre leur enfant intérieur.


2) La peur qui fait mordre.

Un être humain, acculé par la peur est prêt à des choses insoupçonnées pour s'en sortir. La peur peut décupler les forces. Parfois dans un sens constructif, comme la mère qui parvient à soulever un tronc d'arbre beaucoup trop lourd pour dégager son enfant. Souvent dans un sens destructif.

Cette caractéristique est de plus en plus employée dans notre société pour manipuler les masses. Dernière tentative, heureusement partiellement échouée, la campagne de vaccination contre la grippe porcine. Il y a plein d'exemples qui ont cependant réussi. Par exemple de plus en plus de pays imposent d'avoir une veste réfléchissante dans sa voiture avec obligation de s'en vêtir en cas de panne de voiture. Or, ce qui est tût est le fait que le conducteur roule vers ce qu'il regarde. Or ces vestes attirent le regard, donc les autres conducteurs roulent inconsciemment dans cette direction.

Un superbe exemple est la peur créée par la chute des deux tours du world trade center à New York. Combien de restrictions de la liberté ont été justifiée par la chasse aux terroristes.

3) La peur qui crée des situations

Le verbe et la pensée sont extrêmement puissants. Voyez tout ce que permet la théorie de la pensée positive. Personnellement, je ne partage pas cette approche car je la trouve manipulatrice, mais c'est une belle illustration du pouvoir de la pensée et du verbe.

Nos pensées de peur sont également créatrices. Elles peuvent soit induire les situations craintes, soit donner du pouvoir à des personnes désireuses d'exploiter ces peurs (magie noire, ...)

4) La peur comme indicateur de développement personnel

Dans le monde de la dualité, tout à un côté opposé. La peur qui entrave, peut devenir un instrument de libération. Le fait de prendre conscience de nos peurs nous permet d'entamer un processus de lâcher prise qui nous permet, à terme, de nous affranchir de cette peur et de regagner une parcelle de liberté et de qualité de vie.

Notre vie est parfaite, nous allons toujours rencontrer les situations que nous sommes capables de résoudre. Il en est de même des peurs que nous rencontrons. Nous sommes tous capables, parfois en prenant appui sur quelqu'un ou quelque chose qui nous aide, de résoudre la peur qui se présente.

AMOUR, PAIX, PARDON, JOIE

Kaplan

Et la peur animale annonciatrice du danger comme les animaux peuvent la ressentir,instinctive, celle qui donne justement la force de l'affronter et de s'en sortir?
Ou de protéger ses petits justement...
Une peur positive en somme...à force de la combattre, ne se coupe t'on pas de cet instinct?

Je ne sais plus comment je suis arrivée sur ce site, mais je trouve l'histoire très intéressante...

Citation :

"Nous allons vous
conter l'histoire d'une jeune fille qui habite un petit village. Cette jeune
fille a tout pour être heureuse, dont une merveilleuse famille qui la comprend
et qui l'aide. Elle est intelligente mais elle est très fragile et pétrie de
peurs. Sa vie n'est remplie que de peurs illusoires, de peurs qu'elle se crée en
permanence et qu'elle ne peut absolument pas dépasser, ce qui handicape très
profondément sa vie.

Ses parents, désespérés de ne pouvoir rassurer leur fille, lui
disent :

« Va voir le saint homme, le sage,
qui vit dans notre village, il t'aidera, nous en sommes certains !
»

La jeune fille ne veut pas y aller parce
qu'elle a peur de ne pas pouvoir s'exprimer, de ne pas être à la hauteur, elle a
peur de dire des sottises. Cependant ses parents, qui sont pleins d'Amour pour
elle, arrivent un petit peu à la rassurer et lui disent :

« Le saint homme ne te jugera pas, il acceptera de te voir telle
que tu es, il t'aidera à dépasser tes peurs. »

La jeune fille se rend donc chez le saint homme qui demeure au
bout du village. Elle entre dans une maison lumineuse, toute blanche, et elle
voit, assis devant une table, un homme d'un certain âge, rayonnant de Lumière et
d'Amour. Il lui dit :

« Viens t'asseoir près
de moi ! »

La jeune fille, toute timide et
encore complètement pétrie de peur, s'assied auprès du saint homme. Elle a
confiance, elle se sent rassurée. Ses peurs ont disparu comme par miracle, comme
si elle les avait laissées à la porte. Elle se sent totalement libre, légère,
heureuse et sereine. Elle dit au saint homme

: « C'est extraordinaire, je n'avais jamais vécu cet état de
plénitude ! Comment cela peut-il exister ? Je désirerais conserver cet état de
plénitude ! Saint homme, je vous demande de m'aider. Comment puis-je faire pour
me débarrasser totalement de tous ces poids, de toutes ces peurs, de toutes ces
entraves ? »

Alors le saint homme lui dit
:

« Mon enfant, comprends que tu crées
toi-même toutes les peurs qui t'accablent ! Ce sont des formes-pensées qui ont
une réalité. Depuis ta plus petite enfance, tu as créé encore et toujours les
peurs qui t'accompagnent ! Elles sont si près de toi que tu les nourris. Elles
veulent que tu les reconnaisses, dans le mauvais sens bien entendu ! Elles
désirent être totalement actives en permanence !

Nous allons donc faire un petit jeu tous les deux. Tu vas
commencer à inviter toutes tes peurs à cette table, tu vas commencer à dialoguer
avec chacune d'entre elles, tu vas leur servir un repas, tu vas leur demander
pourquoi elles t'accablent, pourquoi elles te torturent, pourquoi elles
t'empêchent d'être heureuse ! Au début elles ne te répondront pas, elles riront
même de tes questions. Elles ne veulent pas mourir, tu leur as donné vie ! Petit
à petit le dialogue s'installera entre toi et elles, tu les reconnaitras de plus
en plus, tu comprendras l'origine de ces peurs et la façon dont tu les as
générées.

Cette première leçon est
suffisante, retourne chez toi et tu reviendras demain ! »

La jeune fille se retire et dès qu'elle franchit le seuil toutes
ses peurs reviennent, l'assaillent, la mordent, la torturent et elle se retrouve
très malheureuse. Pourtant, comme le saint homme lui a dit de revenir le
lendemain, elle se dit : demain ça ira mieux, il m'aidera !

Cependant elle se sent un peu plus légère, un peu rassurée, elle
passe une très bonne nuit et est très impatiente de retrouver le saint homme le
lendemain. Ce jour arrive, et avec une grande excitation elle va le retrouver.
Le même miracle se produit ! Dès qu'elle franchit le seuil, toutes ses peurs
disparaissent. Alors elle pose simplement la question suivante au saint homme
:

« Pourquoi, saint homme, toutes mes peurs
s'en vont-elles lorsque je franchis le seuil de ta maison ?
»

Il lui répond :

« Ici il n'y a pas la place pour les peurs, il n'y a de place que
pour la confiance, pour la paix, pour l'Amour et pour la joie, et même si tu
invites tes peurs dans ma demeure elles ne te feront aucun mal ! Tu les
regarderas, tout simplement !

Maintenant tu
vas inviter de nouveau tes peurs et prendre conscience qu'en réalité tu ne les
redoutes plus. Discute avec chacune d'elles et comprends la façon dont tu les as
réellement générées. Tu vas comprendre qu'aucune peur ne peut réellement
t'atteindre, si ce n'est le désir qu'elle t'atteigne !

Prends une peur après l'autre, joue avec, ridiculise-la. Elle
sera tellement offusquée de ne plus te déstabiliser qu'elle partira, qu'elle
s'en ira, qu'elle te quittera, car elle n'aura plus rien à te prendre puisque tu
ne lui permets plus qu'elle prenne quoi que ce soit de ta vie.
»

Alors, le saint homme et la jeune fille
commencent à regarder peur après peur. Elle discute avec l'une des peurs, puis
avec l'autre, elle joue avec elles, elle rit de ses peurs. Elle dit
:

« Mais enfin ! Comment ai-je pu avoir
tellement peur d'une réalité qui n'existe pas ? »

Peu à peu elle commence à penser :

« Maintenant je crois que je n'aurais plus peur.
»

Le saint homme lui dit
:

« Retourne chez toi et reviens demain.
»

La jeune fille retourne chez elle et après
qu'elle ait fait quelques pas certaines peurs refont surface. Elle se dit
:

« Mais avec le saint homme j'avais joué
avec elles ! Je n'avais plus de peurs, pourquoi reviennent-elles ? Il y en a
moins, mais pourquoi reviennent-elles sans arrêt alors que je les ai chassées ?
»

Beaucoup plus libre cependant que le
premier jour, elle retourne chez elle et dort paisiblement, toujours très
impatiente de retourner voir le saint homme.

Le troisième jour arrive. Elle frappe à la porte du saint homme,
elle entre et elle le retrouve. Il a un superbe sourire et lui dit
:

« Maintenant, je peux te dire que tu es
guérie ; tu peux inviter tes peurs à ta table aussi souvent que tu le souhaites,
tu peux jouer avec elles mais elles n'auront plus de pouvoir sur toi parce
qu'ensemble nous irons jusqu'à leur racine, à leur origine, et comme pour un
jeu, nous les enlèverons, nous les mettrons au grand jour, nous les éclairerons
avec la Lumière
Divine ; je t'apprendrai la chose essentielle qui est de
t'aimer et d'aimer aussi tes peurs. Si tu aimes tes peurs, elles disparaîtront !
Si tu es toujours dans la crainte qu'elles t'assaillent, tu leur donnes de
l'énergie pour vivre en permanence et tu ne t'en débarrasseras jamais ! Si tu
les aimes, si tu les reconnais, si tu discutes gentiment avec elles pendant
qu'elles sont encore présentes et jusqu'au moment où elles disparaîtront
définitivement, elles n'auront plus aucun pouvoir sur toi !

Tu dois aimer tout ce qui émane de toi, que ce soit le côté
obscur ou le côté Lumière. L'Amour est la seule clé. Tu vois, dans cette demeure
je cultive l'Amour, j'arrose d'Amour tous les matins le jardin que j'ai créé
autour de moi ; donc dans ce jardin d'Amour il n'y a de place que pour des
fleurs d'Amour, que pour l'Amour sous toutes ses formes et les peurs ne peuvent
pas franchir le seuil ! C'est pour cette raison que lorsque tu es entrée dans ce
lieu elles sont restées derrière la porte. Apprends à aimer tout ce que tu es,
apprends à aimer les côtés obscurs de ton être afin de les dissoudre dans
l'Amour Universel. »

Le saint homme ajoute
:

« Maintenant tu peux partir, tu reviendras
me voir mais beaucoup plus tard, pour voir où tu en es, tout simplement ! Pars
en confiance mais surtout sers-toi de l'Amour. Tu as appris à discuter avec tes
peurs, tu as appris à les reconnaître, tu as appris à ne plus les craindre,
maintenant apprends à les aimer, et comme l'ombre est toujours absorbée par
la Lumière,
tes peurs seront dissoutes. »

La jeune fille
s'en va totalement rassurée. Confiante, elle sort de la maison, elle a une
petite appréhension mais tout de suite elle calme cette petite appréhension, ce
petit doute. Elle se sent légère, transformée, confiante et il naît en elle un
Amour qu'elle n'avait même pas conscience d'avoir. Elle repart en chantant et en
se disant bien que lorsqu'une peur nouvelle « montrera le bout de son nez »,
elle parlera avec elle, elle lui demandera :

« Que me veux-tu ? Qu'attends-tu de moi ? Si tu veux me
perturber, me troubler, tu fais fausse route car je t'aime telle que tu es !
Alors si tu acceptes mon Amour, deviens ma compagne et transforme toi en
courage, en confiance et en force ! »

La
jeune fille n'a plus eu besoin du maître, du saint homme, elle a pris totalement
confiance en elle, elle a compris que les peurs quelles qu'elles soient, d'où
qu'elles viennent (que ce soient celles venant de cette existence ou des
existences passées) ne pouvaient plus l'atteindre, que toutes ces peurs
n'avaient plus aucun pouvoir sur elle, qu'elle les aimait. "

http://ducielalaterre.org/fichiers/cours_de_sagesse/cours_n__10_vRQ.php

Citation :

Et la peur animale annonciatrice du danger comme les animaux peuvent la ressentir,instinctive, celle qui donne justement la force de l'affronter et de s'en sortir

Bien vu, c'est celle qui fait faire des miracles..
C'est l'instinct..
L'autre peur, celle qui nous paralyse, c'est le fruit de notre mental..
Peut être que pour vaincre la peur, il faudrait laisser parler notre "animalité?"

A propos d'animalité je vous recommande chaudement le livre de Clarissa Pinkola d'Estes "Femmes qui courent avec les loups"
http://www.amazon.fr/Femmes-qui-courent-avec-loups/dp/2253147850


"Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes. La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là"

Un de ses contes m'a bien portée lors d'un de ces passages problématiques de la vie.


Ce conte c'était "L'ours au croissant de lune" lisible ici:
http://portail.biosynergie.org/spip.php?article104

Très interessant, merci pour le lien

Et moi, j'ai pas de bisou ? Pour la peine, (c'est pour faire peur à la peur )