Le détachement

bonjour,
ben moi depuis que je suis dans cet état, et bien les gens qui déconnent dans le mauvais sens, pour peut qu'il y ai un sens, je les rencontre plus et c'est plutôt reposant, par contre un seul regard suffit pour que je sache que quelqu'un croisé dans la rue ou une grande surface, pense idem , un sourire, un signe de connivence, des mots cles échangés à la va vite , comme l'autre jour cette dame qui me disait qu'au delà des fleures qu'on met dans notre jardin, nous batissions notre propre paradis, à notre image...c'est dingue tout de même .
et j'avais vraiment l'impression de la connaitre cette personne, je l'avais repéré de trés loin...
soigner quelqu'un, oui c'est trés intime, si un minimum des gens pourvaient prendre conscience de l'amour qui est donné au delà du geste, ils en seraient rouges de confusion.
mais en même temps lorsque les événements font en sorte que les gens ne viennent plus c'est pas pour rien, c'est qu'il faut passer à autre chose, peut être se reconstruire nous, afin d'avancer encore un peu.
amicalement
Quartz

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

Mame...
Tu sais comment je te suis de près.
De très près.

Et alors c'est marrant, parce que je suis pile dans cet état d'esprit aujourd'hui. Envie de rien faire. Mais rien de rien, juste glander, bailler aux corneilles.

M'en fous de tout.
M'en fous si je suis foutue à la porte et que je me retrouve sdf, m'en fous.

Le grand boycott du "faire".

s'en foutre c'est toujours y penser un peu puisque c'est avoir volontairement une contre réaction à des choses qui nous emmerdent ... quoi que... bon, j'men fout aussi !
bon dimanche

madame_dulac a écrit:

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

c'est exactement ce que je pense, chercher une solution c'est prouver que le problème existe.
moi je dis depuis un temps que cet état pourrait bien nous rendre transparant et donc invisible , être du vent , être le souffle, être un monde à part entière dans un monde qui ne nous appartient plus.
Quartz

Citation :

Et alors c'est marrant, parce que je suis pile dans cet état d'esprit aujourd'hui. Envie de rien faire. Mais rien de rien, juste glander, bailler aux corneilles

ça tombe bien, c'est dimanche...

Ah ouais, mais même pas sortir, bronzer, discuter ou même manger.
Grave.

Quartz a écrit:

madame_dulac a écrit:

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

c'est exactement ce que je pense, chercher une solution c'est prouver que le problème existe.
moi je dis depuis un temps que cet état pourrait bien nous rendre transparent et donc invisible , être du vent , être le souffle, être un monde à part entière dans un monde qui ne nous appartient plus.
Quartz

Je me dit çà aussi depuis quelques temps. SI on transpose le détachement qu'on expérimente personnellement à une collectivité, çà ferait que tout le monde verrait une sorte de réalité identique à l'extérieur de soi sur laquelle s'appuyer, la vraie réalité en quelque sorte, et ne serait plus enfermé dans une implication personnelle à chaque instant. A partir de là il pourrait y avoir une cohérence et une vie communautaire paisible possible , bien que chacun garde une personnalité, celle-ci ne créerait plus de conflit d'intérêt comme on peut le voir actuellement.
Car quand on est dans ces moment de détachement, on n'a plus cette volonté de forcer les choses, ou la sensation de les subir. "Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente" comme dit Madame Dulac. On fait en accord avec tout ce qui se passe, dans le sens où on accepte la réalité de l'instant en fait. On crée le futur depuis le présent, et non le présent depuis le passé. Si tout le monde fait comme çà, il n'y a plus de conflit, ou alors ce n’est plus vraiment un conflit vu qu'il y a détachement, et une solution émergera d'elle-même tout naturellement.

Et vu que ce détachement semble se faire tout seul sans avoir besoin de gros travail sur soi pour pas mal de gens d'après ce que je lis, je me dis que c'est peut-être ce qui se passera de plus en plus ... jusqu'au grand boycott

Woaaah, le rêêve !!!

Début sur cette discussion : https://energetiquementvotre.1fr1.net/t5934p540-seisme-au-japon#83256
...où je disais, Fukushima, c'est flippant, mais curieusement, plus c'est effrayant et moins j'ai peur.

Et c'est très agréable.

Pour autant, je ne fais pas rien. Je la maintiens, cette confiance, cette force, cette non-peur. Je l'installe en moi, je sens qu'elle est créatrice. C'est une victoire. Grâce à cet état, je peux accomplir ma journée dans le détachement. Et alors, je sens que je deviens créatrice.

C'est encore embryonnaire.
Pour l'instant, je m'occupe de ma vie. Je suis dans une situation matérielle coincée. Hébergée chez une amie au grand coeur, je n'ai qu'une envie : avoir mon coin à moi. Pour cela, il faudrait que je trouve un job, mes moyens ne me permettent pas un loyer. Je cherche. Mais je suis "dans la mauvaise tranche d'âge pour chercher du travail" (keskonri !)

J'ai tout de même entamé de très bonne volonté toutes les démarches ad hoc. Chômage, services sociaux, boutique de l'emploi, postulations tous azimuts. Au début, j'arrivais pas à être en accord avec ça, mais je l'ai fait quand même, histoire de me dire que si ça ne marche pas, au moins, ce n'est pas parce que je fais rien.

Et puis lentement, la certitude s'est installée : je ne rentrerai pas dans ce système qui n'existe déjà plus. D'ailleurs, la nana des services sociaux a voulu créer une fiche pour moi dans sa base de données, trois fois ça a planté. Elle a fini par prendre mes coordonnées à la main. (Keskonriencore !)

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est une évidence : quelque chose d'autre arrive, je ne sais pas encore quoi. Je sais que je dois rêver grand et culotté, et que ce sera encore timide par rapport au possible qui arrive. Je travaille donc à péter mes barrières mentales et à visualiser ce que je n'ose plus rêver (— c'est dur, c'est plein de courbatures, mes rêves !).

Mes journées sont alors très ambiguës. Par défaut, je travaille comme à l'accoutumée pour tenter de faire venir l'argent, et en même temps je visualise qu'au 1er juillet, j'aurai mon chez moi. J'ignore encore à quoi il ressemblera, je rêve toujours de la grande maison communautaire avec des gens de la famille lumineuse, ou le village Schtroumpf où chacun a sa case, et on fait plein de trucs ensemble quand ça nous chante, mais je rêve aussi d'un bonnard studio, neuf, dans un lotissement sympa dans la verdure, je ne sais pas trop. Je garde mes intentions à l'esprit, je tâche de les clarifier tous les jours un peu plus, et je fais ce que j'ai à faire, usant la journée avec ma routine et cultivant cette non-peur, car je sens bien que c'est précisément cette énergie-LÀ qui créé ce qui s'en vient.

C'est une énergie nouvelle, jamais encore ressentie. C'est au-delà de la confiance, de l'assurance, c'est …l'unité. Un avec le tout. C'est parce que j'arrive à vibrer à l'unisson avec l'univers que je peux demander ce que je veux. Une fois que je suis dans cette vibration, c'est comme si j'entrais dans un supermarché grandissime et que je puisse me servir à tous les étalages sans restriction. Il me suffit d'imaginer ce que je veux pour que ça se matérialise devant moi. Et pas de caisse, tout est gratosh.

Chais pas si je suis claire, mais en tous cas, c'est assez planant, comme sensation.
Rien que "même pas peur", qu'est-ce que c'est jouissif !!!!

Je me sens débutante pataude, j'ose pas trop tenter de demander haut et fort. C'est le genre : "euh... y'a quelqu'un? S'il-vous-plaît, est-ce que je pourrais avoir mon rêve le plus dingo?" Alors qu'il faut juste que j'ouvre la bouche pour demander d'une voix ferme et déterminée : "Un château en Espagne, sivouplê, avec un Prince très très charmant !"

Ben oui, je sais, c'est nul, comme rêve dingo. Je le disais bien qu'ils sont courbatus, mes rêves. Mais je fais de la gym !...

Certains peut-être se demandent pourquoi ce nouvel avatar... Je vous propose cette allitération qui lui correspond :

"Voilà ! Vois en moi l'image d'un humble vétéran de vaudeville, distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu'un vil vernis de vanité, est un vestige de la vox populi aujourd'hui vacante, évanouie. Cependant, cette vaillante visite d'une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait vœu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition. Un seul verdict : la vengeance. Une vendetta telle une offrande votive mais pas en vain car sa valeur et sa véracité viendront un jour faire valoir le vigilant et le vertueux. En vérité ce velouté de verbiage vire vraiment au verbeux, alors laisse-moi simplement ajouter que c'est un véritable honneur que de te rencontrer. Appelle-moi E.V."

La vendetta, je ne l'appelle pas, elle se fera seule. Peut-être sera-t-elle nourrie simplement par le début de la prise de conscience à laquelle, j'ose l'espérer, ce forum pourrait contribuer. C'est par elle qu'il faut commencer, le détachement suit. Plus on connait une chose, moins on a peur d'elle. Je pense qu'il est normal qu'arrivés au début du détachement, la peur s'amenuise, pour arriver à ne plus avoir peur de rien.

Je ne me projette même plus dans le futur immédiat (puisque si l'on en croit les prévisions c'est en octobre que tout commence) afin d'imaginer comment je pourrai commencer mon boulot de co-création. Je ne demande rien, si ce n'est que la conscience universelle explose. Et pour finir, tout est bien. Si l'humanité avance, on changera en mieux. Si non, elle s’arrêtera. M'en fous, et surtout, pas de culpabilité. Je sais, c'est facile à dire, et j'ai encore quelques relents de vieux poncifs genre "les hommes sont vraiment trop cons, méritent pas de vivre", "quand on voit ce que l'homme fait de la Terre", "l'homme scie la branche...". Mais c'est pas grave, s'il faut disparaitre pour que se poursuive la Vie ailleurs, on disparaitra. Et paf.

Et si, comme je pense que ça se fera (je peux pas m'empêcher quand même d'être optimiste sur le coup), le grand boycott arrive, alors j'en suis heureuse pour notre descendance. Comme tu le dis Ayla, quelque chose d'autre arrive. Ou pour paraphraser 2001, quelque chose va arriver. Quelque chose de merveilleux.

Chte l'dis, ce film est totalement prophétique. Chte l'dis, chte l'dis !
On va se retrouver là-haut sur la montagne Belle Verte avec des réunions planétaires pour échanger nos biens et services, et on va pouvoir déconnecter les épais restés coincés dans la 3D.

Trooooop bieeeeeen !

Mame...
"Allitération". J'ai dû aller chercher la définition. Crâneuse
Elle est marrante, ton allitération, en plus, l'aVatar est en forme de V.

Voué voué, il contribue, le forum. Chat ch'est chûr !

en même temps, sur la Belle verte, j'espère qu'ils causeront plus simple !
pasquecpady qu'il y aura wikipedia pour nous aider à nous comprendre

Crâneuse, crâneuse... Allitération, vous connaissez tous, hein ? Les serpents, les chasseurs, les chaussettes, tout ça tout ça... Et pis c'est pas V, c'est E.V.

Et pis moi j'veux me marrer avec des concerts de silence d'abord. Et pis déconnecter les cons du cœur. Parce que c'est toujours les cons qui l'emportent, question de surnombre. Peut-être que là haut, ils attendent justement que la balance passe juste à 50,000000000000000000000...01 % d'intelligents du cœur pour que ça bascule dans le bon sens.

Tiens, je vais ouvrir un sujet sur ce qu'on ferait si on était dans la Belle Verte. Verte. Encore un V...

madame_dulac a écrit:

Et pis c'est pas V, c'est E.V.

J'ai dit : en formde d'E.V. C'est qu'est-ce que j'ai dit

madame_dulac a écrit:

Peut-être que là haut, ils attendent justement que la balance passe juste à 50,000000000000000000000...01 % d'intelligents du cœur pour que ça bascule dans le bon sens.

18 Milliards, le nombre déterminant. Où je viens de lire ça ?
Ah oui, sur le site de Jacqueline Bousquet. Intéressant....
Bon, c'est beaucoup quand même. Si on est TRES intelligent du coeur, ça compte double ?

Je remets le lien, comme ça yaka cliquer, pas chercher partout.
http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/963/interview-par-martin-hausler-biographie-d-un-visionnair

madame_dulac a écrit:

Je ne me projette même plus dans le futur immédiat (puisque si l'on en croit les prévisions c'est en octobre que tout commence) afin d'imaginer comment je pourrai commencer mon boulot de co-création. Je ne demande rien, si ce n'est que la conscience universelle explose. Et pour finir, tout est bien. Si l'humanité avance, on changera en mieux. Si non, elle s’arrêtera. M'en fous, et surtout, pas de culpabilité. Je sais, c'est facile à dire, et j'ai encore quelques relents de vieux poncifs genre "les hommes sont vraiment trop cons, méritent pas de vivre", "quand on voit ce que l'homme fait de la Terre", "l'homme scie la branche...". Mais c'est pas grave, s'il faut disparaitre pour que se poursuive la Vie ailleurs, on disparaitra. Et paf.

Et si, comme je pense que ça se fera (je peux pas m'empêcher quand même d'être optimiste sur le coup), le grand boycott arrive, alors j'en suis heureuse pour notre descendance. Comme tu le dis Ayla, quelque chose d'autre arrive. Ou pour paraphraser 2001, quelque chose va arriver. Quelque chose de merveilleux.

IDEM .
en fait c'est la première fois que je m'en remet au cosmos, et je l'ai déjà dit , les choses pour lesquelles on se battaient depuis des années nous tombent dessus, et là le truc hyper bizarre, c'est qu'il y a ne serais ce que quatre mois, je me disais lorsque ce sera fini, je me paye un truc de ouf, et ben là maintenant que c'est là; j'ai envie de rien, je me rends compte que j'ai déjà tout,
bon je cherche tout de même un tambour chamanique mais j'ai le temps,
je pense que le jeux c'est çà, on joue avec nos nerfs c'est des mises à l'épreuve selon moi, afin de vérifier si on est du bon côté ou du mauvais.
ce sont des notes discordantes qui nous foutent le bordel dans la nouvelles partition.
je trouve que c'est super de vivre çà.
et qu'on est super bien sur ce forum .
amicalement
Quartz

... et si une autre espèce nous montrait ce que c'est que de passer de prédateur à proie ... d'avoir sagement attendu qu'ont ai atteins un certain nombre pour venir râtisser son champs ... ?

... que j'arrete les romans de SF moi

Euh... tu crois pas qu'on vient de le jouer tous seuls, ce petit-jeu là ?
Pour ma part, c'est bon, j'ai compris, et j'ai très envie de jouer au jeu de l'unité.

Viens avec nous sur la Belle Verte, non ? https://energetiquementvotre.1fr1.net/t6229-la-belle-verte?highlight=belle+verte

(Didonque, Mame, t'as vu : trois sujets "Belle Verte, sur ton forum")

vivivi, l'unité je la ressent aussi, et depuis peu j'ai réussi à lâcher prise et à ne plus voir que ce qui nous rassemble, enfin presque intégralement, et j'avoues me sentir beaucoup plus léger ! ... mais bon... bref
la bisouille

Vraiment super chouette ce post!
J'ai pris connaissance hier de vos messages et me suis donnée le temps de réflexion, façon de voir comment ça me parlait.
Déjà si je perçois effectivement quelques symptômes que vous évoquez, je ne suis pas aussi détachée que vous semblez l'être. Ce n'est pas que... mais voilà, c'est pas si facile. Peut être que le boulot y est pour quelque chose aussi. Il n'y a pas mieux pour vous rattacher, c'est du dur.
Tout dépend aussi certainement de ce qu'on met derrière le mot détachement. Parfois, en l'évoquant, c'est comme s'il y avait une connotation négative du genre : tout m'indiffère, il peut arriver ce qu'il arrive et je m'en fou. Et cela vibre faux car quoi qu'on en dise, on est toujours lié : la famille, les enfants, la maison, le chien...
Et pourtant à la façon dont vous en parlez ça résonne tout autrement en moi car cela exprime la liberté, le lacher-prise. C'est aussi s'oublier, relativiser, vivre l'instant présent, laisser tomber le superficiel. Et là j'adhère complétement, sans restriction.
Bon, tout ça pour dire que c'est pas toujours facile.
Exemple : demain je vais retrouver les collègues qui, pourtant plus sympas les uns que les autres, me pompent avec leurs histoires de déroulement de carrière, de lessive qui lave plus blanc que blanc, de la chaleur qui les épuise, des enfants qui...qui.. et alors je me demande ce que je fous ici. Et bien j'ai fini par trouver un truc pour ne pas exploser : je m'imagine scrutant le tympan de Vézelay, face à Notre Dame de Meillers ou je me rappelle ce chevreuil croisé ce matin en venant au boulot et alors c'est super, tout va mieux comme quand on respire à fond pour évacuer une tension.

C'est peut être ça aussi le détachement

Bellokan a écrit:

...je me rappelle ce chevreuil croisé ce matin en venant au boulot et alors c'est super, tout va mieux comme quand on respire à fond pour évacuer une tension.

C'est peut être ça aussi le détachement

oui ça m'évoque le détachement à ses émotions, à ne plus adhérer au négatif... j'y arrive tellement bien habituellement, mais là, enfin ça dépend du sujet d’expérience, mais je trouve ça plus dur à faire, et pourtant c'est vrai, c'est le moment ou jamais, je le sent un peu comme ça...

C'est vraiment sympa toutes vos reflexions.

A la veille de débrancher mon internet pour 15 jours (cause déménagement), j'expérimente le détachement sous sa forme la plus attachante: l'affection.

Mes amis me disent regretter que je m'en aille, même si c'est pas le bout du monde, et que je vais leur manquer.

Et bien moi je n'ai pas de manque, même si certaines affections sont puissantes. Où que j'aille, je rencontre et sais que je vais rencontrer d'autres personnes et situations aussi enrichissantes, aussi sympathiques, prélude à de chouettes partages et de gais moments.

Je crains parfois de passer pour quelqu'un qui n'a pas de coeur, mais c'est tout le contraire, le coeur n'est pas localisé, la conscience encore moins.

C'est juste la vision et les perspectives qui changent, et je me rends compte que le détachement demande à changer de perspective pour embrasser ce qui nous touche et nous entoure dans un regard d'amour dont les limitations s'estompent et disparaissent pour ne laisser au final qu'une beauté impérissable, dont la splendeur peut croître avec le temps, si nous en décidons ainsi.

Créer de la distance à travers le regard permet de tout relativiser dans une indépendance émotionnelle et égotique, tout en ne rompant aucun lien avec la réalité, qu'elle soit lumineuse ou bien obscure.

On eut être distant par l'observation, mais proche par la conscience des choses, et de ce qu'elles peuvent générer.

Il y a longtemps, j'ai appris que chaque contrainte, chaque difficulté, chaque évènement dramatique, portait son opposé de révélation lumineuse, pour peu qu je prenne le temps de pacifier toute éventuelle réaction à chaud, et de laisser infuser en moi, la chaleur du coeur et de l'esprit.

Cette attitude-là fait doucement son chemin...

Eole tu es un sage...

bon déménagement Eole !