Réincarnation

Citation :

Gw, dans mon idée de la réincarnation, on reste justement la même personne vie après vie - bon, d'accord : nouveau corps, nouvelle âme, mais le même esprit.

Concept typiquement europeen, qui est le mien aussi pour avoir vu de de nombreux fantômes..... Il me plaît de croire à cette espèce de survivance de la personnalité....

Mais selon la phylosophie bouddhique, pas de persistance de l'égo, donc pas de continuité dans le personnalité de l'âme (la première fois que j'ai entendu cela avec Andrieu, cette information a tellement boulversée mon concept de la réincarnation que j'en ai "dégueulé" pendant 2 jours....).

Dans un thème natal l'information sur les incarnations n'est pas linéaire. L'incarnation pour un instant donné, ou une époque donnée, regroupe des informations de 4/5 vies en même temps (en fonction du programme de vie), comme si chacunes d'entres elle venaient résoudre un terrain d'expérience disponible pour cette époque là.

Pour ma part, j'en suis resté à la conviction que l'âme est linéaire, mon égo est loin d'être dissolu...... je ne peux donc pas accepter encore cette notion de dilution pour le moment (notamment aussi quand on perd un être cher). Mais peut-être qu'il y 10 ans je n'ai pas été capable de tout intégrer lors de cette formation (ou plutôt initiation), entre la symbolique astrologique qui a été totalement remise en cause et refondue (rien avoir avec l'interprétation plate et idiote de l'astrologie traditionnelle qui m'avait été enseignée) et le reste, je n'ai pas dû tout "capter".

Je ne sais donc que penser de cet état de fait, mais le thème natal va plutôt dans le sens d'une non "linéarité" au niveau du vécu. Ceci se confirmant par les évènements rencontrés par le natif tout au long de sa vie (différents cycles et âges planétaires).

En résumé, quand on est là ici bas, c'est 3 ou 4 bagages (des morceaux de vie non résolues, et animées par le DESIR. Le désir étant le moteur de l'incarnation), que nous ramenons et travaillons.....
A oublier aussi les grandes histoires de "tu as vécu en Egypte, chez les atlantes.....tu étais un grand personnage etc".

Le thème renferme des informations sur des expériences humaines tout à fait communes : Vie affective, vie sociale, maladie, guérison, désir d'évolution personnelle ect.... bref tout ce qui fait l'humain.

Quand aux allégations que l'on entend souvent du genre "j'ai été la réincarnation de " toujours bien-sur en relation avec un GRAND personnage historique (Leonard de Vinci par exemple....) .... là il est clair que cela relève plutôt du mythe et du fantasme personnel (le coq à encore frappé!).....



A.
Hello Echange , oui c'est vrai je ne parle pas de l'hindouisme car je n'ai que peu de connaissances philosophiques à ce sujet, et mon approche avec Andrieux n'a pas portée sur cette notion réincarnationiste. D'ailleurs son approche à une connotation thérapeutique et nous abordons jamais-jamais le terme réincarnation, afin d'éviter en consultation de choquer. Nous parlons d'acquis, d'inné, de programme de vie, chacun peut alors s'approprier l'information suivant ses convictions personnelles et travailler sur des archétypes comportementaux équilibrant nécessaires au natif pour un instant donné.

et encore une qui fois tu fais référence au bouddhisme et non à l'hindouisme...

Selon la Bhagavad-Gîtâ, « L'âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf ». L'âme transmigre donc de vie en vie : « Car certaine la mort pour celui qui est né, et certaine la naissance pour qui est mort "

La difficulté avec le bouddhisme, c'est qu'il y a quasiment autant de bouddhismes qu'il y a de sûtras, et qu'en plus se greffent là-dessus les interprétations occidentales ou modernistes.

Effectivement, dans le petit véhicule, on trouve cette notion d'anéantissement du moi, et le fait que le désir soit la source des maux, et le moteur principal de la continuité de l'existence au travers d'incarnations successives. D'où la définition et la recherche du Nirvana comme un état de vie libéré du désir, et donc du cycle des réincarnations, état très inconfortablement relié à la notion de néant, mais certains dirons que c'est un dommage collatéral qui ne concerne que l'esprit occidental.

Dans ce sens, ces enseignements premiers s'ancraient dans la réalité historique de l'Inde et ne contredisaient pas grandement l'hindouisme majoritaire à l'époque. C'est une des vertus de cette philosophie que de savoir s'adapter au terrain.

Avec le grand véhicule, on aborde des notions plus originales en considérant le point d'arrivée comme le point de départ. Le Nirvana n'y est plus une condition extérieure à l'individu vers laquelle il lui faut cheminer, mais devient un état de vie naturel qui est défini comme l'essence-même de l'individu ; l'état de Bouddha, c'est à dire d'éveil. Il n'y a plus dissolution du moi, mais magnification, transmutation du moi, expression d'un moi véritable dont l'une des caractéristiques est de ne subir aucune sorte de causalité.

La révolution qu'introduit le grand véhicule, et pas seulement dans la pensée Indienne, c'est de privilégier l'instant présent sur l'éternité douloureuse de la roue du karma. Nous avons d'un côté une vision linéaire et d'un autre une vision hollographique.

Mais ces deux aspects ressemblent à la façon dont fonctionnent nos deux hémisphères cérébraux.

On pourrait considérer que l'approche linéaire de la réincarnation sous la forme de vies successives ayant un lien logique et comptable soit plutôt une approche masculine, et que l'approche hollographique de l'appropriation des champs soit plutôt une approche féminine.

La réalité psychique toutefois n'est pas clairement abordée par le bouddhisme, à mon sens, si ce n'est sous l'angle de l'illusion qui a tendance à aboutir au fait que tout soit illusion, ce qui, à mon avis est un bug. Or, cette réalité psychique est pourtant au centre de la perception que nous avons des choses, au centre du système de représentation de la vie sur la base duquel nous fonctionnons.

Comme Rem nous l'a rappelé avec l'exemple des singes, on se rend compte que la réalité psychique a tendance à se substituer à la réalité expérimentée, ce qui donne toute l'importance de la remise en questions des « paradigmes » sur lesquels nous fonctionnons.

Le fait que nous soyons héritier de nombreuses choses est indéniable mais cela s'opère par la génétique, la culture, la famille, peut-être même la sympathie vibratoire, etc … et çà n'a pas forcément besoin de l'idée de la réincarnation (et encore moins si ce référent est exclusif) qui peut nous abuser sur la nature du lien qui nous relie à cet héritage . Mais il nous faut bien faire quelque chose de cet héritage, et là je te rejoins Avatar, on peut envisager cela sous l'angle d'un challenge, et cela ressemble davantage à une forme de psychothérapie qu'à un quelconque référent karmique.


Maintenant pour ce qui est des mémoires, il n'y a pas que des mémoires illustres, il y a des mémoires beaucoup plus obscures ou banales. Certains les envisagent comme des vies passées, ce qu'elles ne sont pas forcément, mais la question qui demeure, c'est : qu'est-ce qu'on en fait ?

On les incorpore à la soupe, ça d'accord, mais le type d'appropriation ou d'identification qui est opéré par rapport à çà me semble important parce que ça peut autant résoudre de choses qu'induire de nouvelles problématiques totalement artificielles : de faux challenges en quelque sorte.

De faux challenges qui en sont des vrais d'un point de vue psychique, je suis d'accord, mais qui n'ont pas forcément besoin d'être traités, ils peuvent simplement être abandonnés.

[quote]QUE SOMMES NOUS ?

Des énergies trop identifiées à M. MME, Mlle ou ...

ça fait un moment que je m'interroge sur cette idée de réincarnation.

J'en viens à penser que c'est l'explication idoine que nous sommes à même de comprendre le mieux pour qualifier une série d'expériences vécues ou éprouvées ...........mais dans quel ordre?

Dans une approche quantique, la notion de temps semble disparaître au même titre que celle d'espace, car nous dépassons les limites d'un univers à 3 dimensions où la linéarité semble être la base fondamentale de toute expérience.

Mais dans une perspective plus vaste, si le temps n'existe pas, quid du phénomène de la réincarnation?

Citation :

Mais dans une perspective plus vaste, si le temps n'existe pas, quid du phénomène de la réincarnation?

Justement....


Comme je le disais dans un autre sujet,

Citation :

Une régression n'en est pas forcément une dans le sens de retrouver des vies passées. Il se pourrait que ce soit simplement l'accès à une mémoire, si réelle dans le souvenir qu'on en a qu'elle parait vraiment provenir d'un vécu personnel.
Mais alors d'où vient cette impression de déjà vécu ? Il se pourrait que cela fasse appel à plusieurs mémoires : une mémoire cellulaire, mémoire d'ADN, une mémoire génétique, une mémoire akashique.

Ça colle avec l'approche quantique.