A propos de stage

On a récemment parlé des stages. Et suite a ça je suis tombé sur ce post :

le post en question

D'où ma question spécialement destinée a Bebel :

La méthode Bebel, si je puis me permettre cette appellation, de gobiologie sans artifice, cette méthode sera t-elle un jour disponible au grand public sous une autre forme que les Bebel stages ?

Je pose la question car il y a un vrai secret autour de la méthode : remise en cause recurente de nombre de solutions mais pas de proposition alternative concrete. Alors pour tous ceux qui pour une raison x ou y ne peuvent participer aux stages, existe t-il un mince espoir de sortir un jour de notre basse condition d'apprentis ?

Avec tout le respect que j'ai pour votre personne.

bonsoir,

Geniusloci a écrit:

On a récemment parlé des stages. Et suite a ça je suis tombé sur ce post :

le post en question

D'où ma question spécialement destinée a Bebel :

La méthode Bebel, si je puis me permettre cette appellation, de gobiologie sans artifice, cette méthode sera t-elle un jour disponible au grand public sous une autre forme que les Bebel stages ?

Je pose la question car il y a un vrai secret autour de la méthode : remise en cause recurente de nombre de solutions mais pas de proposition alternative concrete. Alors pour tous ceux qui pour une raison x ou y ne peuvent participer aux stages, existe t-il un mince espoir de sortir un jour de notre basse condition d'apprentis ?

Avec tout le respect que j'ai pour votre personne.

Le jour ou le livre que j'essaie d'écrire sera publié et diffusé, tout le monde aura accès à ma méthode, quoique je m'interroge, y mettrai-je vraiment tout ? il y a des choses que je préfère savoir être en de bonnes mains; il y a trop d'apprentis sorciers.
Patientez, je n'en suis qu'à la quatorzième page de texte.

Citation :

Patientez, je n'en suis qu'à la quatorzième page de texte.

C'est déjà pas si mal. Le plus dur est fait : cela veut dire qu'il y a eu déjà beauuuuucoup de temps passé à réfléchir et expérimenter.

Après oui, je comprends la réticence. Certaines mises en garde s'imposent parfois.

Bon courage dans ta démarche, c'est un long cheminement mais il apporte de grandes joies.

En attendant ce jour, je vais bosser sur le mien (qui n'a rien à voir pour le coup).

Merci Bebel

Geniusloci a écrit:

Alors pour tous ceux qui pour une raison x ou y ne peuvent participer aux stages, existe t-il un mince espoir de sortir un jour de notre basse condition d'apprentis ?

Avec tout le respect que j'ai pour votre personne.

Il y a toujours une solution à trouver quand on veut quelque chose. Moi, qui était seul au RSA avec 2 enfants à élever à l'époque et qui ne pouvait me déplacer à l'autre bout de la France pour participer à ses stages vu ma profession, j'ai bien suivi les 3 niveaux...
Quand aux ouvrages, Cardinaux, pour ne citer que lui, même si ses bouquins sont une mine de renseignements, ne donne pas le mode opératif d'activation des sites.
Et je trouve ça normal car ce serait une erreur quand on voit déjà ce que certains sont capables de faire avec des ouvrages de vulgarisation de magie...
De plus, la méthode Bebel est une approche , il y a après la sensibilité de chacun et autant de méthode, de cheminement, que d'individu.
Il reste à chacun à pousser les portes qu'il souhaite...
Ajouter à cela que certaines clefs, délivrées par écrit, ne parleraient sans doute pas nécessairement au lecteur lambda sans toute l'approche qui en est faite lors des stages.
Et plus je me pose cette question, plus je me dis que c'est LA question.

Je suis persuadé qu'un livre, surtout dans ce domaine, ne remplacera jamais un stage avec un bon formateur. Mais un bon livre permet d'aborder une pratique et ses aspects théoriques, de se dire ok, ça me parle, ou pas.

Après peut-on ne pas "tout dire" ? J'extrapole largement mais imaginons : je ne suis pas cuisinier. Mais je vais acheter le livre d'un chef étoilé et tenter de reproduire l'une de ses recettes. Que va t-il se passer ? Je risque d'être à mille lieues de la recette originale, et j'ai de bonnes chances de ne pas retenter l'expérience.

Donc y a t-il danger à tout dire ? Vu que sans pratique (assistée d'un formateur digne encore une fois), la théorie n'est rien ?

De plus le savoir est à mon sens fait pour être partagé. A moins de donner encore une fois raison à mon ego qui ne pense qu'à accumuler quitte a en crever. (J'extrapole largement là aussi j'avoue).

Il y a quelque chose dans le titre que je ne partage pas, c'est le mot stage.
Au risque de paraître prétentieux (au fonds je m'en fout en peu...), je préfère penser et dire que je transmet un enseignement plutôt que j'anime un stage. C'est peut être jouer sur les mots mais cela fait sens pour moi.

Un enseignement c'est le résultat de l'évolution de celui qui le transmet, ce sont ses heures de réflexion, ce sont les enseignements reçus avant, ce sont des expérimentations, bref c'est le résultat de toute une alchimie qui ne peut être rendu qu'à travers la rencontre avec un enseignant au sens noble du terme.
On peut bien sûr dégrossir la chose à travers la lecture de bouquins mais rien ne remplace la rencontre avec l'auteur.

Dans ce siècle de matérialisme on veut tout, tout de suite sans apprendre à laisser faire le temps. Et en plus, on veut le polycop du "stage", comme à l'école. J'ai moi même suivi des enseignements au cours desquels l'enseignant précisait qu'il dispensait un enseignement oral (c'est à dire pas de documents), sur le coup c'est vrai que j'aurais bien aimé un écrit, mais je n'avais qu'à prendre des notes et puis j'ai fini par comprendre le sens du mot enseignement. Il y a des choses qui passent au delà des mots, comme une initiation que l'écrit ne peut transmettre.

Je ne rejette pas les livres bien sûr, il faut se tenir au courant, j'en ai une dizaine concernant la géobiologie. Je n'adhère pas à tout ce qui est écrit, j'ai l'habitude de dire que "j'achète" 50%, 60% voire plus du contenu d'un livre.
Et puis il y a des idées, des concepts que je "n'achète pas", ce qui ne veut pas dire que j'ai raison pour autant.
Bref, vous voyez l'idée.
A+

Je suis d'accord. Le mot stage possède une connotation péjorative pour moi, comme si on voulait acheter des points pour son permis. Je préfère largement le mot session et la notion de maître.

La session peut prendre différentes formes. Nous aurons :

- la session d'initiation, l'approche, le commencement de l'enseignement
- la session d'enseignement, vulgairement le stage.
- la session d'information, la conférence.
- la session pratique, les TP.
- la session de partage d'expérience, le colloque.

Mais bon, on va dire que "stage" c'est plus pratique. Et c'est vrai qu'à l'heure actuelle, c'est le mot maître qui a pris cette connotation péjorative et c'est bien dommage. Je suis fière d'avoir eu plusieurs maîtres dans ma vie, et même si je ne suis pas d'accord avec eux sur certains points, je garderai jusqu'à la fin de mes jours une profonde admiration pour eux et un respect sans borne.

Le maître accompli doit être celui qui est devenu sage. Au lieu de maître de stage, on devrait dire maître de sagesse. C'est à dire, comme l'a écrit Lao Tseu :

Il admoneste sans blesser,
Conseille sans vexer,
Redresse sans contraindre,
Éclaire mais n'éblouit pas.

Je sais, je me répète, mais je trouve ça primordial.

L'accès à la connaissance se fait en solitaire. L'accès au savoir par un enseignement. L'enseignement peut conduire à la connaissance. Vous me suivez ?

Merci Le Bateleur, pour l'exposé de ce point de vue.

Citation :

Et en plus, on veut le polycop du "stage"...

Pour ma part, je fournis toujours un recueil du contenu de mes stages.

C'est le résultat des mes propres expériences :

En effet, je me souviens encore de quatre stages de Géobiologue, où le manuel remis à la fin, ne contenait rien des détails importants des diffèrentes pratiques. À la place une belle fleur était imprimée sur le manuel, indiquant par là que l'important était développé oralement par l'enseignant.

Or, ce qui semble parfois évident lors de l'explication peut devenir parfaitement obscure une ou deux années plus tard.
Le stagiaire, devant une telle pratique se trouve devant un choix difficile : copier au fur et à mesure qu'il entend, ou, écouter l'enseignement afin de bien comprendre.

En passant, je félicite ceux qui font les deux en même temps : ce n'est pas mon cas.

Autre expérience
C'est un stage de cinq jours très intensif, relativement cher, avec 30 stagiaires...

Nous sommes prévenus qu'il ne sera, malheureusement, pas fourni de manuel.

Il est dit beaucoup de choses, toutes aussi importantes les unes que les autres, concernant les pratiques médicales de Paracelse, mais il est impossible de tout recopier... Je fait des photos, autant que possible du tableau de papier... ("paper board" pour ceux qui ont des difficultés avec la langue française)

L'enseignant, qui est très brillant, explique que tous ses livres sont à disposition, pour retrouver le contenu du cours.... ILLUSION !

Après avoir acheté pour plus de 150 € de bouquins, force est de constater que cette semaine de stage, pour lequel j'ai fait 2000 km, ne permet pas de réelle expérimentation, faute d'un mémoire, qui redonne dans le détail, les pratiques exposées.

Je ne souhaite pas que mes stagiaires aient le même genre de déception, alors je fourni un recueil.

madame_dulac a écrit:

Je suis d'accord. Le mot stage possède une connotation péjorative pour moi, comme si on voulait acheter des points pour son permis. Je préfère largement le mot session et la notion de maître.

La session peut prendre différentes formes. Nous aurons :

- la session d'initiation, l'approche, le commencement de l'enseignement
- la session d'enseignement, vulgairement le stage.
- la session d'information, la conférence.
- la session pratique, les TP.
- la session de partage d'expérience, le colloque.

Mais bon, on va dire que "stage" c'est plus pratique. Et c'est vrai qu'à l'heure actuelle, c'est le mot maître qui a pris cette connotation péjorative et c'est bien dommage. Je suis fière d'avoir eu plusieurs maîtres dans ma vie, et même si je ne suis pas d'accord avec eux sur certains points, je garderai jusqu'à la fin de mes jours une profonde admiration pour eux et un respect sans borne.

Le maître accompli doit être celui qui est devenu sage. Au lieu de maître de stage, on devrait dire maître de sagesse. C'est à dire, comme l'a écrit Lao Tseu :

Il admoneste sans blesser,
Conseille sans vexer,
Redresse sans contraindre,
Éclaire mais n'éblouit pas.

Je sais, je me répète, mais je trouve ça primordial.

L'accès à la connaissance se fait en solitaire. L'accès au savoir par un enseignement. L'enseignement peut conduire à la connaissance. Vous me suivez ?

j'adhère à 100% !

madame_dulac a écrit:

L'accès à la connaissance se fait en solitaire. L'accès au savoir par un enseignement. L'enseignement peut conduire à la connaissance. Vous me suivez ?

yes.
et dans les domaines qui nous intéressent sur ce forum, y'a un maître accessible à tous, gratos : la nature elle-même...
non si, ça peut faire cucu écrit comme ça, pourtant...
se rendre soi-même (autrement dit c'est déjà une démarche) en forêt ou autre, haut ou petit lieu, "en quête", ben ça marche aussi...
évidemment on ne comprend pas forcément tout tout de suite, ça demande parfois du boulot ensuite...

sur ce, bon prèm' à tous.

Bonsoir,

Stage ? session ?, séminaire ? cours ? on joue sur les mots.

L'important, quelle que soit l'étiquette, c'est qu'il y ai la transmission d'un savoir. Un formateur, un enseignant, (je réfute opiniâtrement l'appellation de maître) a pour mission de donner, de transmettre une connaissance, un savoir qui lui vient souvent d'autres enseignants, en chair et en os ou issus de la nature comme le dit nd 44 et comme le disait Bernard de Clairvaux.

Un formateur n'est qu'une courroie de transmission, une bande transporteuse sur laquelle il aura placée son savoir, son expérience, sa connaissance de certaines choses plus ou moins occultes dans le domaine qui nous intéresse.

Nous sommes à une époque où notre cerveau est encombré d'informations fugitives, amplifiées, distordues et souvent inutiles car éphémères ou futiles. Il n'a souvent que peu d'espace pour enregistrer ce qui est enseigné, surtout si cet enseignement est concentré (ce qui est le cas de mes stages). C'est alors qu'un support devient fort utile. Je trouve pédant et prétentieux l'enseignant qui ne donne pas de polycopies et renvoi sur des livres (ceux qu'il a écrits) incomplets sur bien des points. Il est dit que le cerveau ne retient que 20 % de la leçon quelques jours après ...

Ils font partie de ces enseignants qui on peur de perdre une partie du pouvoir qu'ils exercent sur leurs élèves stagiaires. Ils seraient malades de frustration si un élève venait à les dépasser et le faisait savoir. Et pourtant, le but de tout de tout enseignant ne devrait-il pas d'être dépassé un jour par un élève ?

Cela dit, il ne faut pas généraliser. Il y a des formateurs, des transmetteurs de savoir et connaissance qui font humblement leur boulot, sans clairons ni trompettes (la publicité) qui fournissent tous les supports de cours demandés et écoutent leurs élèves pour les guider individuellement. ll y en a qui on la soif du partage, et j'espère être de ceux là. D'ailleurs , je commnce par partager ma soif :

Moi qui ai eu le bonheur de suivre tes 3 stages ou 3 formations ou 3 sessions ou 3 ce qu'on veut de Bebel, je veux simplement dire que ce fut un moment de rencontre, de partage, d'échange entre un maître et ses "stagiaires" qui a permis à chacun de nous, suivant son niveau d'acquérir une somme de savoir doublée d'exercices pratiques sur le terrain et que les fascicules fournis permettent ensuite de remettre en oeuvre.
Jamais un livre aussi bien écrit qu'il soit ne permettra cette symbiose entre formateur et éléves.
Merci Bébél,
Schorl

Bonsoir,

Hâte de pouvoir assister (un jour j'espère) à un stage de Maître Bebel =)

Bebel a écrit:

Bonsoir,

Stage ? session ?, séminaire ? cours ? on joue sur les mots.

Au contraire, c'est en jouant sur le mots, en les faisant chanter qu'on peut le mieux traduire notre pensée.

Bebel a écrit:

Je trouve pédant et prétentieux l'enseignant qui ne donne pas de polycopies et renvoi sur des livres (ceux qu'il a écrits) incomplets sur bien des points. Il est dit que le cerveau ne retient que 20 % de la leçon quelques jours après ...
Ils font partie de ces enseignants qui on peur de perdre une partie du pouvoir qu'ils exercent sur leurs élèves stagiaires. Ils seraient malades de frustration si un élève venait à les dépasser et le faisait savoir. Et pourtant, le but de tout de tout enseignant ne devrait-il pas d'être dépassé un jour par un élève ?

Sans vouloir polémiquer, je trouve ces propos excessifs et inutilement agressifs. Les enseignants qui m'ont le plus marqué font justement partie de ceux qui ne donnent pas (ou peu) de polycop de leurs interventions, je cite Patrick Drouot, qui m'a enseigné le travail en état modifié de conscience, Raphael Payeur, que j'écoute toujours avec plaisir sur les CD qu'il diffuse ou lors des conférences qu'il donne en France, le petit père Jean qui m'a enseigné le magnétisme. Ce dernier me disait d'ailleurs lors de nos rencontre individuelles que souvent ce qu'il transmettait pouvait se passer de parole (je pourrais développer mais ça prendrait un peu de temps).
Tous, je dit bien tous, n'ont aucun problème avec l'évolution de leurs élèves et ne sont en aucun cas "malades de frustration si un élève vient à les dépasser" c'est je pense leur souhait profond.

Bon, je parle de ceux que je connais et pour ma part, je n'attends pas que mes propres stagiaires aillent plus loin que moi, car c'est exactement ce qui va se passer pour certains, pas besoin de faire un credo du "formateur" faussement modeste, certains iront de toute façon plus loin que moi et d'autres pas, c'est la vie.
Je reprendrai le fil de cet échange sympa pour parler de pédagogie car c'est un champs d'exploration très intéressant.
A+

Citation :

Jamais un livre aussi bien écrit qu'il soit ne permettra cette symbiose entre formateur et éléves.
Merci Bébél,
Schorl

C'est évident, les rapports humains ont un rôle particulier dans l'apprentissage. Mais un bon livre a aussi certains avantages :

il permet de se "positionner" : ai-je envie ou non d'aller plus loin dans ma démarche d'apprentissage ?

il permet de réfléchir à tête reposée, de prendre du recul, avant ou après une session "live"

il permet de transmettre un savoir dans le temps et l'espace.

en plus c'est très agréable, le soir, au coin du feu

Schorl a écrit:

Moi qui ai eu le bonheur de suivre tes 3 stages ou 3 formations ou 3 sessions ou 3 ce qu'on veut de Bebel, je veux simplement dire que ce fut un moment de rencontre, de partage, d'échange entre un maître et ses "stagiaires" qui a permis à chacun de nous, suivant son niveau d'acquérir une somme de savoir doublée d'exercices pratiques sur le terrain et que les fascicules fournis permettent ensuite de remettre en oeuvre.
Jamais un livre aussi bien écrit qu'il soit ne permettra cette symbiose entre formateur et éléves.
Merci Bébél,
Schorl

Moi aussi, moi aussi je te remercie Bébél, après avoir suivi ton enseignement j'ai franchi une porte en plus de celle de la confiance dans la réalité de mon ressenti, de mes mesures et de mes recherches. Je n'aurais jamais trouvé ça dans un livre. Libérations dans tous les sens du terme.
Merci et a bientôt.