Le détachement

Le sujet sur Elenin a été divisé afin de poursuivre sur le thème du détachement, que je trouve aussi important. MD

madame_dulac a écrit:

Ouais, tu vois, moi, je suis ardente dans le détachement.

Oui, c'est très ardent le détachement.
En fait, c'est un truc qui donne beaucoup plus de goût à tout, je trouve. Comme on crispe plus sur rien, tout devient plus doux, plus subtil, on découvre plus d'aspects à tout. Plus de potentiels. Plus de vibrations. Moins denses, les vibrations, mais plus, bien plus nombreuses.

...quand on est dans le détachement. Des fois. Et ça arrive de plus en plus souvent, je trouve.

Ayla a écrit:

En fait, c'est un truc qui donne beaucoup plus de goût à tout, je trouve.

C'est comme la bouillante eau. Ça donne un exquis goût à tout.

Ayla a écrit:

madame_dulac a écrit:

Ouais, tu vois, moi, je suis ardente dans le détachement.

Oui, c'est très ardent le détachement.
En fait, c'est un truc qui donne beaucoup plus de goût à tout, je trouve. Comme on crispe plus sur rien, tout devient plus doux, plus subtil, on découvre plus d'aspects à tout. Plus de potentiels. Plus de vibrations. Moins denses, les vibrations, mais plus, bien plus nombreuses.

...quand on est dans le détachement. Des fois. Et ça arrive de plus en plus souvent, je trouve.

Bonjour,
je vous lis et c'est tellement cool que j'ose à peine y mettre mon grain de sel, ce détachement ardent (j'aime bien le terme) je suis d'accord, çà n'empêche pas de vibrer bien au contraire, moi je vibre à en pleurer tellement c'est fort rien qu'à écouter les oiseaux me foutre le bordel à 6 h du mat. à regarder le vent dans les arbres, les fleures sur la terrasse les haricots qui pointent le bout de leur nez, et puis là maintenant y'a un piaf qui fait un bruit de klaxon de vélo, je sais pas ce que c'est que ce volatil mais c'est trop drole.
en fait ce détachement c'est plutôt une fusion je pense avec tout ce qui est en corrélation avec ce qu'on est en dedans, une sorte d'osmose.
moi je me suis jamais sentie aussi humaine que depuis que je suis dans cet état et pour moi c'est tout nouveau.
ce qu'il y a d'un peut perturbant c'est peut être le détachement que je ressent de plus en plus envers les personnes que je ne comprends plus, j'ai pas envie de faire l'effort comme avant , parce que je sais que çà ne sert plus à rien, là oui on pourrait avoir un oeil critique, mais en fait je m'en fous, pas de culpabilité, le truc géant qui risque de nous tomber sur la gueule et bien peut être que c'est nous qui l'avons inventer, depuis le temps qu'on nous parle d'apocalypse c'est un peut comme si on nous avait mis une date limite de consommation sur le front, on peut peut être modifier l'histoire , on alors Ayla a raison on est peut être immortelle .
et même pas mal.
je vis l'instant et les microsecondes moi alors pour l'instant ça va.
cet état je me dis que c'est peut être un truc de fille je sais pas.
amicalement
Quartz

madame_dulac a écrit:

Ayla a écrit:

En fait, c'est un truc qui donne beaucoup plus de goût à tout, je trouve.

C'est comme la bouillante eau. Ça donne un exquis goût à tout.

Il est, n'est-il pas ?


Oui, Quartz, totalement ça.
Moi, j'avance comme le mec qui tombe du 450e étage, et à tous les étages, on l'entend dire : "Jusque-là, ça va".
Et c'est d'un jouissif !
"Je vis l'instant et les microsecondes", ouiiiiiiii, trop ça !

Ayla a écrit:

Il est, n'est-il pas ?

Je dis : c'est un morceau de chance, secouons-nous les mains.

Citation :

ce qu'il y a d'un peut perturbant c'est peut être le détachement que je ressent de plus en plus envers les personnes que je ne comprends plus, j'ai pas envie de faire l'effort comme avant , parce que je sais que çà ne sert plus à rien, là oui on pourrait avoir un oeil critique, mais en fait je m'en fous, pas de culpabilité

Et ça fait du bien, avoue le..Ce detachement là, ce n'est pas "je m'en fous", mais " ok, je ne marche plus, je m'éloigne, mais ça ne signifie pas que je ne vous aime plus"..
Ce qui me surprend, c'est le fait de ne plus m'inquiéter...( et pourtant,, comme anxieuse, je te dis pas..)
Ce detachement là, je le savoure..
Et le chant des "oiseaux -trompettes" ou klaxon, je connais bien...comme les étoiles à 3h du mat, dans le jardin..Ou le cri d'une chouette, une famille de herissons qui trottine , et les abeilles plein pot (oui, il y en a en ce moment)..
Comme si on voulait tout emporter avec soi...

en plus je me rends compte que tout arrive lorsqu'on est dans cet état, parce que comme tu le dis on ne retient rien, on ne controle rien, et hop, çà tombe .
un petit rien devient une fête, mes voisins doivent penser que je suis une vieille tarrée je me paye une franche rigolade tous les jours pour rien.
maintenant peut être qu'on se marre tant qu'on peut , comme si c'était histoire de dire profitons en encore tant qu'on peut.
mais là j'y pense pas longtemps et je retourne dans mes microsecondes.
trop bien...
Quartz

Hélène a écrit:

Citation :

ce qu'il y a d'un peut perturbant c'est peut être le détachement que je ressent de plus en plus envers les personnes que je ne comprends plus, j'ai pas envie de faire l'effort comme avant , parce que je sais que çà ne sert plus à rien, là oui on pourrait avoir un oeil critique, mais en fait je m'en fous, pas de culpabilité

Et ça fait du bien, avoue le..Ce detachement là, ce n'est pas "je m'en fous", mais " ok, je ne marche plus, je m'éloigne, mais ça ne signifie pas que je ne vous aime plus"..
Ce qui me surprend, c'est le fait de ne plus m'inquiéter...( et pourtant,, comme anxieuse, je te dis pas..)
Ce detachement là, je le savoure..
Et le chant des "oiseaux -trompettes" ou klaxon, je connais bien...comme les étoiles à 3h du mat, dans le jardin..Ou le cri d'une chouette, une famille de herissons qui trottine , et les abeilles plein pot (oui, il y en a en ce moment)..
Comme si on voulait tout emporter avec soi...

oui çà repose on peut dire cela, on se rends compte de toutes ces années con sacrées à se stresser, serrer les fesses , tendre le dos tellement on a peur qu'il nous tombe une merdouille sur le coin du nez, en plus on craind pas que pour notre pif mais bien souvent pour celui du voisin.
et là ben OUF, c'est les vacances.
c'est un peut comme si on nous disait ou on se disait, ben c'est bien ma grande t'as fais ton boulot , tu peux prendre ta retraite, pour le reste laisse faire ceux qui savent ou qui peuvent encore.
et puis c'est étrange , vous avez pas constater un truc, un de plus, les couleurs là dehors, et bien elles ont changées, c'est plus lumineux , même par temps couvert.
peut être un voile en moins .
en tout cas c'est bien d'être plusieurs dans le même état, dommage qu'on soient éloignées parce qu'on se boirait un coup à la santé de la planète et du cosmos et de nous tiens
Quartz

Concernant les couleurs et la luminosité, sur un autre site quelqu'un disait que le soleil vire au blanc, et que par après il allait virer bleu ! Perso çà pique les yeux, j'ai pas pas su vérifier s'il est plus blanc^^.

Sinon tout est de plus en plus cool pour ceux qui se laissent guider, je vois pas pourquoi çà serait pas le cas concernant ces planète ou météorites qui arrivent. Cela sera peut-être un beau spectacle comme on en voit dans les films, par exemple avatar ou autre où l'on voit de grosses planète en levant les yeux au ciel.

COmme dit GW : "Ben je trouverais ça tellement con d'être venu là avec tellement d'amour pour la vie juste pour assister à une éradication en règle !!!

nan c vrai !"

Pour revenir au détachement, juste un morceau de vie :

Nous descendons chez une amie à Lyon. Je conduis. On me dit de passer par Vaise, OK, pas de souci. Je me retrouve sous Fourvière. Bon, ça peut arriver. Je me gare. Je prends la boutanche, et marche sur le trottoir pour aller au porche d'entrée de l'amie en question. Au bout d'un moment, je sens que quelque chose cloche. Je me retrourne, tout le monde mort de rire. Je connais par coeur l'entrée, ben j'étais 25 m plus loin. J'ai fait un "tout droit". C'est pas que je suis tête en l'air, ce qui pourrait transparaitre de ces faits.

Ça n'a aucune importance, alors j'imprime plus. Et ça me fait rire. Et je m'en fous. Mais d'une force. La peur, ça fait longtemps que je m'assois dessus.

Le détachement prend pas mal de formes différentes. Mon papa parle de la mort d'Oussama. Je le regarde, et je lui souris. Je sais que ça ne sert à rien de lui expliquer. Pas de colère, c'est juste mon papa à moi, avec ses croyances.

Une grosse tuile sur la tronche. Bon, on est encore humains, je ressens quelques jours mon émotionnel à donf, ça me fait pleurer, appeler au secours. Une semaine plus tard, le détachement se fait sentir. Je sais que les émotions que j'ai reçues étaient naturelles, mais elles sont passées à une vitesse grand V. Ce qui habituellement aurait pris au moins plusieurs années de travail s'est fait en quelques jours. Cet émotionnel passé, j'ai pu analyser tranquillement mes sentiments.

Je suis agoraphobe depuis pas mal de temps. Je savais pas pourquoi. Je sais maintenant. Ce n'est pas que je n'aime pas les autres, qu'ils me font peur. C'est juste que je prenais leurs émotions en pleine tronche. Le détachement m'a permis de comprendre.

On se retrouve plus haut, plus loin, en vision panoramique.

Putain, ça va vite, non ?

Moi je dis : c'est réellement un morceau de chance. Ça conforte aussi l'idée de Calleman sur le fait que nous mettons 18 jours à comprendre les choses que nous avons mis 20 ans, puis 350 jours à comprendre avant...

Ah oui, et pis les couleurs qui changent... J'avais remarqué que toutes les couleurs passaient à l'argenté il y a quelques années déjà... Par exemple, la forêt de chênes devant moi, verte en temps normaux, prends des allures de Lothlórien...

Oups scusez, j'avais répondu ici en croyant lire la suite de l'autre sujet en cliquant dans les nouvelles réponses.

Sinon je trouve aussi, concernant les trécéna du calendrier maya que çà va vite et je pense qu'en fait y a pas trop le choix d'être détaché, sinon on se "ferait bouffé" tellement çà vite. En étant détaché, je suis spectateur et les réponses à ce qui se passe émotionnellement viennent toutes seules et la compréhension aussi. Par contre des fois çà fait bizarre d'être détaché, j'ai un peu l'impression de ne plus trop être participatif aux relations sociales dans certains moment, et des fois les gens attendent une réaction de ma part et je suis là à les regarder en souriant bêtement parce que j'avais pas pris part intérieurement au délire qu'il soit positif ou négatif. Et donc sur le moment quand je remarque çà, ben je suis confus, car d'un côté un truc dit je me sens bien, mais d'un autre côté çà dit c'est pas normal l'autre va trouver çà bizarre. Enfin je sais pas si c'est compréhensible. Si bien que des fois je me dis que dans 2-3 mois, les gens qu'on n'a pas vu vont changer aussi de leur côté si vite qu'on ne les reconnaitra plus dans leur façon d'agir/de parler.

madame_dulac a écrit:

Ayla a écrit:

Il est, n'est-il pas ?

Je dis : c'est un morceau de chance, secouons-nous les mains.

Mon pilum est plus fort que votre sternum ...



A ce sujet, étant British, j'ai toujour rêveé lire cet Astérix en Anglais : anybody ? Tu parles de 3e degré !!!

Bises aux Falballa,
Rup

PS : au sujet des couleurs, Mame, je suis entièrement d'accord. Pour moi, c'est plutôt la qualité de la lumière, sa transparence, quasi ... cristalline ?

ben là je regardais le ciel et je suis dans le rose parme.

Ah ben oui, bonne idée de partager sur le détachement !
Ça me fait voir que je ne fais que balbutier, je suis une débutante du détachement.

Et je me rends compte que je suis une grégaire à donf. Si vous vous détachez, les copains, je détache avec vous ! Pas envie de faire cavalier seul, moi. J'aime trop les autres.

M'en fous où on va, mais on y va ensemble.

"C'est un joyeux bon garçon, un germain breton, mais il ne faut pas le secouer, même s'il le demande"

Si, si, les couleurs, woah, parfois, c'est fluorescent. Trop beau.
Et le soleil blanc, ça fait des années. Non mais à 17 heures en hiver, un soleil encore haut dans le ciel et brillant comme en été y'a quelques années ! Et la nuit, il ne fait plus jamais nuit noire. Des étoiles en hiver comme en août sur un plateau dégagé. Des fois, je lève le nez, et j'ai l'impression de la façade d'un immense building avec plein de gens derrière ces lumières allumées.

Ben écoutez, moi, le détachement, c'est selon.

Il est un fait qu'à partir du moment où tu ne crois pas une seconde au faux certificat de naissance de Barrack Oussama ou à la mort d'Obama beine la laine et ce genre de choses, forcément ça met une sacré distance avec plein de choses qui sont moins signifiantes bien que du même akabi (akaba ?), mais qui sont des thèmes sur lesquels il plait à la majorité d'avoir encore des partis à prendre ; les élections de 2012 (comme si le peuple avait encore sa voix à faire entendre dans des urnes pré-programmées), la sortie du nucléaire (comme si on nous demandait notre avis), etc, etc ...

Les médias nous renvoient de la société humaine une image tellement conne, affligeante ... , image que l'on peut croiser pour de vrai au hasard d'un guichet, en faisant nos courses ... tant d'esclaves du système qui te regardent d'autant plus haut qu'ils ignorent leur propre misère ou ont choisi de faire comme si ... tant d'énergie dépensée à donner le change, à maintenir dangereusement une façade qui cache de moins en moins ses propres ruines ...

Une société qui avance en marche arrière par rapport à l'histoire, qui piétinne toutes les conditions qui lui permettent d'exister tout en prétendant que c'est là qu'est son génie ... ouais, bof ... c'est vrai que c'est à se taper le cul par terre. Mais au bout d'un moment, on se lasse de se faire mal à nos fesses à nous quoi !

Il y a forcément un désintérêt qui s'installe.

En fait, ce que j'adore dans mon travail d'examen énergétique des personnes, c'est que ça me connecte aux vraies larmes, aux vraies aspirations des gens ... ça me connecte avec le "précieux" qui se tient au coeur de chacun et qui ne me déçoit jamais. Nous sommes tous beaux, grands, magnifiques ; et la plupart du temps, nous l'ignorons ou nous nous jugeons par rapport à des critères extérieurs qui n'ont rien à voir avec nous !

Alors oui, cela me fait, à l'inverse du détachement, un tissage de liens faits de fils d'or, et j'aime cette sensation de famille humaine ; j'ai l'impression de reconstruire le monde

Il suffit de lever le voile

bonjour,
ben moi depuis que je suis dans cet état, et bien les gens qui déconnent dans le mauvais sens, pour peut qu'il y ai un sens, je les rencontre plus et c'est plutôt reposant, par contre un seul regard suffit pour que je sache que quelqu'un croisé dans la rue ou une grande surface, pense idem , un sourire, un signe de connivence, des mots cles échangés à la va vite , comme l'autre jour cette dame qui me disait qu'au delà des fleures qu'on met dans notre jardin, nous batissions notre propre paradis, à notre image...c'est dingue tout de même .
et j'avais vraiment l'impression de la connaitre cette personne, je l'avais repéré de trés loin...
soigner quelqu'un, oui c'est trés intime, si un minimum des gens pourvaient prendre conscience de l'amour qui est donné au delà du geste, ils en seraient rouges de confusion.
mais en même temps lorsque les événements font en sorte que les gens ne viennent plus c'est pas pour rien, c'est qu'il faut passer à autre chose, peut être se reconstruire nous, afin d'avancer encore un peu.
amicalement
Quartz

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

Mame...
Tu sais comment je te suis de près.
De très près.

Et alors c'est marrant, parce que je suis pile dans cet état d'esprit aujourd'hui. Envie de rien faire. Mais rien de rien, juste glander, bailler aux corneilles.

M'en fous de tout.
M'en fous si je suis foutue à la porte et que je me retrouve sdf, m'en fous.

Le grand boycott du "faire".

s'en foutre c'est toujours y penser un peu puisque c'est avoir volontairement une contre réaction à des choses qui nous emmerdent ... quoi que... bon, j'men fout aussi !
bon dimanche

madame_dulac a écrit:

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

c'est exactement ce que je pense, chercher une solution c'est prouver que le problème existe.
moi je dis depuis un temps que cet état pourrait bien nous rendre transparant et donc invisible , être du vent , être le souffle, être un monde à part entière dans un monde qui ne nous appartient plus.
Quartz

Citation :

Et alors c'est marrant, parce que je suis pile dans cet état d'esprit aujourd'hui. Envie de rien faire. Mais rien de rien, juste glander, bailler aux corneilles

ça tombe bien, c'est dimanche...

Ah ouais, mais même pas sortir, bronzer, discuter ou même manger.
Grave.

Quartz a écrit:

madame_dulac a écrit:

Et si le détachement.... était la solution pour le grand boycott ? Si on s'en fout de tout, plus de prise sur nous... Ça parait simpliste, mais les bonnes choses sont simples, n'est-il pas ?

Un bon foie gras, c'est juste 25 mn de cuisson et 5 mn de préparation. Faut juste un bon foie, un bon four, et plein d'amour pour ceux qui vont le déguster.

Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente. On va chercher parfois très loin des choses qui sont déjà là.

c'est exactement ce que je pense, chercher une solution c'est prouver que le problème existe.
moi je dis depuis un temps que cet état pourrait bien nous rendre transparent et donc invisible , être du vent , être le souffle, être un monde à part entière dans un monde qui ne nous appartient plus.
Quartz

Je me dit çà aussi depuis quelques temps. SI on transpose le détachement qu'on expérimente personnellement à une collectivité, çà ferait que tout le monde verrait une sorte de réalité identique à l'extérieur de soi sur laquelle s'appuyer, la vraie réalité en quelque sorte, et ne serait plus enfermé dans une implication personnelle à chaque instant. A partir de là il pourrait y avoir une cohérence et une vie communautaire paisible possible , bien que chacun garde une personnalité, celle-ci ne créerait plus de conflit d'intérêt comme on peut le voir actuellement.
Car quand on est dans ces moment de détachement, on n'a plus cette volonté de forcer les choses, ou la sensation de les subir. "Ce n'est pas un manque d'implication, c'est une implication différente" comme dit Madame Dulac. On fait en accord avec tout ce qui se passe, dans le sens où on accepte la réalité de l'instant en fait. On crée le futur depuis le présent, et non le présent depuis le passé. Si tout le monde fait comme çà, il n'y a plus de conflit, ou alors ce n’est plus vraiment un conflit vu qu'il y a détachement, et une solution émergera d'elle-même tout naturellement.

Et vu que ce détachement semble se faire tout seul sans avoir besoin de gros travail sur soi pour pas mal de gens d'après ce que je lis, je me dis que c'est peut-être ce qui se passera de plus en plus ... jusqu'au grand boycott

Woaaah, le rêêve !!!

Début sur cette discussion : https://energetiquementvotre.1fr1.net/t5934p540-seisme-au-japon#83256
...où je disais, Fukushima, c'est flippant, mais curieusement, plus c'est effrayant et moins j'ai peur.

Et c'est très agréable.

Pour autant, je ne fais pas rien. Je la maintiens, cette confiance, cette force, cette non-peur. Je l'installe en moi, je sens qu'elle est créatrice. C'est une victoire. Grâce à cet état, je peux accomplir ma journée dans le détachement. Et alors, je sens que je deviens créatrice.

C'est encore embryonnaire.
Pour l'instant, je m'occupe de ma vie. Je suis dans une situation matérielle coincée. Hébergée chez une amie au grand coeur, je n'ai qu'une envie : avoir mon coin à moi. Pour cela, il faudrait que je trouve un job, mes moyens ne me permettent pas un loyer. Je cherche. Mais je suis "dans la mauvaise tranche d'âge pour chercher du travail" (keskonri !)

J'ai tout de même entamé de très bonne volonté toutes les démarches ad hoc. Chômage, services sociaux, boutique de l'emploi, postulations tous azimuts. Au début, j'arrivais pas à être en accord avec ça, mais je l'ai fait quand même, histoire de me dire que si ça ne marche pas, au moins, ce n'est pas parce que je fais rien.

Et puis lentement, la certitude s'est installée : je ne rentrerai pas dans ce système qui n'existe déjà plus. D'ailleurs, la nana des services sociaux a voulu créer une fiche pour moi dans sa base de données, trois fois ça a planté. Elle a fini par prendre mes coordonnées à la main. (Keskonriencore !)

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est une évidence : quelque chose d'autre arrive, je ne sais pas encore quoi. Je sais que je dois rêver grand et culotté, et que ce sera encore timide par rapport au possible qui arrive. Je travaille donc à péter mes barrières mentales et à visualiser ce que je n'ose plus rêver (— c'est dur, c'est plein de courbatures, mes rêves !).

Mes journées sont alors très ambiguës. Par défaut, je travaille comme à l'accoutumée pour tenter de faire venir l'argent, et en même temps je visualise qu'au 1er juillet, j'aurai mon chez moi. J'ignore encore à quoi il ressemblera, je rêve toujours de la grande maison communautaire avec des gens de la famille lumineuse, ou le village Schtroumpf où chacun a sa case, et on fait plein de trucs ensemble quand ça nous chante, mais je rêve aussi d'un bonnard studio, neuf, dans un lotissement sympa dans la verdure, je ne sais pas trop. Je garde mes intentions à l'esprit, je tâche de les clarifier tous les jours un peu plus, et je fais ce que j'ai à faire, usant la journée avec ma routine et cultivant cette non-peur, car je sens bien que c'est précisément cette énergie-LÀ qui créé ce qui s'en vient.

C'est une énergie nouvelle, jamais encore ressentie. C'est au-delà de la confiance, de l'assurance, c'est …l'unité. Un avec le tout. C'est parce que j'arrive à vibrer à l'unisson avec l'univers que je peux demander ce que je veux. Une fois que je suis dans cette vibration, c'est comme si j'entrais dans un supermarché grandissime et que je puisse me servir à tous les étalages sans restriction. Il me suffit d'imaginer ce que je veux pour que ça se matérialise devant moi. Et pas de caisse, tout est gratosh.

Chais pas si je suis claire, mais en tous cas, c'est assez planant, comme sensation.
Rien que "même pas peur", qu'est-ce que c'est jouissif !!!!

Je me sens débutante pataude, j'ose pas trop tenter de demander haut et fort. C'est le genre : "euh... y'a quelqu'un? S'il-vous-plaît, est-ce que je pourrais avoir mon rêve le plus dingo?" Alors qu'il faut juste que j'ouvre la bouche pour demander d'une voix ferme et déterminée : "Un château en Espagne, sivouplê, avec un Prince très très charmant !"

Ben oui, je sais, c'est nul, comme rêve dingo. Je le disais bien qu'ils sont courbatus, mes rêves. Mais je fais de la gym !...