Bonjour les "Espéreurs" ! (doués d'espérance)
Ce que fut notre Planète
Notre Genèse fut tout de gaz et de feu.
Des millions d'années leur furent nécessaires
Pour que la matière arrive à se créer.
Ce n'était que fureur sur notre immense globe :
Remous gigantesques, éléments déchaînés
Qui, dans un long combat, cherchaient un équilibre.
Enfin tout s'apaisa dans un calme douteux.
Parmi les soubresauts, les souffles et les râles,
En vainqueur bien timide, une vie exista.
Elle proliféra ; jugeant les lieux propices,
S'offrit toutes formes en maître souverain,
Plantes et animaux, et sur mer et sur terre,
Elle sut se loger dans les moindres recoins.
Cependant que tout çà vivait la violence
Pour manger à sa faim, pour dormir quelque peu,
Un être s'ébauchait, plus doué que les autres.
L'Homme, à force de temps, réussit à parler,
Ensuite il inventa, puis trouva l'écriture.
Voulant réaliser ce qu'il imaginait,
Comme à tout positif un négatif existe,
Il fit tantôt du bien, tantôt il fit du mal.
Mais le bien qu'il faisait paraissait peu de chose.
L'Homme se sentait fort, voulait tout dominer.
"Cela est impossible !" Oh ! qu'à cela ne tienne !
Sa grande intelligence est là pour le servir.
De tout temps parmi nous, les guerres existèrent.
Certain jour, des savants créèrent un engin
D'un pouvoir effrayant, capable de détruire
Une ville entière, habitants et maisons.
Radical fut l'effet, les peuples s'inclinèrent.
Maintenant, l'ennemi était à la merci
D'un fou, d'un accident. Que trouver pour remède ?
Une autre puissance eut son engin meurtrier,
Et puis une troisième, enfin tous les pays.
Rien qu'un ne put suffire, il en fallut plusieurs.
Vouloir les dénombrer s'avérait utopique.
Les guerres n'étaient plus. Hélas ! nul n'espérait
Redécouvrir la paix ; l'inquiétude extrême
Gagnait tous les esprits, puis des peuples entiers.
Et par un phénomène aux causes disparues,
La haine des humains, vil désir concentré,
Explosa tout à coup, partout sur notre globe,
Ravagea la Planète exagérant la mort.
La Terre s'éloigna, ce fut irréversible,
De l'orbite vitale et, frissonnant soudain,
Craqua dans ses atomes, éclata dans l'espace.
C'est ainsi que prit fin l'ère de l'être humain
Qui commençait à vivre une immense culture
Mais ne sut modérer l'orgueil de son savoir.
La matière fut le tombeau de la vie.
Puisse n'être qu'une image utopique !
Bonne journée quand même
Nimos