- synapse38 a écrit:
- Ben moi je continue d'être d'accord
J'ai lu tous ces ouvrages un jour ou l'autre.
Et celui là! :
AVANT PROPOS
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Le radiesthésiste muni des seuls outils à sa disposition, son cerveau et son pendule, et qui trouve pratiquement n'importe quoi, a toujours excité mon admiration.
Vu de l'extérieur, ce genre de radiesthésie paraît être le fait d'individus qui connaissent tout ne sachant rien. « Et pourtant elle tourne» disait Galilée.
Et chaque jour des centaines de radiesthésistes font la preuve que «ça marche».
Il me semble toutefois qu'un radiesthésiste aurait une culture insuffisante de son art s'il se bornait au petit fait médical, à la recherche des objets perdus ou des meilleurs chevaux du tiercé.
Il se priverait d'un approfondissement des phénomènes qu'il aborde chaque jour et qui peuvent trouver une solution par une démarche d'allure plus scientifique que le jeu des demandes et des réponses faisant appel à l'intuition.
Prenons un exemple, celui des ondes dites nocives.
On a disserté, écrit, discuté, déblatéré là-dessus pendant des décennies sans que ce petit jeu des demandes et des réponses ait abouti à autre chose qu'à faire dépenser de la salive et du papier.
On a pu tout de même trouver une solution rationnelle d'ordre général parce que ce phénomène aux aspects divers a un caractère commun: la distorsion d'un champ à composantes électriques et magnétique qu'on ramène à la normale en suivant un principe unique aux modalités d'application diverses.
Cela a abouti parce que des chercheurs ont retrouvé le phénomène des ondes de forme et que d'autres ont suivi.
Mais beaucoup de radiesthésistes ont été rebutés parce que ces fameuses ondes de forme ont été présentées sous un voile pseudo-scientifique coloré d'un vocabulaire quasi hermétique à la plupart.
Toute technique demande un effort de compréhension au début: des faits spéciaux exigent mots adaptés.
Comme n'importe quelle autre technique, celle des ondes de forme n'a pu échapper à la création d'un vocabulaire ni se dispenser de chausser les bottes d'un langage à allure scientifique, même si ce langage heurte parfois les oreilles des puristes.
Que cela ne vous effraie pas. Les faits, eux sont simples.
Ce qui suit est un effort pour vous introduire en douceur dans le domaine des ondes de forme en mettant à votre portée un certain nombre d'expérience.
Une fois «au parfum », vous lirez avec profit et intérêt ce qui vous a paru incompréhensible a première vue et vous à repoussé.
Initiation à la réalité des ondes de formes - Jean de La Foye
2DES BASES DE DEPART
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Il faut bien commencer par le commencement.
Les ondes de forme, dans leur sens restrictif d'émissions dues à des formes géométriques indépendamment du matériau ont été retrouvées en tant que telles dans les année trente par deux radiesthésiste confirmés et curieux, Mr Chaumery et de Belizal, qui ont choisi cette appellation.
Après des millénaires d'oubli de ce qui, dans un lointain passé, formait la base d'une science quasi Sacrée, il y avait eu déjà des précurseurs contemporains comme Bovis, lequel avait découvert le pouvoir momificateur de la pyramide et l'influence des formes, mais sans les expliquer, Turenne aussi avait effleuré le problème.
Mr Chaumery et de Belizal, eux ont appréhendé systématiquement le fait et ont cherché comment l'analyser.
Ils y sont parvenus par le biais des couleurs d'où découle encore ce qu'on appelle le «spectre» à dénomination de couleurs des ondes de forme, même si ces «couleurs» correspondent à des phénomènes très différents. Il s'agit, après tout, d'une convention qui peut tromper le non prévenu. Prévenu, vous l'êtes désormais.
Voici comment ces Messieurs ont commencé l'aventure des ondes de forme et comment vous pourrez répéter leur démarche initiale si vous avez autant de patience qu'eux.
L'expérience de base, les couleurs sur la sphère:
Vous posez une boule en bois naturel ni peint, ni verni, sur un petit piédestal étroit. Celui de Mr Chaumery était une loupe d'horloger. Une boule de jeu de croquet convient après l'avoir rendue à son état de bois naturel avec du papier abrasif.
Dans la main libre, vous tenez une tige de cuivre limée en pointe à un bout, ce que les radiesthésistes appellent une pointe chercheuse (1). La pointe en contact avec la boule et vous balancez un pendule sphérique d'une couleur vive de votre choix- (vert excepté: c'est un pôle fixe) en face du bout non épointé de la tige.
Vous promenez la pointe sur la boule et, à certaines localisations de la pointe, le
pendule réagit. Vous marquez ce point d'une petite croix au crayon.
Vous prenez votre courage à deux mains, déplacez la boule en un sens quelconque
sur son support et continuez votre travail de repérage.
Ne vous crispez pas. Marquez les points que vous croyez avoir trouvés. Si vous vous trompez, la terre ne s'arrêtera pas de tourner.
Lorsque vous aurez exploré votre boule sur toute sa surface, vous allez faire le recensement des points.
(1) La pointe chercheuse est plus sensible si, à mi-longueur, on l'entoure d'un solénoïde en fil de cuivre nu en sens positif (inverse du tire-bouchon) et isolé de la tige par un diélectrique (ruban adhésif cellulosique).
Initiation à la réalité des ondes de formes - Jean de La Faye
3Si vous les avez trouvés en alignement parfait, ou bien vous êtes un super as, ou bien compte tenu des premiers points que vous avez marqués. Vous avez été victime d'autosuggestion. Il est nettement plus normal de constater des écarts par rapport à une ligne générale inconnue à l'avance.
Cette ligne générale, en l'occurrence est une spirale entre deux pôles fixes et, je vous le dis par expérience, il faut beaucoup de points pour la trouver et pas mal de répétitions pour la définir avec une suffisante précision (fig. 2).
Une difficulté s'ajoute: vous devez tenir compte du fait que l'ensemble des spirales correspondant aux diverses couleurs suit la rotation du soleil dans une journée de vingtquatre heures autour de la ligne fixe des pôles. Il faudra vous y reprendre à la même heure chaque jour si vous voulez retrouver vos couleurs à la même place que la veille.
Je vous le dis bien franchement: ce n'est pas un exercice pour radiesthésiste débutant et, si vous l'êtes, vous pourrez le sauter. Mais, si vous le réussissez, vous aurez acquis un excellent entraînement pour la suite, car les repérages sont monnaie courante en recherche d'ondes de forme.
Aussi, permettez-moi de vous faire connaître une méthode moins crispante que celle qui utilise la pointe chercheuse. Elle est plus rapide et presque aussi précise (fig. 1).
Vous explorez la surface de la boule avec un petit cylindre en plastique, de ceux qui servent à enrouler les rubans adhésifs transparents. Vous en tenez la base à un on deux centimètres de la surface et parallèle à celle-ci. Lorsque votre pendule commence à réagir sur l'axe du cylindre, vous cernez une région que vous faites passer au sommet de la boule en tournant celle-ci. Cela vous permet de promener tranquillement le cylindre sur la sphère et de l'y laisser tenir seul lorsque vous aurez cru localiser le point cherché au centre du cylindre. Vous marquez ce centre d'une croix au crayon.
Vous avez maintenant tout loisir de laisser votre cylindre reposer au sommet de la sphère et de voir si «ça tient» au pendule. Sinon, vous déplacez légèrement le cylindre jusqu'à l'obtention d'une réaction franche et constante du pendule à la verticale
Une propriété du cylindre est de faire passer sur son axe la «couleur» arrachée à la surface explorée. Même si vous n'avez pas opéré vous-même et vous êtes contenté de lire, j'espère m'être fait comprendre.
Il faut bien vous pénétrer de ces débuts pour assimiler la suite malgré une évolution désormais rapide de la question entre les mains de scientifiques de haut niveau. Evolution qui risque d'en décoller une partie vers des hauteurs inaccessibles à la plupart d'entre nous,
Ce n'est pas parce qu'il y a eu de grands mathématiciens qu'il faut se dispenser d'apprendre les mathématiques à son propre niveau. Il en sera ainsi des ondes de formes. C'est un outil trop utile au radiesthésiste pour qu'il puisse le laisser tomber de gaieté de coeur.
Revenons à nos moutons et continuons d'explorer la sphère.
Initiation à la réalité des ondes de formes - Jean de La Foye
5POlES - MERIDIENS - EQUATEUR
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Les recherches de couleurs nous ont donné une idée des localisations de certaines vibrations sur une surface géométrique, mais, avouons-le, avec l'impression d'un désordre où toutes les spirales se mélangent un peu, pour peu que les couleurs de nos pendules soient plus ou moins nuancées.
Tendre vers un peu de stabilité ne nous fera pas de mal.
La sphère a tout de même deux points fixes qui sont la conséquence de la polarisation naturelle du bois lors de sa croissance. C'est déjà un soulagement. Ces deux points que nous appelons pôles à la suite de Mr Chaumery et de Bélizal sont faciles à trouver par un radiesthésiste entraîné, un peu moins par un débutant, mais non inaccessibles. Il faudra d'ailleurs que ce dernier s'habitue à ce genre de sport.
Promenant le petit cylindre sur la boule, on trouve:
1) Un pôle qui fait répondre positivement le pendule neutre et aussi le pendule vert. Les auteurs l'ont appelé «vert positif» en toute logique.
2) Un pôle qui fait répondre négativement le pendule neutre et ne correspond à aucune couleur connue. Par opposition au précédent, il est devenu le célèbre «vert négatif», l'onde de la momification.
Cette opposition diamétrale des deux verts avait une importance capitale pour leurs découvreurs. Le diamètre fixe des pôles était réellement pour eux la colonne du Temple. Et ils n'avaient pas tort, car nous verrons plus tard que le vert négatif correspond à de l'électrique vrai, le Vert Positif à du magnétique vrai. Mais, ici, ils sont comme figés, assis chacun à son poste, en attente.
Les pôles, par analogie avec notre globe terrestre, font penser aux méridiens et à l'équateur. En fait méridiens et équateur ont précédé les couleurs lors de la recherche initiale par Mr Chaumery et de Bélizal, mais ils disposaient d'un pendule Turenne que vous n'êtes pas forcé d'avoir.
Cette recherche semble d'ailleurs plus difficile que celle des couleurs avec les moyens dont dispose le radiesthésiste en général. Je la donne donc en dernier.
Vous avouerai-je que, personnellement, il m'a fallu attendre d'avoir avancé dans l'étude des ondes de forme pour trouver les formes qui répondent à ces méridiens perpendiculaires (fig.3) qui ont été appelés « Electrique» pour l'un, « Magnétique» pour l'autre, et aussi à l'équateur, mélange des deux précédents.
Ces formes ne sont d'ailleurs pas celles qui serviront d'indicatif pour l'électrique vrai et le magnétique vrai, d'où confusion possible et regrettable entre les termes et ce qu'ils recouvrent.
Le «Magnétique» et «Electrique», au sens où les entendaient les auteurs, sont appelés des «phases». On dit: en phase «Magnétique», en phase «Electrique».
Initiation à la réalité des ondes de formes - Jean de La Foye
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