La souffrance est-elle nécessaire pour grandir ?

Ce qu'il y a de bien dans ce topic, c'est qu'il associe deux mots que l'on a pas forcément envie de voir ensemble : "Souffrance" et "nécessité".

C'est surprenant. Limite absurde, mais ça force à la réflexion personnelle. Et c'est bien.

D'ailleurs, c'est à cela que sert l'absurde (aussi)

Si le grain mis en terre ne meure , pas de pain sur la table! oui la souffrance fait grandire !

Ce topic date des débuts du forum...4 ans ont passé...No comment...
Merci de l'avoir remis en ligne, ça me rappelle de très bons souvenirs..

Il me semble que la souffrance n'est pas inutile au contraire, bien que ce ne soit pas une nécessité.

Elle traduit simplement la façon dont nous réagissons à une situation. J'ai constaté que plus nous refusons cette situation, plus nous générons une souffrance liée à ce refus, car la crise s'installe pour une durée indéterminée.

Pouvons-nous dire que la souffrance est une leçon que nous refusons d'apprendre?
J'aurai tendance à répondre oui, même si dans certains cas extrêmes, l'injustice parait tellement élevée qu'elle violente les profondeurs de notre être.

Dans ce sens la souffrance fait grandir, car elle permet de découvrir en nous, les ressources nécessaires à son élimination.

Ce sont ces ressources cachées, qui nous font découvrir une dimension cachée de nous-mêmes, et que nous ne soupçonnions même pas.

La vision que nous portons sur le monde s'en trouve élargie et enrichie, à travers cette nouvelle dimension personnelle acquise.
N'est-ce-pas une façon de grandir?

Eole,

Kaplan

A mes yeux oui la souffrance est nécessaire pour "avancer". Une vie sans drames, sans chocs, je ne connais pas mais quand je regarde autour de moi je me rends compte que ceux qui ont eu ce même chemin de vie (5 en numérologie), ont aussi évolué et avancé quand la vie les a malmenés. La vie nous envoie à tous des messages et le jour où nous acceptons de voir ce qui ne fonctionne pas dans notre comportement et que la vie s'est chargée de nous faire comprendre, là on arrive à une espèce de sérénité, de bonheur, de joie, qui sont les conséquences de l'acceptation.
Le jour où l'on se dit j'arrête de me révolter, j'accepte ce que m'envoie la vie, déjà on fait un grand pas. S'ensuit alors en général une période de bonheur, de plénitude qui si l'on oublie que tout résulte de nos pensées, de nos actes, car le train train quotidien reprend le dessus, de nouveau se brise. Le tout est d'arriver à être toujours conscient, à l'écoute. A l'opposé de la souffrance, j'aurais répondu "plaisir" ou "bonheur "mais en fait le mot "conscience" me parait plus pertinent.

Ah ... l'acceptation ... il y a mille façons de prendre ça ! Moi je suis plutôt du genre "bête à corne" et quand l'acceptation prend la forme d'un chiffon rouge qui bouge, c'est pas trop fait pour me calmer !

Donc ça ne rajoute pas que de la fluidité, disons, et il y a certainement des tas d'expérimentations douloureuses que j'aurais pu m'éviter si j'étais autre, mais bon ; on est comme on est .

Alors est-ce que j'ai vraiment appris de ça ? J'en sais rien. Je vois bien que je me rue moins sur tout ce qui bouge ou voudrait m'entraver, mais allez donc savoir là-dedans la part de l'apprentissage et la part de l'âge ? Sagesse ou simple lassitude ?

Souffrance... Une compagne qui nous vient de l'aube des temps!
Un mal nécessaire? En tout cas, parfois inévitable.

De toute façon, il n'y a qu'à imaginer - à défaut de se rappeler - ce que peut vivre le nouveau né dans le passage de la vie intra-utérine à la venue au monde! "Au passage", ce n'est pas facile non plus pour celle qui nait à sa vie de Mère.

Peut-être que cette inscription primordiale devient alors la marque de tout cheminement vers le nouveau, l'inconnu, parfois subit, parfois choisi, parfois dans l'angoisse d'un vide ou d'un mépris qui peut attendre de l'autre côté, parfois galvanisé par les encouragements et l'accueil qui se font entendre depuis que la vie a pris racine...

L'acceptation, c'est peut-être ne pas faire durer la souffrance au-delà de de son utilité.

Après, en fonction du vécu de chacun, la souffrance, la douleur, peut parfois apporter une réponse inadaptée à une carence, une autre souffrance d'une toute autre dimension.

Un sujet à n'en pas finir de se questionner. Si... humain.

Mrrrr

tout passe, tout lasse, tout casse, mais la souffrance reste

bon, c'est rien, il fait gris c'est tout !
aller un peut de soleil
et d'amour
waaaa ça va deja mieux, merci

Citation :

tout passe, tout lasse, tout casse, mais la souffrance reste

meuh non... d'ailleurs j'ai bien envie de mettre mon "meuh" juste après ton mais"

ça donnerait :
tout passe, tout lasse, tout casse, mais meuh (même) la souffrance

j'ai enlevé le "reste" aussi, car il faut toujours en finir un jour ou l'autre avec les restes parce que je ne vois pas pourquoi tout aurait une fin, sauf la souffrance !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Elle peut venir, repartir, rester longtemps... mais à un moment donné, elle finit toujours par partir au moins un certain temps.

mheu oui bien sur j'ironisai sur le terme, voilà tout
bises dejeunesques