la Tristesse m'est tombée dessus cet après-midi

Qu'est-ce qui se passe ?

Depuis un très léger désagrément cet après-midi, qui n'a pas duré longtemps, je suis envahi par une vague de tristesse qui persiste, malgré le visionnage d'un film comique en famille, ce soir.

Le désagrément n'y est pour rien, c'est bien plus fort. J'ai l'impression qu'on va se prendre le ciel sur la tête. Je sors arroser les tomates, et là je vois la Pleine Lune : la dernière avant la fête de Marie (et de ses aïeules :-)

Vous sentez pas qq chose, comme si ça allait péter ?

Rup

Bon, c'est sur qu'il y a de l'énergie en vadrouille.

Pour conjurer le sort, un pti tour sur EV, et pour moi qq verres de Bordeau (Pauillac 1980) et me vlà smiley.

Rup je t'envoie de la bonne humeur

moi c'était hier..........j'avais envie de fondre en larme pour rien
et une vague de pessimisme m'a envahi.........

sans doute la pleine lune, mais si c'est le cas, c'est la première fois qu'elle me fait un effet aussi fort !

Si tout va mal comme j'ai entendu à une séance de channeling publique au mois d'avril, il va y avoir un grand tremblement de terre dans ma région en août.
Avec beaucoup de victimes ! Et août arrive...

Alors, on a le blues de la pleine lune ? Tu n'es pourtant pas lycanthrope (loup-garrou) ?

Tu t'es très vite débarrassé de ton désagrément de cet après-midi, mais tu en as des petites séquelles.

Je recommande un grand verre de vin rouge (un seul, hein !).
Citation : "Ne croyez pas les médecins, faites comme eux, buvez du bon vin". Et puis, après cela, ce que tu veux ce soir.

moi, j'ai prit un p'tit Pinault ce soir......

Chez nous, c'est l'inverse : accident de voiture de mon papa, film triste mais hyper beau (Benjamin Button). De quoi pleurer toutes les larmes de son corps.

Et tout va bien, la vie est belle. Je suis mélancolique, mais heureuse. Demain, je serai avec mes potes de toujours, à boire des coups en attendant que la pleine lune se fatigue. Hauts les cœurs les gars, même dans une journée de merde, y'a plein de rayons de soleil, faut juste ouvrir les yeux !


Et je ne sens rien de spécial. Même pas dans mes rêves. On verra bien demain !

Bises à tous

Landvaettir a écrit:

Si tout va mal comme j'ai entendu à une séance de channeling publique au mois d'avril, il va y avoir un grand tremblement de terre dans ma région en août.
Avec beaucoup de victimes ! Et août arrive...

Ça c'est un truc qui me gonfle, les oiseaux de mauvaise augure qui ramènent toujours des catastrophes à tout le monde.

Maintenant je zappe en me disant qu'on finira bien par trouver son chemin et surtout à ne pas perdre son âme...

La dernière fois que je me suis laissé inquiéter, c'était avec le bouquin "le grand secret" avec une guerre totale avant les années 2000 avec le petit dernier à la traine qui savait à peine marcher... Maintenant qu'il sait faire du vélo, ça simplifierait l'exode !... Et j'attends toujours...

Et en plus Jacques Brel a bien dit que la Belgique, c'est tout plat, donc il doit y avoir moins de risque de tremblement de terre, non ?

Bon je ne vérifie pas au pendule ce soir, il a horreur du beaujolais mon pendule !...

En attendant dors bien !

Cordialement.

geobab a écrit:

Bon je ne vérifie pas au pendule ce soir, il a horreur du beaujolais mon pendule !...

Meuh non, c'est pas ton pendule qui aime pas. Je vais me faire incendier, pour une fille du Beaujolais, mais c'est pas bon le Beaujolais ! Pouah !

Moi, ça me brûle l'œsophage, ça me fout des aigreurs quoi !

Essaie un bon Bourgogne....

aurais tu une attaque de spleen Rup ?

Quand on est "entre deux" et pas attiré plus par l'un que par l'autre, quand tout semble n'avoir plus aucun goût...

D'un inconfort absolu mais, finalement pas si désagréable que ca. Faut juste que ca dure pas.

Un bon verre peut faire aller, mais plus sûrement, la recherche active de bonnes choses faites, belles choses vues ou entendues...

Et une bonne nuit de sommeil !

Bizz

Hier soir, j'ai vaqué à mes occupations habituelles et j'ai bien dormi.
Ce matin, j'entends à la radio qu'il y a eu un tremblement de terre de magnétude 2,5 (très faible) à 30 km de chez moi. Rien senti.

Continuons la vie sans se tracasser.

Rup, le spleen que tu as eu hier n'était pas le tien. Pour te retaper qu'as-tu bu comme bon vin ?

Alors autre citation : "Un verre de vin par jour éloigne le médecin pour toujours"

ben moi j'ai regardé la lune droit dans les yeux et je lui ai dit : "t'es bien belle ce soi".
Le ciel a aussitôt fait une grosse crise de jalousie et on a eu droit à très bel orage que j'ai apprécié avec une tartine de foie gras et un verre de Bergerac. ... Puis j'ai dormi comme un bébé (ou un vieil ivrogne, c'est presque pareil).

La fin du monde c'était pas cette nuit. De toutes façons je suis prêt, il me reste du foie gras et du bergerac.

Amitiés Eric

madame_dulac a écrit:

Chez nous, c'est l'inverse : accident de voiture de mon papa, film triste mais hyper beau (Benjamin Button). De quoi pleurer toutes les larmes de son corps.

Et tout va bien, la vie est belle. Je suis mélancolique, mais heureuse. Demain, je serai avec mes potes de toujours, à boire des coups en attendant que la pleine lune se fatigue. Hauts les cœurs les gars, même dans une journée de merde, y'a plein de rayons de soleil, faut juste ouvrir les yeux !

Et je ne sens rien de spécial. Même pas dans mes rêves. On verra bien demain !

Bises à tous

Comment va ton Père dame du lac ?

Moi ça fait dix jours que j'ai ce spleen. L'impression de choper tout ce qui est autour, autant les joies que les peurs et les tristesses.

Hier soir, il y a eu une éclipse de Lune. Les gens branchés sur la ligne cosmique ont annoncé beaucoup d'impulsions, d'activations d'énergie, de portails, y'a plein de noms pour désigner on ne sait trop quoi, mais pour dire que ça bouge.

Je sens arriver un truc big depuis des semaines. BIG. Je crois qu'il arrive à petites doses et que ça fait des pressions sur les plexus, des tristesses et des spleens, alors que tout va bien.

Et parfois, j'ai l'impression de passer la tête à travers un trou du mur et de voir ce qu'il y a de l'autre côté et c'est juste à couper le souffle ! Je vois des gens généreux, lumineux, des choses de genre qui se multiplient : https://www.youtube.com/watch?v=0GpsJxiBAC4

Je vois la bonne volonté se répandre partout, les gens fatigués de se faire la guerre qui font la paix, et ça me fait exploser le coeur.

Et puis la minute d'après, tout redevient "normal" et en plus du plexus oppressé, j'ai une grosse nostalgie de ce que je viens de percevoir.

Je continue à penser que ce mur ne va pas tarder à s'écrouler.

Ah ... l'Univers nous renvoit parfois des choses bien curieuses par le biais de notre ressenti. !!

La lune est pleine et chez moi les vagues brumes de chaleur la fond comme mouillée. Je la trouve très belle, mais comme je suis très lunaire, depuis tout petit, quand elle est pleine, je suis plein. Elle me rend comme une fleur ouverte et si ma sensibilité est à son maximum, ma force y est aussi et ça me fait un cocktail des plus serein.

Mais bien sûr je suis souvent passé par ces nostalgies spontannées qui m'ont révélé que même mes peurs traduisaient mon amour pour la vie.

Petit à petit, les peurs s'estompent, l'amour reste. Il est vrai qu'on vit une époque où les peurs ont très largement de quoi être nourries et d'un autre côté c'est un signal qui nous averti d'un possible danger, même si le danger n'est pas forcément là où on le pense.

Je ne vais pas prétendre être libéré de tout ça, mais je dirais juste que puisque ces peurs sont en nous, on n'a pas d'autre choix que de les apprivoiser. Et justement, j'ai tiré partis de ces nostalgies qui parfois venaient me submerger, et cette émotion j'en ai fait quelque chose d'actif.

Comme si cet amour en moi s'était fait "négociateur" vis à vis de l'Univers. Je sais que dit comme ça, ça a tout d'une déraison, mais enfin c'est comme ça. Cet amour avait le droit de dire ou de proclamer ce qu'à son niveau, elle estime injuste, elle a le droit de se faire avocat, elle a le droit d'exiger une compréhension plus grande.

Et parce que cet amour ose se lever et s'adresser au cosmique, l'Univers tourne la tête, attiré par ce bruit, et d'un revers de main, écrase le moustique !!!! Paf !!!

Et bien non, ça ne se passe pas exactement comme ça.

Notre expression vient faire frissonner la grande architecture, et ce faisant, elle se fraye un chemin qui finalement lui accorde un nouvel horizon.

Beaucoup de gens disant qu'il ne faut pas avoir peur parce que c'est une mauvaise vibration, mais bon, quand tu as les jetons, tu as les jetons .... tu peux chanter autant que tu veux : je suis bien, tout me plait ... quand tu vas aux toilettes, ça part quand même plus vite que d'habitude !!!

On est comme on est.

Mais on peut en faire quelque hose de positif, sans le nier. On mélange ces peurs avec nos propres revendications et on s'en fait un étendart qu'on va hisser au plus haut. On se créé un lien avec l'univers tels que l'on est, banalement humains, peut-être, mais exigeant des réponses.

Et cette exigence va changer notre façon d'être car on ne va plus supporter d'être simplement balloté par des vagues qu'on ne voit jamais venir, ou dont on ne saisit pas la nature.

jacques29 a écrit:

Comment va ton Père dame du lac ?

Il va très bien, un peu choqué c'est tout. Normal, à plus de 80 ans. Par contre, la porte du garage, elle se sent moins bien....

Merci Jacques, t'es un amour.

madame_dulac a écrit:

jacques29 a écrit:

Comment va ton Père dame du lac ?

Il va très bien, un peu choqué c'est tout. Normal, à plus de 80 ans. Par contre, la porte du garage, elle se sent moins bien....

Merci Jacques, t'es un amour.

Je deviens comme le vin en vieillissant, honnêtement je préfère !

Je n'étais déjà pas bien avant, mais je pleure pour un rien depuis le 24 juillet (lendemain de notre retour de chez Gw) Est-ce le fait que je me suis détendue comme rarement depuis longtemps à ses côtés ?
Je n'en sais rien, je vais pouvoir me bidonner comme une dingue comme pleurer comme une madeleine. Je pensais être passée au dessus de ça ces dernières années, j'avais juste perdu les bonnes gens pour me rappeler que j'ai un coeur et que l'émotion, gérée ou pas est là et bien là.
Sauf que là, pleurer à chaque fois que je lis ou entend un truc qui m'émeut, m'épuise parce que ce n'est pas qu'une fois dans la journée (tiens je comprends un peu pourquoi je suis fatiguée alors que je fait de grosses nuits depuis mon retour de vacances).
Sacré travail à faire sur moi !
Comme d'habitude je ne sais pas si je suis claire dans ce que je veux exprimer Imagination débordante la Rose, mais pas une belle plume comme vous mes amis

Ravie que ton papa aille bien Mame

madame_dulac a écrit:

Meuh non, c'est pas ton pendule qui aime pas. Je vais me faire incendier, pour une fille du Beaujolais, mais c'est pas bon le Beaujolais ! Pouah !

Moi, ça me brûle l'œsophage, ça me fout des aigreurs quoi !

Essaie un bon Bourgogne....

Non non, je persiste, ça fait des années que je bois du Fleury et j'adore, c'est léger, ça ne plombe pas comme un bourgogne ou un bordeau.

Par contre je suis incapable de penduler sans risque même après un verre de cidre, ça m'a conduit hors des sentiers autorisés (avec de mauvaises réponses à ma planche d'autorisation) et après il faut en payer le prix...

Un oubli de ma part, j'ai le plexus qui se rappele à moi sans cesse en ce moment

Rup, Ayla, Katia 16, Roséline ... Et on peut ajouter : Hélinata

Je vous rejoins, le "Spleen" au quotidien en ce moment et avec cela une vague nostalgique, l'autre jour, je ne sais pourquoi, sur You Tube, je me suis mise à ressortir de la boite, tous les vieux Hits British des Années 80's et j'ai même versé une larme en ré-écoutant "That's life that you make it" des Talk Talk ... Je ne sais ce qui m'arrive comme un sentiment de gros orage avant la tempête, un peu la même sensation que la veille du 11 septembre où en observant les personnes de mon Supermarché local de l'époque, je me disais, sans savoir pourquoi d'ailleurs : "Savent-ils au moins que nous sommes sur un fil, est ce qu'ils s'en rendent compte ?", du coup, le 11/09/01, le lendemain, m'est venu comme en "écho", comme une réponse.

Alors il y a des éléments qui peuvent influencer nos "états d'âmes", sont-ils liés à la Crise, à la Grippe risquant bientôt d'envahir les Cours d'Ecole ou à la Lune ? Je préférerai cette dernière réponse si elle reste l'unique.

Bien à vous,
H

PS : Contente de te retrouver Mame parmi nous et heureuse que ton Papa s'en soit sorti.

Roséline a écrit:

Je n'étais déjà pas bien avant, mais je pleure pour un rien depuis le 24 juillet (lendemain de notre retour de chez Gw)

Ben alors, Goué, tu fais quoi aux filles ???

Helinata, je pense que ce qui arrive est bien plus qu'une lune. Plein de sites sur le web du genre de celui d'Henri Fabre ou de channelings bien branchés l'annoncent : un réel changement des temps.

En ce moment, on en serait en plein nettoyage. Des énergies qui ouvrent le coeur et font fondre les peurs. C'est pourquoi elles nous épouvantent une dernière fois en passant.

Hier soir, je me suis endormie curieusement tôt (à peine 23h), en tirant les rideaux, j'ai vu la Lune en plein centre du ciel. Incroyablement lumineuse dans un ciel limpide. Woah. J'ai été réveillé à 4h par une vibration chaude qui secouait mon corps. Pas désagréable, mais intense. J'étais totalement plombée sur mon lit. Je voulais à tout prix me lever, convaincue que j'allais voir l'éclipse. Idée fixe !

J'arrive à m'extirper de mon matelas dans lequel j'étais enfoncée de 10 cm et bien sûr, la lune avait changé de place, et je crois que l'heure de l'éclipse était passée depuis une bonne heure. Redodo au radar, et réveil normal ce matin : pleine de courbatures partout, tension sur le plexus, lourde, si je fais pas gaffe, je crois que je suis totale déprime, mais non, aucune raison. Un matin normal, quoi, en ces temps aux énergies qui pulsent tous azimuts.

En revanche, hier soir, pendant presque une heure, j'ai eu un sentiment de légèreté incroyable. Totale zénitude, nirvana, tout va bien, mais plus léger encore que d'habitude. Une légèreté dense.. chais pas comme dire. Une joie totale mais pas la joie rigolarde, une joie intétieure qui remplit tout et laisse sur le visage un sourire à la Joconde.

L'impression d'avoir goûté à "ce qui vient"...

Ayla, nous sommes en connection totale, hier, moi aussi, je me suis couchée étrangement tôt à 23H et avec cette sensation de lâcher prise ... Or, exactement, même nuit, réveil "sec" et difficile !



Allez c'est l'heure de l'apéro, oublions avec modération :

Cela dit, aujourd'hui, on est le 6 aout .

6 sous ? C'est vraiment le jour le moins cher de l'année !!!!!

Pour cette raison, j'avais baptisé pour mes filles, ce jour comme :

LE JOUR DES COCHONS !!!!!!!!!!!!!!

Ce jour-là, on a le droit de faire tout ce qu'on n'a pas le droit de faire le restant de l'année ! 9a tombe bien qu'en général ça tombe pendant les vacances, on peut s'habiller d'un rien qui va très vite à la machine !!!

Mais enfin, la seule règle s'était : on n'abîme rien, on ne casse rien, mais on a le droit de dire tout ce qu'on veut, tous les gros mots de la terre, putain, merde, traiter ses parents comme des chiens mais eux aussi ils ont les mêmes droits !!!! (Moins marrant quand il faut se faire à bouffer tout seul !!!)

Donc, je propose d'étendre la chose et pour compensser cette morosité ambiante, je propose effectivement qu'on adopte LE JOUR DES COCHONS

et qu'on se défoule (tiens, on pourrait même le faire sur un topic à part !!!!!) mais juste pour aujourd'hui, quoi !!!! Plutôt que de pleurer dans son coin, hurlons ensemble !!!!! (bon, faisons juste quand même un peu attention à ne blesser personne quand même avec des trucs trop perso - c'est la journée défouloir maispas déballage publique non plus !!!!!

Justement alors qu'on parle de peur (Gwé, quelques posts plus haut à une page précédente), le "morning blessing" ci-après.

Pour ceux qui ne parlent pas anglais : ttp://www.google.fr/language_tools

Mais en substance, on dit "la seule chose dont on doit avoir peur, c'est la peur". Après une expérience sur des montagnes russes, Angela conclut : "vas-y avec tes peurs", et qu'en fin de comptes, on peut même dépasser la peur de la peur.

One fine day the great past President Franklin D. Roosevelt channeled the future Tony Robbins and issued a peppy platitude that uplifted a nation in the throes of the Great Depression without ever lifting a Prozac:
"The only thing we have to fear is fear itself."

That was 1933. I would love to say that in 2007 I am finding the phrase a great source of inspiration and encouragement.

But I'm not.

I do fear fear. Most of us do. Fear is scary. That's what makes it fear. I'd much rather arrange life so I never have to partake of the stuff. Oh, Great Bartender, give me a tall glass of the usual - easy on the risks, heavy on the familiar!

On vacation I went to an amusement park with friends. The day was filled with laughter and fun. They coaxed me (post-adolescent peer pressure) to get on a ride that challenged my fear of heights and my biological ability to retain ownership of the contents of my stomach. I believe the technical term is 'throw-up ride'. A bunch of young kids were on it too, and as the ride went up, way up, they were laughing, screaming, and having great fun.

I wasn't. My belly was knotted in protest and I was dizzy with fear. Suddenly the ride went straight down. Fast. I spent the time hating every moment and wondering why anyone would pay money for an experience like this. I noticed the kids, screaming all the way down, totally loved it. What had I missed? What did they know that I must have forgotten?

That day I found out. My friends convinced me to ride a roller coaster with them. I said yes mostly out of wanting to promote a fearless self-image. It was only after sitting down in the front car and looking up that I realized I made a big mistake. The safety bar locked into place; somehow I did not feel safe. We started going up at a snail's pace, agonizingly slow. My knees began shaking. Panic gripped me. What had I gotten myself into? Damn my co-dependency and egotistic tendencies! There was no turning back, and I was dreading it.

Just as we reached the highest point and were about to rapidly descend, my higher self spoke and gave me the key to enjoying roller coasters. The still small voice was quite large and commanding: "SCREAM, ANGELA, SCREAM! EXPRESS YOURSELF!!"

I started making strange and interesting sounds at the very top of my lungs. I threw a primal tantrum and held nothing back. Very quickly my fear transmuted into a tingling excitement. Laughter bubbled up and out. My need to be on the ground (and in control) dissolved into trust and exhilaration. Whee!!!! I loved it so much that I wanted to ride again.

Perhaps the presence of fear can be a sign that we are courageously buying a ticket to the roller-coaster of change, saying yes to the ride's ups and downs, and not paying allegiance to our ego's plan to keep us small, safe, secure, and unchallenged. Perhaps fear plays an accompanying role in any choice for greater aliveness, passion and healing. And perhaps it would behoove us to rediscover that childlike ability to accept and enjoy fear... deeply breathing, tingling, trembling, and, yes, screaming at times.

"The only thing we have to fear is fear itself."

I would take it a step further. We have nothing to fear. Not even fear. Enjoying ourselves while trembling is a wondrous step in the evolution of becoming free of fear.

I feel a passion to move, and to keep on moving. I've been around long enough to know that staying in one place is not only undesirable, but downright impossible. We are always moving, changing, and growing. Riding the roller-coaster is what we signed up for on this planet. It's non-negotiable. The more we say yes to the ride, the more we enjoy ourselves.

I wish you great delight in the amusement park. Enjoy the fear. SCREAM! Have fun!

www.angelaperegoff.com

C'est merveilleux de ressentir tout ça Tant qu'on reste assez détaché pour ne pas se laisser emporter par les vagues et qu'on reste établi comme l'océan ^^

Il y a tellement de manifestations différentes, parfois fortes, parfois plus tranquilles, que j'ai cessé depuis bien longtemps d'en rechercher les causes. Alors depuis, on laisse passer, et on reste comme on est au beau milieu de cete agitation

Belle journée