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 Evangile de marie-Madeleine

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Eole
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Eole


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Evangile de marie-Madeleine Empty
MessageSujet: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 10:21

Evangile selon MARIE-MADELEINE

Page 1
(les pages 1à 6 manquent.)
« Qu’est-ce que la matière ?
Durera-t-elle toujours ? »
L’Enseigneur répondit :
« Tout ce qui est né, tout ce qui est créé,
tous les éléments de la nature
sont imbriqués et unis entre eux.
Tout ce qui est composé sera décomposé ;
Tout reviendra à ses racines ;
La matière retournera aux origines de la matière.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

Pierre lui dit : « Puisque Tu te fais l’interprète des éléments
et des évènements du monde, dis-nous :
Qu’est-ce que le péché du monde ? »
L’Enseigneur dit :
« Il n’y a pas de péché.
C’est vous qui faites exister le péché
Lorsque vous agissez conformément aux habitudes
de votre nature adultère ;
là est le péché.
Voilà pourquoi le Bien est venu parmi vous ;
Il a participé aux éléments de votre nature
Afin de la ré-unir à ses racines. »
Il continua et dit :
« Voici pourquoi vous êtes malades
et pourquoi vous mourrez :
c’est la conséquence de vos actes ;
vous faites ce qui vous éloigne…
Comprenne qui pourra. »

« L’attachement à la matière
engendre une passion contre nature.
Le trouble naît alors dans tout le corps ;
C’est pourquoi je vous dis :
« Soyez en harmonie… »
Si vous êtes déréglés,
Inspirez-vous des représentations
De votre vraie nature.
Que celui qui a des oreilles
Pour entendre entende. »

Après avoir dit cela, le Bienheureux
Les salua tous en disant :
« Paix à vous – que ma Paix
soit engendrée et s’accomplisse en vous § »
Veillez à ce que personne ne vous égare
En disant :
« Le voici,
Le voilà. »
Car c’est à l’intérieur de vous
Qu’est le Fils de l’Homme ;
Allez à Lui :
Ceux qui Le cherchent Le trouvent
En marche !
Annoncez l’Evangile du Royaume. »

« N’imposez aucune règle,
hormis celle dont je fus le Témoin.
N’ajoutez pas de lois à celles de celui qui a donné la Thora,
Afin de ne pas en devenir les esclaves. »
Ayant dit cela, Il partit.

Les disciples étaient dans la peine ;
Ils versèrent bien des larmes, disant :
« Comment se rendre chez les païens et annoncer
l’Evangile du Royaume du Fils de l’Homme ?
Ils ne l’ont pas épargné,
Comment nous épargneraient-ils ? »
Alors, Marie se leva,
Elle les embrassa tous et dit à ses frères :
« Ne soyez pas dans la peine et le doute,
car Sa grâce vous accompagnera et vous protégera :
louons plutôt Sa grandeur,
car Il nous a préparés.
Il nous appelle à devenir pleinement Humains »
Par ces paroles, Marie tourna leurs cœurs vers le Bien ;
Ils s’éclairèrent aux paroles de l’Enseigneur.

Page 10

Pierre dit à Marie :
« Sœur, nous savons que l’Enseigneur t’a aimée différemment des autres femmes.
Dis-nous les paroles qu’Il t’a dites, dont tu te souviens Et dont nous n’avons pas la connaissance… »
Marie leur dit :
« Ce qui ne vous a pas été donné d’entendre,
je vais vous l’annoncer :
j’ai eu une vision de l’Enseigneur,
et je lui ai dit :
« Seigneur, je Te vois aujourd’hui
dans cette apparition. »
Il répondit :
« Bienheureuse, toi qui ne te troubles pas à ma vue
Là où est le noùs, là es le trésor »
Alors, je lui dis :
« Seigneur, dans l’Instant, celui qui contemple
Ton apparition,
Est-ce la psyché (l’âme) qu’il voit ?
Ou par le Pneuma (l’Esprit, Souffle) ? »
L’Enseigneur répondit :
Ni par la psyché ni par le Pneuma ;
Mais le noùs étant entre les deux,
C’est lui qui voit et c’est lui qui (…) »

Page 15
(les pages 11 à 14 manquent.)

« Je ne t’ai pas vu descendre,
mais maintenant je te vois monter »,
dit la Convoitise.
« Pourquoi mens-tu, puisque tu fais partie de moi ? »
L’Âme répondit :
« Moi, je t’ai vue,
toi, tu ne m’as pas vue.
Tu ne m’as pas reconnue ;
J’étais avec toi comme avec un vêtement,
Et tu ne m’as pas sentie. »
Ayant dit cela,
Elle s’en alla toute joyeuse.
Puis se présenta à elle le troisième climat,
Appelé Ignorance ;
Celui-ci interrogea l’âme, lui demandant :
« Ou vas-tu ?
N’as-tu pas été dominée par un mauvais penchant ?
Oui, tu étais sans discernement, et tu as été asservie. »
L’âme dit alors :
« Pourquoi me juges-tu ? Moi je n’ai pas jugé.
On m’a dominée, moi je n’ai pas dominé ;
On ne m’a pas reconnue,
Mais moi, j’ai reconnu
Que tout ce qui est composé sera décomposé
Sur la terre comme au ciel. »

Page 16

Libérée de ce troisième climat, l’âme continua de monter.
Elle aperçut le quatrième climat.
Il avait sept manifestations.
La première manifestation est Ténèbres ;
La seconde, Convoitise ;
La troisième Ignorance ;
La quatrième, Jalousie mortelle ;
La cinquième, Emprise charnelle ;
La sixième, Sagesse ivre ;
La septième, Sagesse rusée.

Telles sont les sept manifestations de la Colère
qui oppriment l’âme de questions :
« D’où viens-tu, homicide ?
Où vas-tu, vagabonde ? »
L’âme répondit :
« Celui qui m’opprimait a été mis à mort ;
celui qui m’encerclait n’est plus ;
ma convoitise alors s’est apaisée,
et je fus délivrée de mon ignorance. »

Page 17

« Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ;
une représentation s’est effacée
grâce à une représentation plus haute.
Désormais je vais vers le Repos
Où le temps se repose dans l’Eternité du temps.
Je vais au Silence. »
Après avoir dit cela, Marie se tut.
C’est ainsi que l’Enseigneur s’entretenait avec elle.

André prit alors la parole et s’adressa à ses frères :
« Dites, que pensez-vous de ce qu’elle vient de raconter ?
Pour ma part, je ne crois pas
Que l’Enseigneur ait parlé ainsi ;
Ces pensées diffèrent de celles que nous avons connues. »
Pierre ajouta :
« Est-il possible que l’Enseigneur se soit entretenu
ainsi avec une femme,
sur des secrets que nous, nous ignorons ?
Devons-nous changer nos habitudes ;
Ecouter tous cette femme ?
L’a-t-Il vraiment choisie et préférée à nous ? »

Page 18

Alors Marie pleura.
Elle dit à Pierre :
« Mon frère Pierre, qu’as- tu dans la tête ?
Crois-tu que c’est toute seule, dans mon imagination,
Que j’ai inventé cette vision,
Ou qu’à propos de notre Enseigneur je dise des mensonges ? »

Lévi prit la parole :
« Pierre, tu as toujours été un emporté ;
je te vois maintenant t’acharner contre la femme,
comme le font nos adversaires.
Pourtant, si l’Enseigneur l’a rendue digne,
Qui es-tu pour la rejeter ?
Assurément, l’Enseigneur la connaît très bien…
Il l’a aimée plus que nous.
Ayons donc du repentir,
Et devenons l’Être humain dans son entièreté ;
Laissons-Le prendre racine en nous
Et croître comme Il l’a demandé.
Partons annoncer l’Evangile
Sans chercher à établir d’autres règles et d’autres lois
En dehors de celle dont il fut le témoin.

Page 19

Dès que Lévi eut prononcé ces mots,
Ils se mirent en route pour annoncer l’Evangile.


Le texte de Marie Madeleine a été découvert avec des fragments
manquant, voila pourquoi il manque des passages .

http://nostredame.unblog.fr/tag/evangile-selon-marie-madeleine/

L'évangile de Marie-Madeleine (Marie de Magdala), trouvé dans le codex de Berlin, est un texte gnostique des apocryphes du Nouveau Testament.

Traduit du dialecte sahidique du copte, on pense qu'il aurait été écrit entre les IIIe et Ve siècles de notre ère. Il devait contenir 18 pages, mais les pages 1 à 6 et 11 à 14 sont manquantes. Il a été découvert par le docteur Reinhardt en 1896, mais il a seulement été publié en 1955 avec la bibliothèque Nag Hammadi.

Bien que la traduction de l'Évangile de Marie ait été effectuée à partir du copte, la première rédaction aurait été faite en grec au cours du IIe siècle. Cette datation semble confirmée par un fragment grec, le papyrus Rylands 463 (en), qui est daté du IIIe siècle, et dont l'identité avec le texte copte a été confirmée.

Le texte a pour thème principal la mortalité, l'ascension du Christ et l'ascension de l'âme selon le gnosticisme. Comme Marie de Magdala est présentée à la tête des apôtres dans ce récit, cela indique que le texte était la propriété d'une croyance atypique du christianisme.

Dans cet évangile, le Sauveur transmet d'abord ouvertement son enseignement à ses disciples, puis secrètement à Marie-Madeleine au cours d'une vision intérieure.
Ceci provoque une réaction violente de Pierre, qui refuse de croire que le Sauveur ait pu transmettre un enseignement à une femme à l'insu de ses disciples. Cet évangile témoigne donc d'un conflit vécu à l'intérieur même d'un milieu chrétien au début de notre ère.
Anne Pasquier, professeur de théologie à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université Laval, a très bien fait ressortir que les deux figures représentent deux traditions ecclésiastiques différentes : la première, incarnée par Pierre, est la tradition orthodoxe ou celle qui tend à le devenir.

Cette tradition dénigre l'autorité des révélations reçues lors de visions et interdira aux femmes toute participation active à l'intérieur de l'Église. L'autre, dont Marie est la figure symbolique, est légitimée par des révélations secrètes ou des visions et par une possible égalité entre les hommes et les femmes.

Sophia, la personnalité gnostique, joue également un rôle dans cet évangile. Il s'agit surtout de dialogues entre Marie de Magdala et les apôtres. Les discussions spirituelles sont influencées par la gnose.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangile_de_Marie-Madeleine

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Mâme
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 11:08

Un lien plus complet : http://www.infologisme.com/art/EvangileMarie.html

Et cet extrait :

Citation :
La Gnose dans son système de pensée intègre le principe féminin. La Trinité pour les Gnostiques est Père Mère Fils, car Dieu génère un monde qui ne peut se faire sans le concours d’un Esprit femelle. Tandis que la pensée Judéo-chrétienne se réfère à la Trinité par Père Fils Saint Esprit. La femme dans la doctrine gnostique est en égalité avec l’homme. Dans le courant du IIème siècle, apparaît l’ordonnance apostolique de l’Eglise qui va se justifier de ce rejet de la femme en imputant pour ainsi dire la faute à Marie-Madeleine elle-même.

Des écoles gnostiques comme les Ophites du grec ophis, serpent, attribuent leur savoir à Marie- Madeleine. Le fait qu’ils faisaient remonter leur sagesse secrète à une femme appelée Marianne, à laquelle Jacques, le frère du Seigneur, aurait transmis les doctrines, montre également qu’on est ici en présence d’un placage chrétien sur un motif préchrétien. Cette Marianne est très probablement Marie-Madeleine, note H. Leisangang (La Gnose). Ou encore : Celse connaît déjà des hérétiques qui tirent leur origine de Marianne (Origène, Contra Celsum V 63)

Un épisode rapporté entre la résurrection et l’Ascension dans l’Evangile de Marie :: « Alors Marie se leva, les embrassa tous, et dit à ses frères : ne pleurez pas, ne soyez pas dans la peine et dans le doute, car sa grâce sera avec vous toute entière et vous protégera. Louons plutôt sa magnificence de nous avoir tenus prêts et faits homme ! » « Cela dit Marie retourna leurs cœurs vers le Bien et ils se mirent à commenter les paroles du Sauveur » (codex de Berlin – écrits gnostiques). Dans cette scène, Marie apparaît comme le véritable successeur du Christ. Porteuse des paroles cachées du Christ, elle entame son enseignement. L’idée d’union des contraires est une partie du système gnostique. La séparation des principes mâle et femelle est cause de mort : si la femme ne s’était pas séparée de l’homme, elle ne serait pas morte avec l’homme.

Sa séparation a été à l’origine de la mort ( Scoppellio Madeleine- Les Gnostiques) C’est par cette conception que Marie-madeleine est l’héritière du Christ : Le Christ assure le salut de l’homme par son union mystique avec Marie-Madeleine. Unissant le masculin et féminin, il rachète la malédiction édénique. La Mission du Christ sur la terre est ainsi indissociablement liée à Marie-Madeleine qui est sur Terre son égale Les Cathare concevaient que Marie-Madeleine était l’épouse de Jésus. C’est un des nombreux traits d’union entre les Cathares et les Gnostiques, puisque le catharisme est un mouvement d’essence gnostique et se définissent comme de vrais chrétiens.

Source: http://fr.shvoong.com/books/16232-%C3%A9vangile-interdit-sainte-marie-madeleine/#ixzz1RgfICysI

Je pense qu'on a ici le principe d'un archétype. C'est l'essai d'un retour de la tradition matriarcale avec la connaissance donnée par la déesse. Les bases ont été posées, en sachant que les temps n'étaient pas encore venus. Ce n'est que de nos jours que cet évangile ressort et que le principe féminin réapparait. Ce qui me plait, c'est que "Jésus" soit appelé l'enseigneur plutôt que le seigneur.

Le contenu de l'évangile de Marie se rapproche de ce que j'aurais aimé entendre au catéchisme, il n'en reste pas moins un écrit datant du IIe siècle tout au plus. Le personnage de l'enseigneur n'est déjà pas celui qui mourut sur une croix, il est simplement parti. La vision de Marie peut s'expliquer sans la résurrection.
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 13:03

Bonjour, cheers

Au sujet de la confiscation du rôle de la Femme (et de sa pseudo culpabilité) dans la génèse, et par la suite, je vous recommande la lecture du livre de Pierre Jovanovic "Le mensonge universel" (le jardin des livres - 2010)

Cela peut éclairer d'un jour nouveau la lecture de l'évangile de Marie-Magdala. et ses exégèses.
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Eole
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 13:13

Merci Bébel pour cette information,

et allons-y pour un extrait de cet excellent ouvrage que j'ai beaucoup apprécié:

Le mensonge universel

Chapitre 1 : Le secret bien gardé

Selon le Livre de la Genèse, Adam et Ève ont été expulsés du paradis parce qu'ils avaient mangé une pomme. Et depuis ce terrible jour, vous et moi sommes voués au malheur : tels des Sysiphes, nous devons pousser ce « péché » tout au long de notre vie sans jamais pouvoir racheter la faute originelle de nos lointains parents, et encore moins ouvrir la porte du paradis.

C'est une condamnation éternelle, une malédiction divine, proférée par Dieu en personne à l'encontre de l'humanité, simplement parce que Ève a été trop curieuse... Nous sommes donc tous coupables, et la femme plutôt dix fois qu'une.

Pourquoi ?

Selon saint Paul, Tertullien et saint Augustin, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle , elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel.

Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !

Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette « faute originelle », cette « chute de l'homme », cette « perte de la grâce », cette « perversion de la femme », etc., sans jamais convaincre véritablement.

Et pour cause... Ce « péché originel » a permis par exemple à saint Paul, le théologien favori du Vatican ( surtout aujourd'hui ), d'écrire que « la femme est un corps sans tête », et à saint Jérôme de dire que « la volupté avec une femme est un crime à classer juste après l'homicide ».
Même au cours du XIXe siècle, pourtant plus éclairé, le prêtre catholique Lamennais a affirmé que « la femme est une statue vivante de la stupidité parce qu'en la faisant d'un reste de limon, Dieu en a oublié l'intelligence ». Seul problème, cette apologie du « péché originel » imposée par la Bible et tous ses prêtres ne repose sur rien !

Depuis presque trois mille ans, des millions d'hommes et de femmes ont été nourris d'un texte qui a été entièrement maquillé, truqué et transformé par un ou plusieurs scribes hébreux entre 1250 et 800 av. JC.

Il n'y a jamais eu de serpent.

Il n'y a jamais eu de péché de la femme.

En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant « mélange » de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le Livre de la Genèse a simplement pris un texte sumérien intitulé Enki et Ninhursag, antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à « ses » besoins comme vous allez le découvrir dans ce livre.

Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.


Lorsque j'avais six ans et que je suivais les cours de catéchisme prodigués par les gentilles sœurs dominicaines, je fus marqué par leur obsession à nous parler du serpent, le « Prince du Mensonge ».
Elles nous donnaient des crayons de couleur afin que nous dessinions la scène d'Adam, d'Ève et du serpent dans le jardin d'Éden. Celui ou celle qui dessinait le serpent le plus menaçant gagnait une image pieuse. Aujourd'hui, je sais d'avance qu'avec ce livre, je ne gagnerai pas d'image pieuse, sauf peut-être de mes lecteurs.

Le « Prince du Mensonge » n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles ( afin de nous empêcher de regarder ailleurs ).

Le « Prince du Mensonge » est bien ce scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.


Ève n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur

Elle ne nous a jamais condamnés.

En revanche, celui qui nous a menti, et gravement culpabilisés, est bien le rédacteur du jardin d'Éden , ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment « J » et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.

Mais comment ce J. en est-il arrivé là ? En collant le texte sumérien original au texte hébreu, en analysant les passages enlevés, et en comparant les modifications, nous allons découvrir les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire ( et du même coup l'Histoire ).

La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : « Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de ça ? ». Réponse :

1 ) parce que la première traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en... 1915, c'est-à-dire en pleine Première Guerre mondiale, autant dire que c'est tombé à plat, et :

2 ) parce que cela oblige à remettre en question tout ce qui nous a été enseigné sur le sujet depuis le début. Vous imaginez un prêtre annoncer à la fin de sa messe : « Mes chers fidèles, il n'y a jamais eu de péché originel. C'est ennuyeux, parce que j'ai fait sept années d'études la-dessus au séminaire » ou un imam dire aux musulmanes « Ève n'a pas péché. Vous n'avez pas à vous voiler, ni à être mariées de force »... ?

Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du XXe siècle.
Et c'est d'ailleurs leur vilain secret ! Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement, et point par point, à celles de Yahvé. C'est également l'observation de Gwendolyn Leick, une grande spécialiste anglaise de la littérature sumérienne :

« Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile.
En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques ».

En 1945, le grand sumérologue Samuel Noah Kramer l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes ( dictés soi-disant par Dieu en personne à Moïse ).
Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.

Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. Pourquoi ? Parce que celle-ci montre que les faits rapportés par la Bible sont bien exacts.

Au début du XXe siècle, pour les universités anglo-saxonnes c'était l'argument choc pour obtenir les financements des riches veuves très pieuses. N'importe quel département d'assyrologie digne de ce nom aurait vu ses dons privés disparaître s'il s'était amusé à trop montrer que le texte hébreu du jardin d'Éden a moins de valeur que le plan original du jardin des Tuileries.

Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Éden, c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement ( universitaire ) de première classe... Pas de vagues.

C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : « Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens ». La notice de l 'encyclopédie Encarta, consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants , en est le parfait exemple :

« Le récit biblique de la création d'Adam et Ève diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Épopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 av. JC. (...)

La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Ève pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs.

La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie » .
« Par quelques détails » et « nullement diminuée ».. Quant on pense qu'au concile de Constantinople, les évêques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !

Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Éden !

Certes, on trouve une trentaine d'analyses ( en 90 ans, c'est finalement très peu ) publiées dans des revues ultra-spécialisées du type Journal of Near Eastern Studies , des communiqués savants comme le très vieux Cuneiform Parallels to the Old Testament du professeur Rogers, ou des doctorats contemporains du genre « Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du monde anté-diluvien » ou « Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes », où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.

Dans cette dernière thèse de doctorat par exemple, soutenue par Peter Espak, le jardin d'Éden est expédié sans jamais insister sur l'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin.
Il est vrai, sa thèse a été soutenue à la faculté de théologie de l'université finnoise de Tartuu.
Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse.

Les universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ? Et dans le cadre du texte Enki & Ninhursag, on peut même se demander quelle est la part de l'auto-censure...

Alors peut-on franchement dire que les grandes « Religions du Livre » ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du Livre de la Genèse est un faux ?


Oui, absolument ( encore faut-il le courage d'oser l'écrire ) puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du péché d'Ève sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle ( notons que dans les évangiles, le Christ n'a strictement rien dit sur Adam et Ève dans un autre chapitre ).

Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Ève, vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être « lavé » de leur péché...

Soulignons quand même que ce plagiat du Jardin d'Éden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau.
Mais au XXIe siècle rien n'a changé depuis saint Paul et je ne parle même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Ève sortant de la côte d'Adam - ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !

Ceux-là risquent de manger les pages de ce livre.

Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'homme s'étant dénaturé lors de sa chute d'Éden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté...
Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.


Le poids du péché originel « pèse » aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité.

Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ?

Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier !


Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux.
Et ils n'étaient pas culpabilisés par leurs prêtres, vu que leur texte du jardin d'Éden, le vrai, Enki & Ninhursag, ne montre avant tout qu'une seule chose, que l'amour empêche la mort.
Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'homme pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils n'étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Anunaki.


Ce registre là donc, ils le connaissaient bien. Le très distingué W. G. Lambert, grand assyriologue devant l'Éternel, a ainsi traduit un texte intitulé « Ludlul Bel Némequi» et Samuel Noah Kramer a transposé « Un homme et son Dieu » : ô surprise, on retrouvera les deux textes plusieurs siècles plus tard chez les hébreux dans le Livre de Job, bien connu de tous les prêtres actuels car très pratique pour expliquer aux ouailles au chômage pourquoi Dieu les a abandonnés.

Autre question que l'on peut se poser : « Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça va changer ? ». Réponse : rien et en même temps tout !
En lisant le vrai texte du jardin d'Éden, on se rend compte à quel point « on nous a menti », à quel point on a culpabilisé et menti à nos parents, grand-parents, aïeux, etc., et cela sur au moins 300 générations.

Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du péché originel. Pendant des générations, les filles-mères, les femmes divorcées et même les jeunes mariés ont payé un lourd tribut psychologique à cette notion par une vie malheureuse ou par des suicides.


Le roman Water for chocolate pourrait résumer à lui seul tous ces drames individuels, tous ces crimes et toutes ces souffrances induits par le péché d'Ève vécus de génération en génération.
Cette saga familiale se déroule dans les années 1830 au Nouveau Mexique, époque pas si lointaine où les femmes vivaient leur sexualité dans la honte permanente, et où les jeunes pensaient que les bébés naissaient d'un simple baiser sur la bouche.
L'une des filles se marie et arrive le moment de sa nuit de noces, préparée par le curé : la jeune mariée passe alors une épaisse robe de lin avec juste un trou brodé au niveau de son sexe, afin que son mari puisse « commettre le péché de chair » en toute légalité chrétienne mais sans jamais voir le corps nu de sa femme, parce que, ne l'oubliez pas, dans le Livre de la Genèse il est écrit qu'une fois le péché commis, « Adam et Ève se rendirent compte qu'ils étaient nus ».

Cette nudité et cette sexualité jugées sales et honteuses par l'Église , ont fait le bonheur des confessionnaux pendant des siècles et des siècles, et le malheur de tous ceux qui étaient obligés de s'y rendre.

Alors qu'est-ce que cela change de savoir que le texte fondateur du jardin d'Éden ne vaut plus un shekel parce qu'il est l 'œuvre d'un faussaire ?

Eh bien, en plus de la stricte vérité littéraire, religieuse et théologique, cela montre à quel point un péché originel qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant simplement sur elles le joug de la punition divine...

Le scribe hébreu a mieux réussi que Karl Marx.

Le, ou plutôt, les responsables de cet holocauste intellectuel sont :

1 ) le scribe J., ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir a) le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et b) le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60% de la population mondiale.

2 ) saint Paul qui va se servir de J. dans ses lettres et épîtres pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes ( le Christ n'avait jamais rien dit de tel ).

3 ) Tertullien, « père de l'Église » qui va utiliser les écrits de saint Paul pour condamner le remariage ( obligation de célibat ) et tenter d'obliger les femmes à porter un voile.


4 ) saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la répétition systématique de la faute initiale, ce qui va culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre phrase à l'intention des seuls hommes : « Qui a une femme se détourne de Dieu » en dit long, et signifie que la femme, elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la femme est le diable en personne.

5 ) les prêtres ( toutes religions confondues ) qui vont amplifier le rejet de la nudité, de la sexualité et de la femme, en faisant lire chaque semaine que Dieu fait, un extrait des écrits misogynes de saint Paul, et ce depuis plus de 1400 ans.


« Il est encore préférable de se marier que de se brûler » a ainsi précisé Paul dans son Épître aux Corinthiens , faisant comprendre une nouvelle fois qu'il est quand même moins grave de se marier que de brûler en enfer.

Et selon saint Jérôme, Dieu condamne ce mariage encore plus lorsque le mari est amoureux de son épouse ( si, si ) :


« Rien n'est plus infâme que le mari qui aime sa femme comme une maîtresse : il commet le péché d'adultère ».

Autant dire que le seul mariage qui ait jamais trouvé grâce aux yeux de ce clergé catholique malade de sa chasteté est le « mariage blanc », celui qui n'est contracté que pour les seuls besoins de procréation , toujours à cause du péché d'Ève.

Et il suffit d'écouter les discours du dernier pape pour se rendre compte que rien n'a changé. Dieu merci, Benoît XVI ne dispose plus du pouvoir de ses prédécesseurs, mais s'il pouvait...
Au Moyen-Âge, l'intimité de nos ancêtres a été entièrement régie par des décrets ecclésiastiques et ceux qui ne les respectaient pas étaient menacés d'excommunication, voire du bûcher.

Ainsi, à cause du jardin d'Éden, nul n'avait le droit de faire l'amour le mercredi, le vendredi et le dimanche des temps ordinaires, et encore moins pendant les 40 jours avant la Pentecôte, Pâques puis Noël et les 10 jours qui les suivaient avant et après les fêtes de la Vierge, le modèle absolu donné aux femmes par le clergé certaines fêtes de grands saints et surtout 180 jours avant l'accouchement et 40 jours après.
Inutile d'ajouter que l'Église réglementait aussi la position du couple et ce qu'il pouvait « techniquement faire dans un lit... Quant au divorce, n'en parlons même pas.


La chape de plomb judéo-chrétienne était tombée pour 2000 ans.

On comprend alors encore mieux l'importance de savoir que le péché du jardin d'Eden n'a jamais existé.
Il a simplement servi à des prêtres pour empêcher leurs semblables de vivre pleinement leur vie. Malheur au bébé qui mourait non baptisé. « Son âme partait directement en enfer » disaient-ils, persuadant les parents qu'ils étaient bons, eux aussi, pour l'enfer éternel. Sous Henri IV, ils risquaient même le bûcher.

Au XIXe siècle, les prêtres et les médecins ont refusé de diffuser les nouvelles méthodes d'accouchement parce que le Livre de la Genèse disait que la femme « doit accoucher dans la douleur ». Au milieu du XXe, le Vatican s'était opposé à la diffusion de la pilule, parce qu'elle permettait de « pécher ».

Et combien de bébés ont-ils été tués ou abandonnés parce que la maman ne voulait pas devenir une mère célibataire, signifiant « je suis une prostituée, j'ai couché sans être mariée », et ce jusqu'aux années soixante-dix ? Combien de mariages malheureux à cause de ce dogme criminel ? Le père d'un écrivain français du XIXe avait toujours imaginé « vivre dans le péché », parce que, marié, il était tombé amoureux d'une femme d'une condition inférieure ( sa servante ).
Sa vie n'a été qu'une longue et douloureuse suite de culpabilisations sociales, l'empêchant de vivre pleinement son bonheur.

Au final, c'est une réplique de la série télévisée new-yorkaise Sex in the City qui résume le mieux la situation. En compagnie de son amie Miranda, la journaliste se rend dans une église épiscopalienne de New York. En constatant le côté coincé des fidèles, Miranda lui chuchote à l'oreille : « Catholiques, épiscopaliens, shakers, quakers, c'est du pareil au même, toutes ces religions sont faites pour bousiller la vie sexuelle ».
Elle venait tout juste de se séparer d'un catholi­que parce qu'après l'amour, il se précipitait systématiquement sous la douche pour se laver du péché qu'il venait de commettre. Elle ne pensait pas si bien dire.

Il n'existe que trois tablettes du texte Enki & Ninhursag. Elles sont vieilles de 4000 ans.
Au cours d'un entretien, le professeur Attinger, assyriologue de l'Université de Berne et grand spécialiste du texte, nous a précisé que si « ces tablettes originales remontent aux alentours de 1800 avant JC, le texte, lui, a été fixé entre 2100 et 2000 avant notre ère ».
Il n'est donc pas exclu que d'autres tablettes plus anciennes dorment encore sous terre ou dans les grands musées d'assyriologie que (SUITE DANS LE LIVRE)...


Extrait de: "le mensonge universel" de Pierre Jovanovic.
.
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 13:20

Citation :
Le contenu de l'évangile de Marie se rapproche de ce que j'aurais aimé entendre au catéchisme
lunettes Tin, moi aussi !!!!!

Merci pour le livre Bebel, Eole, ne dévoile pas tout!!! Very Happy bisoooo
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 22:38

Et encore...
Dans l'extrait (je ne sais pas pour le reste du livre) Jovanovic ne parle pas de Lilith !

La "première" femme qui a envoyé tout le monde aux fraises parce qu'elle en avait marre d'être toujours dessous et qu'elle avait trouvé un bouquin du Kamasutra...

Citation :
"l'homme et la femme sont créés Adam(a) qui signifie aussi humanité en hébreu et terre (adama) Gen. I,27 : « Dieu créa l’homme [l’humain] à son image ; il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle »."
Donc à égalité.

Manifestement, Adam était un peu coincé ou tétu, et elle fait ses valises.
Du coup :

Citation :
Gen. 21-22 : Le Seigneur Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lilith

Moi j'aime bien ki-sikil lil-là ! Une vraie femme d'énergie (Ki)
Mais ca m’empêche pas de chercher ma côte partout Smile
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-10, 23:32





Citation :
ki-sikil lil-là signifie traduit du sumérien : la jeune femme aérienne

Pas mal.... alien

C'est aussi la lune noire , en astrologie..tout un programme..
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-11, 01:39

Bonjour.

Merci pour tout ceci qui confirme ce que je pense depuis un bout de temps.

A lire sans modération :

http://secretebase.free.fr/civilisations/sumeriens/religions/religions.htm

A ne pas manquer le dernier passage :

L'INVENTION DES RELIGIONS

Il est important de souligner que les hébreux n'en sont venus à concevoir un seul Dieu par élimination successive de plusieurs autres dieux. Il est faux de penser que le Dieu unique qu'Israël s'est mis à adorer venait de nul part et était par conséquent totalement inconnu. Moïse et d'autres prophètes rappelaient sans cesse aux peuple d'Israël que ce Dieu était le Dieu de leurs pères. Il y a donc eu un passage du polythéisme au monothéisme par étapes successives, au fur et à mesure que le peuple hébreux, Abraham en tête, prenait conscience qu'un dieu qu'il connaissait déjà était en fait le seul à exister. Le "Dieu" ést là, depuis toujours.

On nous mène en bateau, depuis 2000 ans, et les autres depuis 4000 ans.

Cordialement. ange72 Sleep Sleep Sleep


Dernière édition par Tonton Bert le 2011-07-12, 00:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-11, 13:09

Je me pose souvent la question de savoir si tout ceci n'est pas un simple mythe.

Un mythe puissant certes, mais un mythe destiné à rappeler des principes fondamentaux d'équilibre, d'harmonie et de fonctionnement, sur lequel ont brodé des générations de "gardiens de la tradition", avec tous les dérapages que cela pouvait induire.

Derrière tout cela, je crois discerner un puissant message d'unité, d'universalité, constituées de deux forces ou énergies indissociables l'une de l'autre, et présentes dans l'ensemble de ce qui compose la Création.

L'humanité a probablement expérimenté les extrêmes de ces deux pôles en passant par toutes les nuances intermédiaires.
Il semble que le temps soit venu de revenir vers le centre, et d'englober le Tout dans une vision enfin harmonieuse et pacifiée.

Les textes, les livres saints ou pas, les prophètes et les messies ont tenté avec plus ou moins de bonheur et de réussite de nous transmettre cette vérité essentielle, dans un champ d'expérience ou s'affirmait le contraire.

Pffffffffffff....il est temps que nous en arrivions au bout.

trinquer
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MessageSujet: Re: Evangile de marie-Madeleine   Evangile de marie-Madeleine Empty2011-07-12, 01:04

Bonjour.

je crois au changement, mais pas radical, il viendra petit à petit, au fur et à mesure que les gens se rendront compte que le dieu qu'on leur a imposé depuis tant de siècles n'existe pas.

De ce fait, l'église aura de moins en moins d'adeptes qui se tourneront vers autre chose, quoi je n'en sais rien, mais cette croyance ne peut plus durer éternellement.

Nous avançons doucement vers l'ère du verseau, quelle en sera la philosophie, mystère.

Petite lecture :

http://22etoiles.com/terre/verseau.htm

Cordialement. ange72
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