L'architecture invisible

Je cherchais à me procurer le premier ,que je n'ai pas encore, et je suis tombée sur ça:

Citation :

L'architecture Invisible
Georges Prat
Arkhana Vox - 25/01/2000
Livre
Meilleur prix : 500,00 € ou 25,00 € x 20


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Vous avez bien lu, 500 euros...soit 25 fois 20...
J'ai cherché sur tous les sites libraires, il est indisponible...donc, ...cher....

95 euros sur livre rare book, c'est mieux mais encore cher !

J'le savais, j'le savais, j'aurais du en acheter plusieurs...

Ouais, pareil !

Parce que là, ca va pas suffire pour changer de voiture...

Même chose..On me l'avait prêté, me suis dit " j'achèterai plus tard"..
Ben là, j'attends une hypothetique reédition?

Question piège ....

Dans l'absolu, en fonction de l'enseignement dispensé et de ce que l'on sait aujourd'hui, selon vous, il vaut combien ce bouquin ?

amitiés Eric

Bonne question Eric!
J'y ai pensé, mais dans ce livre, il y a tout un chapitre consacré à une région que je connais bien , et rien que pour ça, j'aurais aimé l'avoir..

De toute manière quand j'ai vu cette annonce à 500 euros, sur le moment, j'ai cru à une erreur...( faut pas pousser, y'en a qui doutent de rien...)

Ouaip, il est même plus référencé chez les gros distributeurs.

A pu.

Ça me rappelle les prix qu'atteignait la K7 de "La belle verte" avant le passage à l'euro : 1 500 francs (230 euros) !

D'autres bouquin qui s'envolent, ceux d'Albert Slosman. D'ailleurs si l'un d'entre vous a "Le Zodiaque De Denderah", je suis preneuse. Même de photocopies, m'en fous.

A lire absolument :

Citation :

Bibliolytique Par <daniel.logie@……> 30 oct. 05
Ce n’est pas une nouvelle technique. Elle est au contraire aussi vieille que l’invention de l’écriture et donc du livre : il s’agit de l’étude de toutes les formes de la biblolyse et de la biblioclastie. La persévérance des biblioclastes est digne d’éloges, et n’a sans doute pas produit encore tous ses effets. Connaissez-vous Lord Layard ?
L’image archétypique de la destruction des livres est dans la mémoire de tous ceux qui ont vu la fin du film Le nom de la rose. Cela me glace le sang, et il m’arrive de me repasser uniquement cette séquence-là du film. Cela évoque La Rôtisserie de la reine Pédauque " Une pluie de flammes et de cendres tombait autour de moi et je m’aperçus bientôt que mes habits et mes mains en étaient noircis. Je songeai avec désespoir que cette poussière qui remplissait l’air était le reste de tant de beaux livres et de manuscrits précieux… " (Anatole France).

Certains préfèrent les films d’horreur. Mes goûts me font préférer Entretien avec un vampire à l’innombrable série des Dracula (bon sang ne saurait mentir !). De toutes façons, je ne lirai plus d’histoires de vampires* tant que je n’aurai pas entièrement lu et comprisOù sont passés les vampires ? de Ionna Andreesco. C’est une enquête ethnographique menée chez les paysans roumains, qui nous révèle des choses renversantes sur ce qui nous apparaît de loin comme un mythe à la fois cocasse et répugnant. Et encore, l’auteur n’a interrogé pratiquement que des femmes, qui avouaient que leurs maris auraient bien des choses à dire, qu’elles ignoraient pour leur part, sur ce sujet. Mais 50 ans de régime communiste ont mis une dalle funéraire sur la langue du plus convivial des Roumains…, dont aucun n’a pourtant jamais lu, ni même entendu parler du livre de Bram Stoker sur leur sanguinaire gloire nationale, dont la biographie est, elle, cependant bien présente en toute mémoire de Roumain. Mais quand les Roumains se sentiront libres de parler, ce sera une autre génération, qui ne saura plus rien du mythe* du vampire. Même si on n’aime pas, on devrait pouvoir lire si l’on veut. Mais qui est donc Lord Layfar ?

Sur la bibliolyse, citons http://www.ala.org/booksburning2.htlm A noter un effet pervers attendu de la Toile : quand tous les livres auront été numérisés, qui voudra encore conserver du papier volumineux ? ça encombre, ça se dégrade, et en quelques générations de toutes façons le style et même la langue deviennent insupportables, sauf pour les rats et les termites.
Sans compter le Principe de Fahrenheit 451, d’après Ray Bradbury : " Le plaisir d’incendier ! Quel plaisir extraordinaire c’était de voir les choses se faire dévorer, de les voir noircir et se transformer. ")
Et le Principe d’Omar. Ce bon Calife, vers 640, consulté sur ce qu’il fallait faire de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie, nouvellement conquise, répondit ces paroles immortelles : " à propos des livres dont tu nous a parlé, si ce qui s’y trouve écrit est conforme au Livre de Dieu, le Livre de Dieu nous permet de nous en passer ; s’il s’y trouve quelque chose qui y soit contraire, alors ils sont mauvais. Procède donc à leur destruction. "
Il y a les destructions accidentelles, les destructions criminelles, les destructions “légales” du type autodafé, les destructions par fait de guerre, le vandalisme, la connerie pure et simple, les vide-greniers (merci l’Abbé Pierre !), la destruction par ignorance pure et simple. Après tout, la Très Grande Bibliothèque de France, outre son intérêt architectural manifeste pour tout émule d’Oussama Ben Laden, ne doit être conforme au Coran qu’en dose tout à fait homéopathique… ( Dose homéopathique : bien sûr puisque l’overdose est concentrée à l’Institut du Monde arabe…)
En 1850, le jeune et fringant Henry Austen Layard découvrit le site archéologique de Ninive, capitale de l’antique Assyrie, non loin de Mossoul (Irak). Il accapara sans états d’âme les milliers de bronzes, vases, armes, ivoires, dalles murales géantes en céramique, etc. contenus dans les ruines du palais de Sennacherib. " par endroits, ses bottes s’enfoncent même dans trente à cinquante centimètres de petites tablettes rectangulaires d’argile crue de couleur sombre qui reposaient sur le pavage des chambres. " Cet intéressant amateur d’art a détruit sans vergogne la plus grande biblothèque cunéiforme jamais rassemblée : Sennachérib, roi d’Assyrie, amoureux de la lecture, avait rassemblé la totalité de tout ce qui avait été écrit en Sumérien, Babylonien et Assyrien pendant les deux millénaires au moins qui avaient précédé son règne. Quand on a découvert que c’étaient des livres, il en restait à peine 5% du fonds originel, qui attendait pourtant, intact, depuis 612 avant notre ère que Layard vienne traîner ses bottes par là. La Grande-Bretagne saura d’ailleurs sanctionner justement cet exploit : il fut nommé ministre, ambassadeur et noble. Le produit des ses rapines est une des gloires du British Museum.

Quand tous les livres auront été numérisés, supposons simplement que la technologie des appareils de lecture des disques numériques et d’internet se perde. Grand Silence. Il y aura encore d’innombrables Lord Layard à venir… Il ne subsiste que 14 livres exactement de la vaste littérature de la civilisation aztèque.et trois ou quatre de la civilisation maya. Que restera-t-il de la nôtre ?
En 1623, la bibliothèque de Ben Johnson fut entièrement détruite par un incendie. Ce fut le début de la période pessimiste de cet auteur magnifique. Sa biographie a été éditée par les éditions des Belles Lettres, dont tout le stock a été détruit, également par un incendie, il y a deux ans. Mais ce vaillant éditeur vient de sortir une édition bilingue de poche de la plus célèbre pièce de Johnson, Volpone. C’est un hymne à la méchanceté et à la fourberie malsaine. Le père Ubu au XVII° siècle ! Je suis curieux de savoir combien d’exemplaires seront vendus.
La bibliothèque de San-Francisco, construite en 1996 dans un pesant style pompier, avait coûté 126 millions de dollars. Comme ce chef d’oeuvre du mauvais goût tarabiscoté s’avérait ne pas pouvoir contenir les trois millions de livres qu’il était censé abriter, une consigne occulte fut donnée par la direction : jeter à la décharge tout livre qui n’avait pas été consulté depuis six ans. Un demi-million de livres ont disparu ainsi, ce qui n’empêche pas un autre million d’avoir dû être stocké dans des sous-sols en béton, inaccessibles.
On chuchote que la British Library en ferait autant… Pas besoin de calife, comme on voit. Mais un nouveau mot apparaît dans le vocabulaire des bibliothécaires américains : la deaccession, ou l’art de faire disparaître un livre. La Solution Finale.
Pourquoi ne pas appliquer ce concept à la médecine, tant qu’on y est ? Du point de vue comptable, la société ne ferait qu’y gagner. La bibliolyse n’est absolument pas une technique réservée aux barbares incultes d’époques révolues : elle a au contraire un avenir radieux. Si cela intérresse quelqu’un, www.librarybooksales.org est le moyen de profiter de l’aubaine. Et la vente aux amateurs intéressés n’est que la partie immergée de l’iceberg : le pilon coûte cent fois moins cher.
Si vous avez une magnifique bibliothèque personnelle, contituée avec amour et de longue date, pas de descendance intéressée par la lecture, et que vous vouliez léguer ce trésor aux générations futures, réfléchissez avant d’en faire don à une bibliothèque publique, surtout si vos livres risquent d’intéresser moins d’1% du lectorat ! Je connais (pas personnellement) une vieille dame, fille d’un prodigieux érudit, veuve, qui vit (pour le moment) dans une grande maison pleine à craquer d’une multitude de livres rares et couvrant une gamme étendue de sujets. Elle ne sait qu’en faire. Son fils unique, qui ne lit jamais, s’oppose absolument à ce qu’elle en fasse don à des membres de la famille dont les affinités correspondraient à la nature des ouvrages. Elle avait –et a toujours– de magnifiques " yeux pervenche ", ce qui est d’ailleurs attesté par un autographe de Lyautey adressé à son père. Quand elle mourra, la maison sera vendue, vide, et échangée contre un mas dans le Lubéron, et le fils roulera en Porsche avec le produit de la vente de tout ce papier inutile vendu au quintal, autographe inclus. Mais cette bibliothèque a la valeur du Queen Mary.

De toutes façons, un livre, c’est un vecteur périmé de la connaissance : impossible à mettre à jour ! Rien ne vaut une réédition, et le pilon pour les éditions précédentes. Ce qui est d’une facilité enfantine avec internet et l’hypertexte, et gravement antiécologique si cela se pratique avec les bouquins (un livre = une forêt). Schopenhauer tonnait déjà contre la difficulté à se procurer la première édition, géniale, de la Critique de la raison pure de Kant, alors que les éditions suivantes, réécrites pour faire plaisir à la censure prussienne du fils de Frédéric II, étaient largement
disponibles. Mais quel était donc le travail du héros de ce roman prémonitoire de George Orwell, 1984 ? Ré-écriveur. : « L’histoire tout entière était un palimpseste gratté et réécrit aussi souvent que c’était nécessaire. »
L’avenir, c’est une botte très molle qui écrasera un visage qui ne se rend compte de rien.

En attendant, puisque c’est encore dans le commerce, ne manquez pas de lire le chapitre VI de Don Quichotte, l’un des passages les plus poignants de la littérature : la destruction, par charité, par ceux qui l’aimaient le plus tendrement, de la bibliothèque du héros, responsable selon eux de lui avoir empoisonné l’esprit.
Et n’oublions jamais la belle tirade de Caliban dans La Tempête de Shakespeare :
" Mais n’oublie pas que la première chose à faire est de lui dérober ses livres, sans
lesquels il n’est qu’un nigaud comme moi, car il n’a plus un seul esprit à
commander : tous le haïssent aussi foncièrement que moi. Brûle ses livres ! "

http://racines.traditions.free.fr/bibliogr.pdf

Hélène a écrit:

Je cherchais à me procurer le premier ,que je n'ai pas encore, et je suis tombée sur ça:

Citation :

L'architecture Invisible
Georges Prat
Arkhana Vox - 25/01/2000
Livre
Meilleur prix : 500,00 € ou 25,00 € x 20


70,00 € de coût d'utilisation ajouté à la première mensualité. TEG fixe 19.783%.
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Vous avez bien lu, 500 euros...soit 25 fois 20...
J'ai cherché sur tous les sites libraires, il est indisponible...donc, ...cher....

Bonjour,

Mince alors ! Il va falloir que je mette une clef sur ma bibliothèque !

bonjour à vous
toujours pas d'amélioration sur le tarif de l'ouvrage l'architecture invisible  
si quelqu'un dispose d'une version pdf, je suis preneur
je sais que c'est pas bien de copier, mais les prix demandés sont spéculatifs et l'auteur ne touche rien sur les ventes de livres d'occasion.
A plus

Mâme a écrit:

D'autres bouquin qui s'envolent, ceux d'Albert Slosman. D'ailleurs si l'un d'entre vous a "Le Zodiaque De Denderah", je suis preneuse. Même de photocopies, m'en fous.

http://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=11254999574&searchurl=an%3DAlbert%2BSlosman%26amp%3Bsts%3Dt%26amp%3Bx%3D60%26amp%3By%3D14

Que la vie vous soit douce!

Merci beaucoup Gilgab... 60 euros frais de port inclus quand même... Pfff...

Tiens Mame, je te fais gagner 20 euros...

Va voir sur priceminister ou sur amazon, il est à 40 !

Sur Amazon, il y a aussi l'achitecture de l'invisible pour 200 €... c'est pas donné, mais c'est mieux que 500...

apparemment, il reste 6 livres....

bon vous avez certainement déjà dû les voir... c'estjusteaucasou

Salut,

Si la recherche du livre "Zodiaque de denderah" est toujours d'actualité, il y a Jacqueline qui vide sa bibliothèque ici.

Bonne soirée.

Bonjour à tous. cela fait un moment que je suis ce forum et que j'en dévore les pages dès que j'ai un moment de libre. Je suis aussi à la recherche de l'architecture invisible de Pratt, mais en effet son prix est bien trop élevé pour moi (même à 200 €). Tant pis, je continuerai à explorer les post, et vous remercie tous pour les info que vous proposez.

Mais que vaut vraiment ce livre : est il vraiment un incontournable ? que y trouve ton dedans : Existe t il sur le marché des livres approchants ( comme souvent !)

Merci

pendulum a écrit:

Mais que vaut vraiment ce livre  : est il vraiment un incontournable ? que y trouve ton dedans : Existe t il sur le marché des livres approchants ( comme souvent  !)

Merci

Bonjour Pendulum  
Le "Précis cartésien de géobiologie" de Georges PRAT reprend dans les grandes lignes le contenu de "L' architecture invisible".
J'ai personnellement trouvé "Le "Précis cartésien de géobiologie" excellent et une bonne entrée en matière lorsqu'on débute sérieusement l'étude de la géobiologie. 

Merci DAram
28 € sur price....j acheté et j expérimenté'
Merci encore.

C'est avec plaisir