photo.........

Pouvez vous me donner votre avis et votre ressenti sur ce lieu?

merci

Quand on l'ouvre avec photoshop et qu'on force le contraste et la lumière, c'est impressionnant tout ce qu'on peut y voir... j'ai appris il n'y a pas longtemps que cela s'appelait la pareïdolie.

Une entité errante sur la droite de la photo, pas forcément très positive. A vous.
Autrement, c'est vrai que les détails semblent indiquer des formes, je sais, mais bon,... ne voyant rien, je m'en tiens à mes ressentis.

Comment on fait graine de quartz sans _ pour ouvrir la photo avec photoshop, pour le reste j'irais pas là bas la nuit...
Quartz

Mais c'est quoi cet endroit, une prison ?.

ça serre la gorge.....

des personnes enchainées... de la souffrance....

on peut savoir ou se trouve ce charmant endroit de villégiature...

Toi aussi tu entends les bruits de chaines Sauge,
ben vrai

brrrr j'ai pas aimé..... j'aime pas...
Ca me pique partout d'un coup.....

Suggestion de ma part ? j'ai l'impression de ressentir des piqures sur tout le corps ?? des picotements je ne sais pas traduire mais j'aime pas !!!!

Bonsoir Claude21,

Que souhaites tu faire avec ce site?

L'étudier, comparer tes ressentis, le nettoyer?

C'est vrai que je préfère aussi ce qui est un peu plus positif, mais bon, c'est bien aussi de voir les autres aspects...ne serait ce que pour l'entrainement!

bonsoir a tous

Je voulais, en vous adressant cette photo, avoir votre avis.

Je suis passé devant cet endroit (ancienne église) et j'ai cherché les énergies (bonnes...) qu'aurait dû dégager cet ancien lieu de culte.

je n'ai pas eu le temps d'essayer de ressentir les bienfaits de ce lieu, y étant tellement mal j'ai du me sauver en courant (envie de dégueuler...)

je vous remercie de vos témoignages qui confirment mon ressenti.

"le restant" de cet édifice se trouve dans un charmant village de la Drôme à Chatillon en Diois.

A+

Dommage pour moi que la réponse est déjà là.

Pourrais-tu te renseigner s'il n'y aurait pas eu une tueries des moines, soit lors des guerres de religion, soit lors de la Révolution.

C'est parce que la réponse est là avec la photo du panneau explicatif que je sais maintenant que c'est les ruines d'une église. Mais ça aurait pu être un restant de cour intérieure d'un château médiéval ou d'une prison ou d'un vieux fort.

Oh, tu sais, je suis un jour rentré dans une église abandonnée de tous, fermé à la populace, sauf qu'un moineau m'a indiqué la porte de fer qui n'était pas verrouillé (véridique).

Je rentre donc. Pas un gardien, nib. J'ai les photos pour ceux que ça tente.

J'ai eu l'impression qu'on me sautait à la gorge. Bon, je l'ai nettoyé et réénergiser et ça allait nettement mieux.

Je me demande d'ailleurs depuis ce jour, si les églises ne sont pas des concentrateurs d'énergie, et si en période de "diète", elle puiserait pas dans tout ce qui passe

Alors maintenant dans ton cas, mémoire des lieux, onde négative, etc....faudrait creuser. YA KA!

Landvaettir à écrit:
Pourrais-tu te renseigner s'il n'y aurait pas eu une tueries des moines, soit lors des guerres de religion, soit lors de la Révolution.

Je n' habite pas la drome,et donc je ne pourrai pas te donner de réponse.

Citation :

La ville de Die a été un évêché de 325 à 1801. Au XIIe s., les Évêques ont fait construire dans le prolongement du Palais épiscopal, sur une tour rectangulaire des remparts gallo-romains une chapelle privée, recouverte au sol d’une mosaïque de 17 m². Au XIXe s., la chapelle fut désaffectée, puis utilisée au XXe s. comme salle de justice de paix et dépôt d’archives jusqu’en 1962.

La chapelle est la seule en France à posséder des papiers peints de cette époque (début du XVIII s.) en aussi bon état. Ils ont été peints à la gouache et imprimés au pochoir. Les motifs se répètent, frappent par leur profusion et leur variété, empruntés au règne végétal, au règne animal et au monde de la décoration.

Les papiers peints classés « mobilier historique » en 1958, ont été décrochés en 1962 pour des travaux de rénovation. Les découvertes étaient inscrites dans un cahier, celui-ci ayant disparu, et les papiers peints raccrochés, il ne reste aucune trace de ce qui se trouve derrière...

Les enduits peints ont été découverts lors des travaux de rénovation de 1962. Sur l’arc de l’ancien l’autel (au-dessus de la porte), les peintures représentent des rinceaux (arabesques végétales) bruns, rouges, jaunes et gris-vert sur fond noir. Sur les autres arcs, des carrés de couleurs entourés d’un filet noir et agrémentés d’un petit carré noir au centre imitent des pointes de diamants. Sur le pilastre du milieu (poteau entre les deux arcs, du côté des fenêtres), des motifs architecturaux qui imitent des colonnes ont été dessinés. Aucune signification n’a été trouvée pour ces enduits.

En revanche, sur certains pilastres, on note la présence d’un chaudron. Ce motif paraît se rapporter au culte de St Nicolas : « Trois petits enfants s’étaient égarés ; ils demandèrent asile à un boucher qui les accueillit, mais qui profita de leur sommeil pour les tuer. Il les découpa en morceaux et les mis dans un saloir en forme de tonneau. Sept ans s’écoulèrent. St Nicolas, de passage dans la ville, demanda hospitalité au boucher. Il souhaita que le boucher lui serve en repas une assiette de ce salé vieux de sept ans ! Le boucher s’enfuit et St Nicolas ressuscita les trois enfants qui sortirent du saloir comme s’ils venaient de se réveiller d’un profond sommeil».

La plus grande particularité de la chapelle est incontestablement sa mosaïque romane (remontant au XIIe s.), dont l’interprétation reste délicate. Elle a été classée monument historique en 1906.

La mosaïque est entourée par quatre bordures composées :
1) de losanges de marbre séparés par des triangles de terre cuite ;
2) de rectangles de marbre épais ; 3) d’une rangée de cercles de marbre ou de terre cuite rouge, mal alignés sur un fond de tesselles (morceaux qui composent la mosaïque) et à dominante beige séparée de la mosaïque par une ligne de minces plaques de marbre. Cette bordure se modifie sur une partie de la mosaïque : une ligne noire relie les cercles de marbre entre eux. Cela représenterait les « Claustra Mundi » (grilles de l’univers selon les poètes latins).
4) de rectangles fins de marbre (sur une partie seulement de la mosaïque).

Au centre, une étoile à huit branches est entourée d’une couronne de marbre rose d’où partent douze rayons qui portent douze cercles de porphyre vert et vingt-trois triangles de marbre. Une dernière couronne englobe le tout. A l’intérieur quatre noms sont inscrits : Tigris (Tigre), Eufrates (Euphrate), Géon (Ghéon), Fison (Phison). Il s’agit des quatre fleuves du jardin d’Eden dont deux sont mythologiques (Ghéon et Phison) et deux réels (Tigre et Euphrate).

Les fleuves sont représentés par des têtes mi-humaines (chevelure avec raie au milieu, nez rectiligne, carnation des pommettes, sourcils), mi-animales (cornes, oreilles de bovidés, yeux de félin). De leur bouche sortent des eaux qui se dirigent dans les 4 coins de la mosaïque. Près de chaque tête se trouve un objet symbolique :
- une clé pour le Tigre  symbole de la connaissance, du pouvoir et de l’ouverture des portes du paradis
- un arbre prend racine directement dans les eaux sortant de la bouche du Phison  l’arbre de vie éternelle ;
- une force à tondre les moutons près de l’Euphrate ;
- un couteau prés du Ghéon
 ces deux objets se rejoignent et nous renvoient à la prophétie d’Isaïe « Un jour viendra le messie, il sera doux comme un agneau et se laissera sacrifier ».

On remarque ensuite différentes zones : le Ghéon représente le monde marin avec des poissons, des algues ; le Phison, le monde aérien avec cinq arbres et deux oiseaux ; le Tigris et l’Euphrate, le monde terrestre avec la riche variété de sa faune réelle ou fantastique : deux oiseaux qui s’affrontent, une ondine, un chien, un griffon…

Les quatre fleuves représenteraient quatre évangélistes irrigant le monde de leur bonne parole, le Phison serait Marc, symbole de la prudence ; le Ghéon serait Jean, symbole de la tempérance ; l’Euphrate serait Mathieu symbole de la force ; et le Tigre serait Luc, symbole de la Justice. « Prudence, Tempérance, Force et Justice » sont les quatre vertus cardinales.

La mosaïque représente dans sa globalité « l’Univers conçu comme le jardin d’Eden » où le monde est composé de 4 éléments : l’Eau (le Ghéon), l’Air (le Phison), la Terre (l’Euphrate et le Tigre), le Feu (étoile du centre). Les têtes de vents situées aux extrémités Est du Ghéon et du Phison représentent les points cardinaux ; les dix-sept rosaces sont les dix-sept pierres précieuses qui parsèment le Jardin d’Eden ; l’étoile, quant à elle, est le soleil qui rayonne sur la création.


Sources :
- Article Historique « La chapelle épiscopale Saint Nicolas, à Die, et sa mosaïque » par Henri Desaye
- Le livret « Cathédrale Notre Dame de Die et la Chapelle Saint Nicolas » édité par l’association Patrimoine de la vallée de la Drôme (en vente 7 € à l’Office de Tourisme de Die)

Eglise Saint Nicolas... rien à voir avec le père Noël ou notre président tout de même ?!

Citation :

Extrait du 'Dictionnaire topographique de la Drôme'
Châtilon-en-Diois

CHÂTILLON-EN-DIOIS , Chef-lieu de Canton de l’arrondissement de Die

— Castrum Castillione, Territorium Castillionis 1321 (Cartulaire de Die, 138) — Chastillon en.Dyois, 1538 (Archives de la Drôme, E 2073) — Chastillon, 1644 (Visites épiscopales).

Avant 1790, Châtillon-en-Diois était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die — Cura Castilonis, 1576 (Rôles de décimes).

Son église, dédiée à saint Nicolas — Capella Sancti Nicolai .Castillionis, 1509 (Visites épiscopales) — Ecclesia .Castilionis, 1516 (Pouillé de Die) dépendait du prieuré de Guignaise, à qui appartenaient les dîmes et dont le titulaire présentait à la cure.

La terre, qui était du fief de l'église épiscopale de Die, dont les droits sur le château de Châtillon furent confirmés en 1178 par l'empereur Frédéric Ier, appartenait de temps immémorial aux Isoard d'Aix, héritiers des comtes de Diois, et passa en 1246, par mariage, aux princes d'Orange de la maison de Baux, qui vendirent en 1321 cette terre aux évêques de Die. A part une aliénation de près d'un demi-siècle (1586-1635) au profit des La Tour Gouvernet, ces évêques ont été seigneurs de Châtillon jusqu'en 1789.

Citation :

La Tour Gouvernet, Armoiries: De gueules à la tour d’or, senestrée d’un avant-mur de même, maçonnée de sable

Je ne comprends pas trop la tournure de la phrase... mais ya un truc avec les papiers peints et les murs... En tout cas, qui dit mur de sable... dit quartz, et qui dit quartz, dit forte mémorisation des choses qui se sont passées ici ?

la tournure de la phrase, c'est une description héraldique des armoiries d'un chevalier, d'un noble, d'un roi, d'une cité, d'un cabaret, ...
C'est un langage codifié qui permet de bien identifier les motifs et les couleurs utilisées pour les armoiries.

Au passage, merci pour la recherche de l'historique. Par contre, ils ne parlent pas de massacre, mais que ça aurait servi de lieu de justice. Et comme la justice n'était pas tendre et recourait souvent à la peine de mort, la mémoire des murs doit être bien forte.

J'ai lu "à la volée" le mot croisade... et qui dit croisade, dit inquisition donc tortures...

Pas forcement inquisition et torture, non je ne crois pas, mais ce n'était pas non plus une partie de criquet entre gentlemen avant le thé de 17H00!

graine_de_quartz a écrit:

Citation :

La Tour Gouvernet, Armoiries: De gueules à la tour d’or, senestrée d’un avant-mur de même, maçonnée de sable

Je ne comprends pas trop la tournure de la phrase... mais ya un truc avec les papiers peints et les murs... En tout cas, qui dit mur de sable... dit quartz, et qui dit quartz, dit forte mémorisation des choses qui se sont passées ici ?

Pour le vocabulaire héraldique :
http://leherautdarmes.chez.com/grammaire.html

Citation :

Gueules : Nom héraldique pour la couleur rouge, représentée en gravure par des traits verticaux.

Citation :

Or : L'un des métaux employés en armoiries. En gravure, l'or est indiqué par des points.

Senestrée : à sa gauche

Et "Maçonnée de sable" ne veut pas dire qu'on a fait un chateau de sable mais que les joints sont noirs

Citation :

Sable : Nom héraldique de la la couleur noire, représentée en gravure par des traits horizontaux et verticaux qui se croisent.

Toute une histoire...

wouaou.... c'est impressionnant ! Ce n'est pas en une soirée que je vais parler l'héraldique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est hyper technique...

graine_de_quartz a écrit:

Ce n'est pas en une soirée que je vais parler l'héraldique ! C'est hyper technique...

Oui, c'était et c'est encore un métier : héraut d'armes. L'héraldique permet de "lire" un blason, un écu. C'est comme ça, par exemple, que l'on peut lire sur celui de Jeanne d'Arc qu'elle était issue de la famille royale dont elle était une bâtarde, ce qui, à l'époque, n'était pas péjoratif du tout.

madame_dulac a écrit:

graine_de_quartz a écrit:

Ce n'est pas en une soirée que je vais parler l'héraldique ! C'est hyper technique...

Oui, c'était et c'est encore un métier : héraut d'armes. L'héraldique permet de "lire" un blason, un écu. C'est comme ça, par exemple, que l'on peut lire sur celui de Jeanne d'Arc qu'elle était issue de la famille royale dont elle était une bâtarde, ce qui, à l'époque, n'était pas péjoratif du tout.

Intéressant Noble Dame , la Pucelle était de sang royal, merci je ne savais pas et cela change un peu ma vision de l'histoire de France !