Energétiquement vôtre
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 Être, exister, ou vivre ?

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Rup
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MessageSujet: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-11-30, 14:46

Que pensez-vous du sens des verbes ETRE, EXISTER, VIVRE ?

Appliqués à nous-mêmes, humains, on les comprend ?).
Mais qu'en est-il pour nos voisins, êtres des autres règnes ?

Animaux : vivent, existent. Mais "sont"-ils ?
Végétaux : existent. Vivent. Sont ?
Minéraux : existent. Vivent ? etc.

Élémentaux : existent, sont. Sont-ils des êtres vivants ?
Hiérarchies (anges, archanges et sup.) : existent, sont. Vivent-ils ?

En nous humains, qui EST, qui EXISTE, qui VIT ?
Lorsqu'on meurt, on ne vit plus, mais on existe encore. On est ailleurs, en attendant de revenir pour re-vivre.
Est-ce que la vie est comme une lumière que l'on allume, éteint, allume, éteint; ou alors est-ce que l'ampoule est changée chaque fois que l'on meurt ?

Votre avis sur le sens de ces verbes, et leurs différences ?
Rup
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-02, 22:39

Bonsoir,

Heureux celui qui a des vérités en réponse à ces questions essentielles.

Enfin, rien n'empêche un petit credo-free-style-casse-gueule :
Ma pensée sur ce que peut être la vie est en constante évolution. Aujourd'hui je ne pense pas qu'elle s'éteint. L'amdouat égyptien m'est plus proche, avec une "disparition" toute relative comme celle du soleil, le temps de refaire surface.

En résumée, ces temps-ci j'aime à croire qu'il y a un parcours à paliers à faire "de l'autre côté", dans une autre dimension, relatif à l'ouverture de notre conscience et notre capacité d'amour universel et de pardon, que nos incarnations ont lieu sur notre demande pour faire des apprentissages dans ce sens sur terre, notre contrat de vie, ce afin de franchir une marche au retour..... casse_mur

En haut la lumière.... ange72 Quesse ???

Ca ressemble à une sorte de diagonale à travers les religions de ce monde....

....Au prochain pour la compréhension de l'essence des hierarchies de l'invisible (auxquelles je crois)

ange102

Biancabise
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-03, 01:25

Beaucoup vivent, quelques uns existent, peux sont.

Exister vient de ex et sistere forme dérivée de stare, être debout, être stable.
Le préfixe ex tendrait à donner un mouvement de "en dehors" : "sortie de l'état stable".
Au temps de Victor Hugo, c'était un terme utilisé au sens de suffire aux besoins de la vie
"....Me laissant tout son bien, Neuf cents livres de rente à peu près, dont j'existe". [Hugo, Marion de Lorme, I, 3]

Mon avis, à la date d'aujourd'hui et à l'heure donnée en entete de ce message, est le suivant :

Vivre est un état linéaire (voir "vie végétative")
Exister est un mouvement
Être est un état exponentiel car utilisant le chaos créé par l'existence...

Le contraire de Mort n'est pas Vie mais Naissance.
Dans la théorie de la réincarnation, "quelque chose" vit toujours lorsque quelqu'un meurt. C'est ce qui permet la renaissance.
Pour reprendre ton analogie, si on allume ou éteint l'ampoule, c'est qu'il n'y a pas "réincarnation" : c'est toujours la même.
Mais si l'ampoule est HS et recyclée pour faire des bouteilles de bière d'une part et des boites de conserve d'autre part, alors il y a "réincarnation".

Quel est le plus petit dénominateur commun à ce qui est "vivant" ?
Une fois trouvé, il permettra de définir comme vivant n'importe quel organisme le contenant. Qu'il soit minéral, végétal, animal, féerique...

Ensuite, la façon dont il subvient à ses besoins déterminera son niveau d'existence.

Enfin, la façon dont il exploite ses capacités donnera son "Etritude"...

Pour ce que je perçois, ce PPDC est l'Energie.
Rappel définition : du grec Energia : "force en action".
Petite parenthèse intéressante :
Citation :
En physique classique et en chimie, il ne peut y avoir création ou disparition d'énergie, mais seulement transformation d'une forme en une autre (principe de Lavoisier), ou transfert d'énergie d'un système à un autre (principes de Carnot).
(tiré du Petit Larousse Illustré 2000)
Ce qui rejoint fortement la thèse de la réincarnation Smile

Par contre,
Citation :
en physique des hautes énergies (réactions nucléaires par exemple), il y a possibilité de transformations réciproques d'énergie en matière selon la formule d'Einstein : ∆E=∆mc² où ∆E est la variation d'énergie, ∆m la variation de masse et c la vitesse de la lumière.
(ibid.)
Là c'est moins cool : ca veut dire que quand on transforme l'énergie en matière, y a des pertes ! (lois de la thermodynamique). Donc quand on s'incarne, on laisse une partie de nous-même au vestiaire !

Pour pas faire un post trop long, je vais résumer (un peu trop, sûrement) :
La présence de cette énergie définit le Vivant,
L'utilisation de cette énergie définit l'Existence,
La maîtrise de cette énergie définit l'Etre...

Oufff...

Maintenant, une aspirine et au lit !
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-03, 10:20

remlug a écrit:
Pour pas faire un post trop long, je vais résumer (un peu trop, sûrement) :
La présence de cette énergie définit le Vivant,
L'utilisation de cette énergie définit l'Existence,
La maîtrise de cette énergie définit l'Etre...

Waouh ! Merci pour l"extrait de jus de synthèse" !

Cela me rappelle une réflexion sur le vivant : je dirais que la définition de la vie par opposition à la mort c'est la faculté à maîtriser l'Entropie (nom scientifique pour "bordel ambiant").
Je m'explique : de son vivant, le corps humain se régénère et se recompose en intégrant l'énergie des aliments (et autres). Nos cellules vivent, meurent et sont remplacées en permanence (pas toutes, OK ...). Après la mort, ce processus s'arrête et le corps se décompose : c'est la tendance naturelle vers le "bordel ambiant", c'est à dire l'augmentation d'Entropie.

Sinon, remlug, où se trouve l'esprit entre vivre, exister et être ?

Rup
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-03, 14:38

Bonjour,


Citation :
Pour reprendre ton analogie, si on allume ou éteint l'ampoule, c'est qu'il n'y a pas "réincarnation" : c'est toujours la même.

Si l'ampoule représente la permanence de l'âme, et la lumière l'apparence temporelle qu'elle prend parfois, il y a une sorte d'incarnation, enfin, prise de forme.....

Citation :
Dans la théorie de la réincarnation, "quelque chose" vit toujours lorsque quelqu'un meurt. C'est ce qui permet la renaissance.

Renaissance de la forme/corps/apparence donc, non de ce "quelque chose" qui vit toujours.


Je ne vois donc pas d'opposition entre ces deux acceptations, mais deux fois la formulation de réincarnation.


En tentant de remplacer "énergie" par "âme", pour moi les verbes ne prennent plus sens, sauf "être", le plus intemporel sans doute....

scratch

Bianca
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-03, 14:58

Oui, Félicitation Rem pour ta planche !

Et merci à toi Rup de donner matière à réflexion.

On est au cœur du problème du langage, parce qu’on se rend compte qu’on utilise des mots qui ont été construits il y a longtemps sur un sens particulier, et que l’usage a généralement détourné de ce sens premier.
Et puis ça pose le problème du sens lui-même puisque dès qu’on tente de creuser un peu, on se rend compte aussi qu’on utilise des concepts qui se mordent la queue en permanence. Il suffit de se balader un peu dans les dictionnaires autour de ces trois mots que tu nous soumets, Rup, pour se rendre compte que l’un définit l’autre mais qu’on ne parvient jamais à une racine satisfaisante.

Au bout du compte, ça pose les limites des concepts eux-mêmes. Dieu, qu’il va être plus simple de télépather !!!

Ces trois verbes définissent des états qui sont plus ou moins synonymes l’un de l’autre, donc, ce qui les distingue est une question de point de vue. Vivre qualifie le fait d’être mais dans une perspective qui l’oppose au fait de mourir. Exister qualifie également un état d’être mais par rapport à une origine qui n’est pas spécifiée, mais exister c’est provenir de quelque chose, être tiré de ...

Reste être qui est un constat qui entend se suffire à lui-même. Nous y mettons chacun un sens différent car il est au cœur même de notre mystère personnel et nous y mettons chacun le poids de nos vécus individuels, et du sens qu’on a accordé à chacune de nos expérimentations.

Il y a bien sûr un sens commun qui n’échappe à personne et qui est celui dont on fait usage mais qui pose très vite problème si l’on tente de le justifier, de le définir. C’est un verbe qui nous sert sans qu’on puisse vraiment le définir autrement que par lui-même.
C’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’il est un auxiliaire : il nous sert à construire la pensée, à l’exprimer, mais il est un peu comme l’atome, plus on cherche à le définir, plus il nous échappe.

Dans sa traque atomique, la physique a aboutit à un paradoxe extrême : là où elle voulait trouver un truc, un petit truc, le plus petit truc du monde, elle n’a trouvé qu’un rien qui vibre !!! C’est à dire quelque chose qui n’existe pas mais qui a des effets quand même !
Plus de cause à effet puisqu’on se retrouve avec un effet sans cause ! Il n’y a plus que des vagues d’ondes causées par des trucs qui n’existent pas et qui interfèrent entre elles.
Dans une optique quantique, l’état d’être est synonyme de non-être.

De même que la physique ne pourra jamais revenir à un monde où la matière avait du sens, je crois que notre langage va devoir évoluer également, nous faisant passer du concept au champ signifiant. Je ne sais pas comment ça se dit, mais je sais que c’est par excellence, le langage de la musique, et à partir d’un certain niveau, le langage qu’utilise notre pensée dès lors qu’elle ne cherche plus à mettre des mots sur les choses mais juste pénétrer la réalité des choses elle-même.

C’est quelque chose qu’on peut être amené à expérimenter dans certains états de méditation, ou en dissociation, dédoublement conscient mais aussi dans le rêve également. Nous sortons du sens pour pénétrer dans une réalité d’évidence.

L’évidence, c’est simplement du signifiant « évidé », c’est à dire débarrassé de tout ce qui servirait à le justifier, à le faire reconnaitre. Avec ça, on est effectivement rendu assez loin de la raison pure, mais je crois que nous allons vers ça. C’est quelque chose qui est du domaine de l’expérimentable. Alors nous nous chargeons de ça, petit à petit notre moi intérieur se remplit de signifiant évidé et ça tombe bien parce que les cellules de notre propre corps ne comprennent que ce langage. Elles n’ont jamais pu se faire à notre langage articulé qui veut qu’un chat soit un chat. Ça tombe bien parce que la nature, les arbres ne comprennent que ce langage là aussi …

Et on va se rendre compte que notre langage conceptuel, qui nous avait sorti de la musique ou du cris, nous a coupé de tout le vivant. En se mettant à parler un truc que personne d’autre ne parle, on s’est isolé de l’univers entier.

Mais qu’on y revient.

Bonjour vous ! …
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-03, 16:05

En résumé, c'est la question de l'Homme depuis qu'il existe : qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je. Il nous faut savoir ce qu'est le "Moi".

Et c'est là que je dis comme Dac que je suis moi, que je viens de chez moi et que j'y retourne. Enfin, j'essaie. Dur de trouver où j'habitais, donc dur d'y retourner.

Non. Fais-le ou ne le fais pas, il n'y a pas d'essai. Bon, je le fais.

Il me semble que tout se résume ensuite à une histoire de conscience du Moi :
vivre c'est le départ
exister c'est la suite
être c'est l'aboutissement.

Faire attention au paraitre, le par-être, je pense que c'est là le piège.
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 00:05

Rup a écrit:
Sinon, remlug, où se trouve l'esprit entre vivre, exister et être ?

Bingo Smile

Argh, c'est là où le planchage devient plantage....
Bon, tant pis, je me lance.

j'ai dis "Quel est le plus petit dénominateur commun à ce qui est "vivant" ?"
Ben je crois que tu as mis le doigt dessus.

D'abord, je voudrais revenir sur la notion de "vivant".
Et, là encore, je me tourne vers les scientifiques, parce que leur langage est compréhensible, enfin, à peu près, quelques fois... Smile
Et parce que, comme le dit Gw, nous n'avons pas, en occident, de mots précis concernant l'immatériel.

Si quelque chose observe ces trois propriétés en même temps : l'autoconservation, l'autoreproduction et l'autorégulation, alors cette chose est déclarée "vivante".
- autoreproduction = capacité à maintenir la vie,
- autoconservation = capacité à propager la vie,
- autorégulation = coordination, synchronisation des relations d'ensemble.(1)
De ces trois propriétés, doit en découler une quatrième : l'évolution.

Ce qui, à priori, écarterait de la liste les minéraux.
L'ennui, c'est que ca intégrerait les virus informatiques dans la catégorie "vivante"... affraid

Pas glop...

L'état opposé à celui de "vivant" est l'état "inerte".
Est inerte ce qui n'a aucune activité ni mouvement propre.

Bonne définition d'un minéral non ?
Et pourtant, sous l'effet d'une pression et d'une température, un quartz va se transformer en cristal, du carbone va devenir diamant...
Peut-on pour autant les considérer comme vivant ? Je ne le crois pas.
Il s'agit d'un réarrangement de forme sous l'effet d'une contrainte, pas d'une évolution.

Par contre, le virus informatique montre bien toutes les caractéristiques du Vivant. Mais personne n'est prêt à le considérer comme tel. Il manque donc une 5e propriété.

"le but de toute vie est la mort" disait Freud. Cela sous-entend qu'il considérait la Vie comme l'intervalle entre naissance et mort. (et donc rejoint ton interprétation de l'ampoule allumée/éteinte Bianca).
Mais s'il en est ainsi, d'où vient la vie ? Il n'y a que deux réponses possibles : soit la vie n'est qu'un détour plus ou moins long vers la mort, soit elle est le résultat d'une force initiale distincte que nous ne pouvons pas nous représenter (puisqu'on ne peut rien dire d'un tel processus hypothétique, Freud n'en dit rien). (2)

Dommage, c'est justement cette partie qui nous intéresse...

C'est cette notion de "force initiale distincte" qui m'a incité à mettre cette citation parce que j'y vois le contour de cette 5e propriété. (qui a dit le 5e Elément ?) Smile

l'Esprit serait la manifestation de cette caractéristique. Et toc !


(1) http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0711210446.html
(2) http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0605251958.html et suivants.

Edit : c'est mon 1001e message ! ca se fête ! tous au bar : tournée générale !!! bière3 trinque2 biere blonde biere rousse
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 00:18

Le 1001e c'était pour le Vivant, le 1002e sera pour l'Existant.

Vais reprendre mon koan de la vaisselle (désolé Sauge Wink ).

Pour un Vivant, que la vaisselle soit propre ou sale n'a aucune importance. Pour sa vie... propre (sans jeu de mots). Un hénaurme tas d'assiettes dégueu dans l'évier ne modifie pas sa vitalité. (sauf s'il s'en sert pour manger...)

S'il décide de laver la vaisselle, quelle que soit la raison :
- parce qu'il a horreur du désordre,
- parce qu'il aime ca (si si, ca existe)
- parce que l'état satisfaisant d'une assiette c'est d'être propre,
- parce que sinon il va se faire engueuler...
il va interagir avec son environnement.

Et cette notion d'interaction (faut il ajouter "volontaire" ? Je n'en sais rien encore) est la marque de l'Existence...

(L'est court celui là, non ?)
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 00:25

Et pour être équitable, le 1003e pour l'Etre :

C'est le plus difficile : il m'oblige à dire qu'en l'état actuel de mes cogitations, j'ai dis une connerie hier...

Parce qu'un caillou, s'il n'est pas vivant, s'il n'interagit pas avec son environnement, il fait quoi ?

....



Il Est !






(Yesss, encore plus court !)
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 05:24

Ben scratch le monde est une création mentale, tout est énergie...alors qu'est-ce qu'est vivant ou mort? La question ne se pose plus...? fantome
srigole
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 11:10

Allez, je rend ma copie:

Etre: par rapport à moi, je sais que je suis (cogito ergo sum)
Exister: par rapport aux autres
Vivre: agir



sunny
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 11:39

remlug a écrit:
S'il décide de laver la vaisselle, quelle que soit la raison :
- parce qu'il a horreur du désordre,
- parce qu'il aime ca (si si, ca existe)
- parce que l'état satisfaisant d'une assiette c'est d'être propre,
- parce que sinon il va se faire engueuler...

Autrement dit, j'épanche donc j'essuie....ok, je sors.... modo
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 15:33

Rem, l'inconscience de soi empêche-t-elle d'être, qu'on soit pierre ou Jacques ?
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 22:51

bianca cappelli a écrit:
Rem, l'inconscience de soi empêche-t-elle d'être, qu'on soit pierre ou Jacques ?

Ben si j'ai pas dit une connerie hier.... la réponse est... non.


Mais hier, après avoir posté, m'est venu l'image d'une spirale. Ce qui m'amène à imaginer deux possibilités d'Etre.
Etre passif et Etre actif.

Avez vous déjà remarqué des personnes extraordinaires ? Il suffit qu'elles entrent dans une pièce pour que les conversations s'arrêtent, pour qu'on fasse cercle autour d'elles, qu'on sourit bêtement... Même si elles n'ont pas le physique d'Angelina Jolie ou de Georges "What else" Clooney (encore que ca aide pas mal me suis-je laissé dire).
Qu"est ce qui provoque pareil émoi (et moi et moi) alors qu'elle ne font rien ?
Parallèlement, il y a toujours quelqu'un, dans un coin du buffet, que personne ne remarque, inodore, incolore et sans saveur...

Qu'est-ce qui les différencie ?

Une façon d'Etre...
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 23:19

Bon je sais que la question ne m'étais pas adressée mais j'ai envie de rajouter mon grain de sel. J'espere que tu ne m'en voudras pas Bianca, ni toi, Rem.

l'inconscience de soi empêche-t-elle d'être, qu'on soit pierre ou Jacques ?

A cela j'ai envie de dire : écoutons-nous. Qu'en pensons nous en notre fort intérieur ?

Moi je dirai que si l'inconscience est totale, je crois qu'aucun probleme ne se pose.

Etre, n"est une quete que pour celle ou celui qui a si peu que ce soit entrouvert la porte des majestés. On est à jamais inconsolable de cette part de nous-mêmes qui semble se refuser à notre esprit conscient. On la sent, on la sait et plus on veux la saisir et plus elle nous renvoie à notre condition.

Il nous faut passer le seuil de l'acceptation de ce que nous sommes, pour commencer à accueillir. Il faut aimer ce que nous sommes et nous déclarer digne de nous recevoir.

Nous sommes si prompt à nous juger qu'on en oublie de s'aimer à la juste mesure. On veut tellement être que dans notre empressement, on néglige de faire de nous un Graal à la juste dimension : celle qui peut nous contenir, en quantité pleine.
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-04, 23:54

eh oui, la première clef, aimons-nous.......
ya du pain sur la planche amour3
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-06, 02:54

Salut à tous,

J'ai attaqué ce sujet avec les verbes vivre, exister et être, mais en fait, ce qui m'intéresse derrière tout cela, c'est la question suivante : qu'est-ce qu'un être ?

En tentant de définir la Vie (chacun a apporté sa contribution - merci à tous), on part de ce que l'on connaît le mieux (?!?!?!) : soi-même, l'être humain. Un être humain, grosso modo et globalement, vit, existe et est. Mais en fait, il est constitué d'un corps physique, d'une corps étherique ... et je laisserai le soin aux spécialistes de détailler les autres dimensions.

Quel corps vit ? Quel corps existe ? Quel corps est ?
Non, non; pas la peine de chipoter en essayant de répondre, ce n'est pas vraiment important. Mais cela permet de glisser vers la généralisation qui concerne tous les autres êtres non-humains.

Rem a parlé des cailloux. OK, prenons cet exemple. Certains cristaux sont habités, voire vivants même en esprit : on peut les programmer, on leur pose des questions et ils répondent. Si un cristal peut être alors qu'un gravillon n'est pas, c'est que l'essence du minéral n'est pas dans son corps physique mais ailleurs [on l'avait déjà intuité pour l'humain]. Le corps physique n'est donc que le support, le révélateur, le véhicule à l'être qui l'emprunte le temps d'une vie, entre naissance et mort ... du corps physique.

Et si on parlait des hiérarchies des esprits de la nature. Je vous propose de rebondir sur les 3 niveaux suivants :
1) êtres élémentaux - lutins, gnomes, fées etc.
2) anges
3) êtres supérieurs de la hiérarchie (trônes, puissances, dominations, etc. dans le désordre)

Au plaisir de continuer de vous lire,
Rup
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-06, 11:41

Salut Rup

C’est très intéressant ces réflexions, et tu vois, comme par hasard, je suis en plein dedans parce que je bosse sur le « gwelan.com » nouveau et qu’il faut bien plancher un peu sur le contenu, pour que les gens puissent te situer, situer éventuellement à quel niveau tu travailles, etc … Bon, le problème on l’a vu c’est le fait d’être amené à utiliser des mots qui sont synonymes et se définissent les uns par les autres, c’est pas simple mais bon, il faut faire avec …

Alors soit tu fais simple, et tu te réfères aux repères existants – les différents corps physiques éthériques, astral etc …- soit tu creuses tes propres expérimentations qui ne sont pas forcément révélatrices de cette vision là.

Et tout ça vient se situer dans une époque où l’on découvre et admet enfin que tout est lié à tout et du coup, ça entraine une floraison de conceptions allant dans le sens d’une sorte de grand retour à l’unité qui simplifie à l’extrême l’aspect identitaire en en faisant un peu l’objet de tous les maux : c’est l’ego caca quoi !

Mais je crois que la dévotion et l’oublie de soi-même ne sont pas la seule option post-quantique valable.

Donc, c’est en lisant sur l’embryologie que j’ai eu un déclic je dois dire qui m’a amené à cerner le « sujet » sur la base de trois critères : l’être, l’enceinte et la provision.

Si vous ne m’en voulez pas trop, je vais me citer puisque, même si c’est grandement améliorable, j’ai fais un travail de formulation. Ça me permettra d’ailleurs d’avoir un premier retour de votre part, qui pourra m’indiquer dans quel sens améliorer cette formulation, si besoin est. Je vous propose donc, d’oublier un instant ce qu’on a tous lu à propos de la structure énergétique du vivant et d’envisager les choses d’un point de vue global.

Donc : l’être, l’enceinte et la provision.

L’être est de toute évidence l’aspect primordial mais il ne peut exister qu’en se distinguant de ce qu’il n’est pas, il lui faut donc une enceinte. De même, l’être et son enceinte forment une réalité qui ne peut se maintenir dans le temps sans un aspect nourricier : il lui faut donc une provision.

Le développement de l’embryon humain ne peut s’effectuer qu’à partir du moment où ces trois aspects sont présents et pleinement fonctionnels, et ce, dès les premiers instants de la vie. C’est dire à quel point toute élaboration repose sur la qualité de ces aspects premiers. Il faut toutefois se garder de penser qu’ils pourraient constituer une prédestination qui fixerait les choses une fois pour toute lors de la conception, puisque ces aspects ne sont pas moins évolutifs que n’importe quel autre. Il faut plutôt les envisager comme les piliers sur lesquels repose l’individu. Leur état, même s’il fait preuve d’une certaine inertie, varie malgré tout au cours de l’existence.

L’être, c’est donc cette individualité vivante, une et originale, qui permet d’accéder à l’expérimentation de l’existence dans cet espace-temps. Il hérite de ce qui le fait humain – et non insecte ou végétal – mais ses propres expériences le façonnent tout autant.

L’état réel de l’être, qui peut se révéler très différent de la conscience que l’on en a, est crucial puisque c’est lui qui détermine l’intensité et l’à-propos de l’investissement personnel qui, en retour, conditionne la qualité du vécu.

L’enceinte, c’est ce qui entoure et clos un espace donné, afin d’éviter tout amalgame entre deux réalités distinctes : le « dedans » et le « dehors ». L’enceinte c’est donc en premier lieu ce qui permet à l’être de se distinguer de ce qu’il n’est pas.

C’est l’expression du fait qu’un être, par définition, ne peut exister que séparément. C’est ce qui fait que l’être n’est pas une simple goutte d’eau perdue au milieu d’un océan, mais une réalité à part entière dont le lien au monde s’effectue sur le mode de la relation (active) et non sur celui de la fusion (passive). Les caractéristiques de cette enceinte s’avèrent fondamentales puisqu’elles conditionnent à la fois la qualité de la relation que l’être va pouvoir établir avec le monde qui l’entoure , et la qualité de son espace de vie privatif.

La provision, c’est l’aspect nourricier de l’être dans son enceinte.

Il ne s’agit pas là d’une quelconque providence accordée de l’extérieur, mais bien de la capacité de l’être à commercer avec son milieu pour en obtenir les éléments nécessaires à sa subsistance, son entretient et son épanouissement. Il ne s’agit pas non plus simplement de nourriture puisque dans la notion de provision, il y a l’idée d’anticipation des besoins, donc du fait de pourvoir non seulement aux besoins du jour, mais également aux besoins futurs d’une situation potentiellement évolutive. C’est même précisément cet aspect de prévision qui permet un développement sur la durée.

Voilà. J’ai beaucoup réfléchi à ces trois aspects que l’on peut envisager de tout un tas de façons, et appliquer à tout un tas de cas.

Qu’est-ce qui fait qu’on puisse mesurer un lieu ? Ça pourrait être vague un lieu. A priori ce n’est pas du vivant au sens ou on l’entend généralement mais il suffit qu’il existe, qu’il se distingue et qu’il ramène à lui de l’énergie pour continuer à être. Là, on peut le mesurer lui sans se tromper avec ce qui est à 2m de lui !

Qu’est-ce qui fait qu’on puisse mesurer une société ? Ça paraît du domaine de l’abstraction et pourtant, là encore, il suffit que cela soit, que cela se distingue et que ça sache puiser l’énergie nécessaire à ses besoins.

Et je dois dire que tout d’un coup ma perception du vivant s’est grandement ouverte.

Et là, petite pause, on va dire « à suivre ! » … spamoi
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-06, 12:57

Pourquoi un gravillon ne serait-il pas ? Puisque nous sommes une infime partie du tout, cela comprend aussi le gravillon. Et c'est là qu'intervient Alphonse : "Objets inanimés, avez vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"


Il est dit que les élémentaux font partie d'une autre dimensions qui s'est éloignée de la notre dans le passé, et qui à l'heure actuelle s'en rapproche. Ce qui expliquerait la possibilité, pour ceux qui ont gardé leur âme d'enfant aimant les contes, d'entrer plus facilement en contact avec eux.

Pour ce qui est de la hiérarchie angélique, ne pas oublier qu'elle reste une vision chrétienne des mondes d'en haut. Pour ceux qui ne connaissent pas :

Citation :
Les anges se répartissent en 9 choeurs :

1ère hiérarchie, le pouvoir, la réflexion :
- Les Séraphins
- Les Chérubins
- Les Trônes
Elle constitue l'élite pensante. Elle détient la puissance. Elle bénéficie de l'effusion du premier don de lumière et d'amour.

2ème hiérarchie, l'organisation, l'analyse :
- Les Dominations
- Les Vertus
- Les Puissances
Elle reçoit les ordres de la précédente et a pour tâche d'organiser administrativement le pouvoir.

3ème hiérarchie, les exécutants :
- Les Principautés
- Les Archanges
- Les Anges
Elle exécute les ordres pensés par la 1ère et organisés par la 2ème. Elle fait le lien avec les hommes.

Les anges ne sont pas des esprits de la nature. Il faudrait aussi dans ce cas parler des hiérarchies démoniaques, elles aussi font partie du vivant. Etc... etc...
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-06, 14:33

Je ne prétend pas être un spécialiste, je suis avant tout un autodidacte un peu rebel. C’est à dire que je me réfère plus à mes expériences qu’à mes lectures.

Sans trop m’étendre là-dessus, je voudrais juste dire que ces distinctions me paraissent très artificielles. Je suis très loin d’être persuadé qu’elles correspondent vraiment à quelque chose. Si l’on tient compte du fait que tout est vibration, on va forcément aboutir au fait qu’il puisse y avoir une infinité de « fréquences » vibratoires.
Il y a peut-être des seuils, donc c’est ce qui ferait que la vie physique que nous connaissons se déroulerait selon certaines règles alors qu’à d’autres fréquences, on pourrait trouver des règles différentes. Cela permettrait de justifier d’établir des barrières, des frontières bien nettes en disant que c’est la vie qui est comme ça.
Mais on peut également avancer que ce n’est peut-être pas la vie elle-même qui est comme ça, mais seulement la façon dont nous la voyons, la concevons. Elle n’aurait dans ce cas que les limites de notre perception et non des limites intrinsèques à sa structure.
Personnellement, je reconnais deux états : l’un qui se projette vers l’extérieur, et l’autre qui se projette vers l’intérieur. Chacun de ces états amène une perception différente de la réalité. Ça correspond grosso modo à l’état de veille et à l’état de sommeil. C’est quelque chose que tout le monde expérimente.

Maintenant l’état de sommeil est généralement un état d’inconscience mais ce n’est pas forcément le cas, on n’est pas condamné à ignorer ce qui se passe en nous pendant le tiers de notre temps. Enfin, le tiers du temps perçu à l’état de veille, parce que le temps réel vécu dans le sommeil peut se révéler beaucoup moins linéaire.
Cet état de projection intérieure, je crois que c’est un peu l’objet de notre attention, nous sommes tous un peu des explorateurs de cet état là. Alors, on peut travailler sur le rêve conscient, la méditation ou des pratiques de dédoublement, et là sans doute le terme est impropre car il y a de nombreuses façons de le pratiquer et de nombreux niveaux aussi.
Il n’y a pas un deux véritablement, ou en tout cas, pas un deux où l’un serait exclusif de l’autre ou passerait son temps à piquer la couette pour lui tout seul ! Nous sommes doubles, c’est pas nouveau, je ne pense pas qu’il faille l’imaginer comme deux entités distinctes au sens ou Garnier Mallet le fait d’après ce qui m’a semblé, parce que ça renforce notre schizophrénie et ça a tendance à nous bloquer, à nous cristalliser d’un seul côté du miroir.
Nous sommes doubles, avant tout par ce double état : nous sommes un point dans l’univers qui se projette vers l’extérieur et vers l’intérieur. Jusqu’à un certain point, on n’a besoin d’une forme de respiration c’est à dire inspire expire chacun son tour. Mais ce n’est pas obligatoirement fromage ou dessert. Ça peut s’intégrer dans une seule conscience, à la mesure d’une sorte d’acceptation de cette caractéristique.
On peut très bien être éveillé avec un bout de nous qui dort quand même. La clef c’est la communication entre ces deux états de la conscience. Ça s’exerce. C’est ce qu’on fait avec notre pendule : après tout à qui pose t-on la question sinon au dormeur ?
Pour moi la parapsy, ça a été une découverte formidable, parce qu’au travers des exercices que l’on fait, on se familiarise avec cet autre. Notre esprit conscient petit à petit se fait à l’idée qu’il peut concrètement communiquer avec cette autre partie de lui qui évolue autrement. Au début, il le craint, petit à petit il s’étonne, et puis ils finissent par faire copain-copain. Notre esprit de veille a juste besoin d’être rassuré sur le fait que l’autre, non seulement il ne va pas lui bouffer son pain, mais qu’en plus il peut lui ramener de l’information sacrément utile !

Et puis, à force de jouer ensemble, il va réaliser que cet autre n’est pas un autre, et il va commencer à ressentir une sorte de fierté même d’être de cela, d’être cela. On se retrouve dans un processus d’intégration qui nous permet de sortir de cette vie qui nous coupe en deux selon qu’on est « éveillé » ou endormit. Notre perception du réel vient s’enrichir de ces deux points de vue qui ne sont pas contradictoires, malgré les apparences et le fait qu’on vit dans un monde qui n’arrête pas de nous dire : arrête de rêver, reviens sur terre, sois réaliste !

L’une des conséquences pratique de la théorie des champs c’est de nous familiariser avec la multiplicité des états vibratoires. Le fait qu’une particule puisse à la fois être « une », une petite boule d’énergie si l’on veut, et une onde également, ça a des conséquences énormes.

Par exemple pour revenir au paradoxe du facteur X puisque je crois que la discussion avait été relancée : il se posait déjà la question de sa nature. Mais là encore, tout est question de point de vue, et toute conception en « ou » c’est à dire c’est ceci ou c’est cela, si c’est ceci, ce n’est pas cela, n’est très probablement pas la bonne approche. La physique nous apprend à concevoir en « et », c’est à dire qu’un état n’est pas exclusif d’un autre. Le sommeil n’est pas exclusif de la veille. La particule n’exclue pas l’onde. Ce facteur X qui vient chatouiller nos ADN, il se présentait a priori comme une sorte de virus et semblait travailler comme tel. Mais il est également une onde, tout comme notre ADN lui-même est une onde. Envisager cet aspect permet de concevoir ce facteur X sous un nouvel angle.

Tout ça pour dire que la théorie des différents corps pour moi c’est plus une vision de l’esprit, des sortes de planches d’anatomie qui n’ont pas de réalité en soi : on n’a jamais vu un squelette se balader sans muscles et sans cœur, etc …
Ça n’est pas réel, c’est juste un outil pédagogique si on veut, mais qui à mon avis est arrivé aujourd’hui à la fin de son temps car je crois qu’aujourd’hui les gens sont prêt à ressentir cette complexité dans sa nature vivante.
Tite pause (à suivre)
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-06, 19:18

Rup a écrit:

Rem a parlé des cailloux. OK, prenons cet exemple. Certains cristaux sont habités, voire vivants même en esprit : on peut les programmer, on leur pose des questions et ils répondent. Si un cristal peut être alors qu'un gravillon n'est pas, c'est que l'essence du minéral n'est pas dans son corps physique mais ailleurs [on l'avait déjà intuité pour l'humain].

Si je prends le cailloux, je me demande : est-il ? se distingue t-il ? parvient-il à satisfaire ses besoins ? Assurément oui ! C’est même une réalité d’une extrême stabilité comparé à l’arbre mort qui est toujours, qui se distingue toujours mais qui ne répond plus à ses besoins en tant qu’entité arbre. Il est dans une phase, où il n’est plus arbre, ni même bois, il est dans une phase intermédiaire, il n’est pas encore carbone vraiment, mais c’est ainsi qu’il va se transformer. Donc l’arbre n’est plus. Quand la chimie aura fait son œuvre, il sera devenu carbone, il renaitra donc sous une autre forme qui pourra sans doute, être, se distinguer et répondre à ses besoins. En attendant, il a enfanté une effervescence qui est, qui se distingue et qui répond à ses besoins : donc l’effervescence est vivante. Elle n’est plus arbre ni bois, elle n’est pas encore carbone, mais elle est effervescence. Au service de Dame Nature. Pourrait-elle ne pas être un peu féérique ?

Le cristal quant à lui possède une particularité qui est d’être fait d’une matière polarisée, à l’inverse du cailloux. Ce seul fait ne le rend pas plus vivant pour autant mais capable d’engranger de l’information : ça fait de lui une bibliothèque vivante. Ce qui nous semble vivant dans le cristal, c’est rarement le minéral lui-même mais ce qu’il contient d’humainement accessible et qui vient nous parler.

Je pense que la réalité minérale est une chose non pas inaccessible mais fort éloigné de la nôtre et dont le rythme est d’une lenteur extrême et je crois qu’il est vraiment difficile pour nous de ralentir à ce point. Déjà, les végétaux, c’est pas facile alors qu’ils sont des fusées comparés aux minéraux. Question de temps différent, les minéraux ont une durée de vie inimaginablement plus longue que la nôtre et donc des principes de fonctionnement au niveau de leur conscience qu’on a du mal à appréhender. Mais ce n’est pas parce que nous ne le percevons pas que ça n’est pas.

Ça doit même rêver un caillou ! Ça rêve de quoi ? Je ne sais pas, d’être étoile, ou de redevenir étoile – le retour à son Dieu ? Tout ce qu’on sait c’est que le minéral, c’est une partie de nous, cela fait notre architecture et c’est en grande partie ce dont on se nourrit. Finalement nous sommes des minéraux automobiles et qui vont très vite. Ça ferait pas un joli rêve de minéral, par hasard, c’t’affaire ? (Quand je serai grand je veux aller très vite !!!).

Tous les matins, en ouvrant ma fenêtre je peux voir une charmante petite colline. Vous me direz, quand on habite dans les Pyrénées, rien n’est plus commun qu’une colline. Oui, sans doute, mais celle-là a une forme particulière, les arbres se sont disposés dessus de façon élégante : c’est une jolie colline quoi ! Je ne la confond avec aucune autre. Parfois j’ai son image dans la tête. On pourrait dire qu’elle marque l’endroit où j’habite mais moi je préfère penser que j’habite près d’elle et cela me réjouit. – A ce prix là, ça vaut pas le coup de me contredire, hein ? Elle me donne du bonheur quoi !. Alors, assurément elle est, elle se distingue et elle répond non seulement à ses besoins puisqu’elle ne s’effondre pas, mais elle répond en partie aux miens. Et vous voudriez que je sois fou de la penser vivante ? Alors dans mon fort intérieur je lui parle, je lui dit bonjour et je sens sa présence. C’est un être « colline ».

Déjà que les gens pensent qu’on a tendance à attribuer aux animaux des sentiments humains qu’ils n’ont pas nécessairement alors, vous pensez , un paysage qui serait fait de vie, de conscience et qui aimerait s’alanguir de temps à autre, pour faire un brin de causette !!!!!!!! Mais moi je laisse dire : je dis que ça se vit, c’est tout !

Allez tite pause (vous dites si vous en avez marre, hein ?).
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-07, 01:40

gw a écrit:
...Tous les matins, en ouvrant ma fenêtre je peux voir une charmante petite colline. Vous me direz, quand on habite dans les Pyrénées, rien n’est plus commun qu’une colline. Oui, sans doute, mais celle-là a une forme particulière, les arbres se sont disposés dessus de façon élégante : c’est une jolie colline quoi ! Je ne la confond avec aucune autre. Parfois j’ai son image dans la tête. On pourrait dire qu’elle marque l’endroit où j’habite mais moi je préfère penser que j’habite près d’elle et cela me réjouit. – A ce prix là, ça vaut pas le coup de me contredire, hein ? Elle me donne du bonheur quoi !. Alors, assurément elle est, elle se distingue et elle répond non seulement à ses besoins puisqu’elle ne s’effondre pas, mais elle répond en partie aux miens. Et vous voudriez que je sois fou de la penser vivante ? Alors dans mon fort intérieur je lui parle, je lui dit bonjour et je sens sa présence. C’est un être « colline ».

[...] Mais moi je laisse dire : je dis que ça se vit, c’est tout !

Gw one point...

Ca ca me parle.

A tel point que je n'hésite pas à proposer une nouvelle définition :
"Un être, a fortiori un être vivant, l'est parce que quelqu'un en a décidé ainsi !"

Ce n'est pas lui qui s'autodétermine, mais l'impact qu'il a sur son environnement (l'enceinte de Gw) qui le défini...

Non ?
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-07, 03:29

Exemple :
Combien d'entre nous ont une vieille voiture ? Une qui fait des bruits bizarres de temps en temps. Et généralement quand on en a le plus besoin...

Vous lui parlez pas à ce moment là ? et elle répond pas ?

Les ingénieurs vous diront qu'une voiture, ce n'est qu'un assemblage de bouts de ferraille et de plastique. Ben moi je dis que ce n'est pas seulement ca. Et je ne parle pas que de Chitty Chitty Bang Bang, de Choupette ou de Kit...
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MessageSujet: Re: Être, exister, ou vivre ?   Être, exister, ou vivre ? Empty2008-12-07, 03:52

Rup a écrit:
Le corps physique n'est donc que le support, le révélateur, le véhicule à l'être qui l'emprunte le temps d'une vie, entre naissance et mort ... du corps physique.


Tu vois ça c’est quelque chose que j’ai pensé pendant longtemps, et puis, c’est peut-être l’age qui fait ça je ne sais pas, mais j’en suis venu petit à petit à considérer que c’est probablement l’être lui-même qui est le véhicule. Oh, un véhicule qui est fait d’un corps physique et d’un quelque chose qui l’est beaucoup moins mais qui fonctionne malgré tout sur la base d’une identité spécifique. On est ce qu’on est depuis qu’on est né. Si on a été autre, en d’autres temps, on était autre. Je ne sais pas si on a plus de lien avec cet autre qu’avec l’arbre qui est au fond du jardin, qu’avec ce morceau de musique qui nous remplit, qu’avec ce personnage de film dont on comprend les sentiments, qu’avec quoique ce soit avec lequel on puisse communier.

Je crois que l’idée m’en est venue un jour en lisant l’expression « rendre l’âme », comme si je ne l’avais jamais lu. C’était curieux, c’est pourtant du bon Français, mais je me rendais compte que je n’avais jamais voulu l’entendre. Et tout d’un coup je réalisais : « ah bon, alors l’âme aussi faut la rendre ? Alors qu’est-ce qui va rester de ce que j’aurais été ? ».

Sur le moment, c’est une pensé très inconfortable parce qu’on se voudrait moins mortel que ça. Mais bon, d’un autre côté, une fois le premier désagrément passé, ça ouvre la porte a quelque chose d’autre qui est très attirant aussi, très peu disable, à peine pensable, juste un quelque chose qui t’effleure, un voile porté par une douce brise et qui vient te faire une caresse sur la joue, un rêve de soie …




Rup a écrit:
Et si on parlait des hiérarchies des esprits de la nature. Je vous propose de rebondir sur les 3 niveaux suivants :
1) êtres élémentaux - lutins, gnomes, fées etc.
2) anges
3) êtres supérieurs de la hiérarchie (trônes, puissances, dominations, etc. dans le désordre)

Moi j’ai toujours eu des problèmes avec la hiérarchie. Je n’ai jamais pu aller au bout du livre d’Urantia. Parce que si là-haut c’est mille fois pire qu’à l’armée, laissez moi causer avec Lucifer cinq minutes, il est peut être intéressant ce gars-là finalement !!!

Non tu peux rencontrer du Très Grand sans trop de Salamaleks. On se tient bien, on se conduit comme des gens qui ont reçu un minimum d’éducation, on dit Monsieur ! On n’est pas forcé de dire : Majesté ! Mais il y a un minimum de respect à observer, ça c’est certain parce que parfois quand même tu tombes sur des gens qui savent ce que ça veut dire que de pas se marrer quand on est en service !!!!

Mais … réglo ! Là, il faut bien dire que c’est pas comme avec les flics, eux si tu les appellent parce qu’il y a urgence, ils débarquent !!!! Et puis, après la bataille, tu les retrouves au mess : de vrais barbares comme on les aime !!!! Trop sympa !


Mais il y a un monde de filles aussi !!! Trop cool les filles !!!!!! Les petites et les grandes, hein ! Non vraiment, trop top à tout point de vue ! C’est à tel point que parfois je me fais l’effet d’être un bonne sœur contrariée : elles, elles sont mariées avec Jésus, moi, parfois je me demande si je ne me suis pas un peu marié à la Dame, ou pire encore !!! Dans le péché !!!!!

Bref ! Et tout ça, ça se connaît très bien ! Depuis le temps, ils sont calés entre eux, ils savent parfaitement ce qui est de leur « champ » de compétence réciproque et ça viendrait à l’idée de personne de marcher sur les pieds de son voisin, ni de le jalouser.

Je ne sais pas si vous connaissez beaucoup de contextes de ce genre, mais quand on est habitué à la vie de l’entreprise, aux transports en commun, à la vie de famille, à la conduite à Paris et aux diners entre amis … On en vient à s’étonner que ça puisse exister cette autre façon de vivre les rapports entre les êtres .


Et d’ailleurs, qui sont-ils donc ces êtres ?

Les uns sont indéniablement guerriers, ce qui sous-entend partiaux. On est bien content de les avoir pour copains, même si on ne sait pas ce qu’on a pu raconter comme histoire drôle au bon Dieu, pour qu’il nous fasse une faveur pareille !!!!

Leurs épées sont de feu et ils savent s’en servir. Les combats sont toujours loyaux mais d’une efficacité qui fait quand même un peu froid dans le dos quand on y pense !

D’autres sont comme tout droit sortis du seigneur des anneaux, fagotés, rôtants et pétants à tout vent, mais avec au delà de cette truculence, un esprit brillant d’intelligence, de savoir et de malice et un cœur aussi vrai que celui d’un enfant. Ceux-là habitent la porte d’à côté. Ils sont tellement à la frange de notre monde que parfois, ils s’y hasardent ou s’y laissent prendre et c’est comme ça qu’un jour, à la tombée de la nuit, une nuit quand il faisait encore jour, enfin vous voyez ; entre chien et loup quoi, mais phares allumés quand même. Un de ces petits bonhomme a traversé la route devant ma voiture et s’est trouvé pris dans la lumière des phares.

Certains, pour mieux nous accompagner viennent à se mettre dans des petits corps animaux. Pourtant, ce ne sont pas des chaussures à leurs pieds, mais ils viennent pourtant, nous soutenir, nous nourrir.

Certains sont dans les éléments, dans le vent, dans l’eau, dans la terre et le feu. Ils sont le souffle, la rivière, la flamme ou la glaise. On peut leur parler, ils ne sont pas sourds. Ils sont aussi physiques qu’on peut l’être nous-mêmes.

Les plus coquets sont incontestablement, les petits êtres de la nature, qu’ils soient fleurs ou butineurs. Non mais quel cinoche ils peuvent se faire ces deux-là !!!!! Hallucinant !!!! Torride !!!! C’est rien qu’une histoire de sexe et d’alcool moi je vous dit !!!!

Et puis il y a toute la longue filiation du règne des arbres. Ils sont venus un peu avant pour nous préparer un monde vivable. Ils sont nos parents, et on l’oublie trop souvent.
Depuis que l’homme a quitté la forêt, les arbres se sont languis de ne plus le voir venir penser avec eux. Dès qu’on cause à un arbre, on a toujours un peu l’impression de le réveiller !!! Plus habitué l’arbre, quoi ! Plus habitué l’homme, non plus. C’est dommage !

Et puis il y a quelques laissés pour compte, ce sont les esprits de la terre. Faut dire qu’ils ont pas grand chose pour eux physiquement en tout cas, et que sur le plan caractere, c’est pas beaucoup mieux, c’est certain ; ça grogne plus qu’autre chose mais enfin, c’est un peu comme les ch’ti, les gars du Nord : ils ont à l’intérior ce qu’il n’y a pas déor !! Une fois que vous êtes acceptés, il est possible de voir ça chez eux, mais alors c’est pas de la tarte pour se faire accepter, c’est vrai !

Mais c’est important de se faire accepter comme ça, on peut passer et aller encore plus bas, rencontrer les êtres de la lave !!! Génial ! Une eau toujours chaude !!!! Idéale pour décoller les sales petits trucs qu’on arrive pas à détacher en général ! Vous voyez le genre ? Vous ressortez de là avec une peau de bébé !

Toujours un truc marrant à dire, toujours partants, contents, positifs, gentils, et soignants sans la ramener ! Quand tu penses qu’on paye tout ça d’une chanson, on se dit que c’est pas cher payé quand même !

Et puis il y a l’animal, cet extra-terrestre qui nous est si semblable ! Ce mystère si présent, tellement présent qu’on a pris l’habitude de le considérer comme le reste = un décor, en oubliant qu’il vit, qu’il rêve, qu’il désire, qu’il aime, qu’il souffre, qu’il partage, qu’il a non moins de courage, de compréhensions ou d’incompréhensions. Un animal qui bien souvent nous dérange tellement il nous rappelle que nous nous ressemblons. Ceux qui aiment les animaux savent la qualité d’émotion dont ils sont capables.
Eux aussi, ils sont là !

J’éviterai de parler des voitures bien que Rem ait engagé le sujet, pareil pour votre ordinateur, et pourtant je sais qu’il vous joue des tours parfois sans que vous lui ayez demandé, mais il ne faut pas s’y fier, je ne pense pas que c’était intentionnel de sa part ! Un ordinateur ne peut pas avoir un si mauvais esprit !!! ☺

Enfin reste un cas particulier, c‘est celui du nounours. Bien sûr au premier abord on pense tout de suite à une forme de dédoublement de la personnalité de l’enfant avec transfert d’une des deux personnalités sur le nounours. Mais on se pose moins couramment la question de savoir s’il n’y a pas quelque chose d’autre qui viendrait effectivement habiter le nounours, s’ancrer dans le nounours, dans la part de lui que l’enfant a mis dans le nounours.

Vous , je ne sais pas, mais quand je serai mort et que j’aurais suffisamment joué à l’étoile filante, peut-être que ça me dira de venir faire le nounours de temps en temps. Oui, ça me plairait assez ça ! Tu évites de créer une connexion nerveuse avec le corps du dit nounours, histoire de ne pas avoir à t’en plaindre, et le reste du temps, tu fais rien que câliner et te faire sucer les pieds ! Franchement ! ? !


Enfin, voilà pour mon petit tour dans l’envers. Pour ce qui est des grandes choses blanches, on ne peut pas tout dire non plus, mais on ne s’en fait pas moins une inspiration . Mais à ce niveau là, moi , j’ai jamais rencontré de gallons sur l’épaule genre Ashtar and co (à vos ranggggggggggggggggggggggggggggs ! …).

Enfin, moi, ce que j’en dis ….












Et bien moi je trouve que c’est reposant !!!







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