Visite aujourd’hui de l’église Saint-Taurin à Évreux (Haute-Normandie) accompagné et guidé par Nicolo ou nous avons fait connaissance "en vrai"
. Nicolo à eu la gentillesse de me fait découvrir cette ancienne abbaye bénédictine devenue église paroissiale après la Révolution.
Nos étions même accompagnés, dans le ciel bleu éclatant de cet après-midi d'automne, d'un beau quartier de lune qui venait se faire caresser par quelques rayons de soleil.
Plusieurs fois remaniée, l’église Saint-Taurin d’Évreux allie différents styles architecturaux : roman, gothique et baroque. Il est généralement admis que la première église était situé sur un ancien temple païen. Puis aurait été l'emplacement de la sépulture de saint Taurin, premier évêque d’Évreux, qui aurait poussé Richard Sans Peur, duc de Normandie, à faire bâtir cette abbaye à la fin du Xe siècle.
Nicolo et moi sommes garé a 300 mètres environ afin de poursuivre à pied et d’appréhender progressivement le lieu et prendre contact avec celui-ci. C’est ainsi que le gardien des lieux est venu à notre rencontre sur la place de Saint-Taurin et nous autoriser à venir effectuer un parcours énergétique. D'abord sur cette place pavée de l'église, Nicolo m’a permis d’expérimenter mon ressenti avec quelques exercices puis nous avons poursuivis à l’intérieur de l’édifice.
A l’entrée de l’église, la première chose que nous avons observé est un bénitier du XIVè siècle, formé d’une large coquille d’escargot, d’où sort la tête d’un homme à la chevelure ondulée.
Nous avons poursuivi notre parcours dans la nef afin de détecter le passage d’une veine d’eau, puis sommes arrêté dans le croisillon nord devant deux statues : celle de Saint Fiacre (XVè) et de Saint Michel (XVIIè).
D'origine irlandaise, Saint Fiacre est patron des jardiniers. Il est arrivé en France au début du VIIème siècle pour y exercer, entre autres choses, ses talents de phytothérapeute et de guérisseur. Il est représenté ici en moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans une main et un livre dans l'autre.
A ses côté, la statue de Saint Michel terrassant le démon.
Nicolo m’a fait admirer la tour lanterne du clocher de style gothique, ou réside le gardien des lieux, celui même qui était venu nous accueillir à notre arrivé.
Après quelques instants de réflexions silencieuses, nous avons effectués encore quelques observations, dont quelques chapiteaux et certains détails architecturaux avant de remercier et prendre congé des lieux.
Malheureusement, Évreux un dimanche après-midi c'est un peu comme un soleil sans lune, alors nous nous sommes promis la prochaine fois de
à l’issue d’une prochaine rencontre.
Loustik