Magnétisme - Passes

Bonjour,

Une question qui m'interpelle concernant la fin des passes.

Lorsque l'on fait des passes sur une personne, certains "renvoyent" le mal à la terre avec des mouvements comme pour égouter les mains et d'autres font simplement les passes.
Pensez-vous qu'il soit nécessaire de renvoyer à la terre? Pour ma part je ne le fais pas et il est rare queje ressente la douleur. Quel en est l'interrêt?

Si ceux qui le font en ressentent le besoin, alors pourquoi pas, ça dérange personne. Ceux qui ne le font pas et qui se sentent bien, c'est qu'ils n'en ont pas besoin... Et quand bien même ceux qui le font n'en avaient même pas besoin, si ça les conforte dans leur action, alors c'est tant mieux. Perso, ils peuvent faire la danse du scalp, pourvu que l'intention soit bonne et l'action efficace...

Salut bison buté,

Je dirais que comme pour toute gestuelle en la matière, l'intérêt principal réside dans le support qu'elle offre à notre intention, en l'occurence celle de demander le recyclage des énergies viciées à l'élément terre.
Ainsi, on trouvera certaines passes en cours de soin finissant par ce geste "d'égouttage" parce que le travail en cours consiste à vider, à nettoyer. Mais je dirais que ce qui compte c'est qu'il soit accompagné de l'intention d'envoyer ce qui est 'enlevé' à la terre pour recyclage. Qu'on fasse le geste, on dise "terre", ... l'important est de porter l'intention. Bien sûr, à moins de travailler guidé, en angélique par exemple, car là le praticien ne pose pas d'intention, il se laisse guider.

En fin de soin, certains recommandent de se laver les mains sous l'eau jusqu'au coude pour les purifier, ou bien de faire la gestuelle et de s'égoutter les mains. D'autres ajoutent qu'il convient de fermer les poings et de les orienter vers le bas.... Bref, encore une fois, je pense que ce qui compte c'est l'intention qui accompagne la gestuelle (nettoyage, purification).

Je connais une praticienne qui a beaucoup de ressenti dans les mains. Elle va sentir du 'visqueux', du 'sale'... Ce rituel est donc important pour elle. Je le pratique aussi comme bon usage mais je n'ai pas été confronté à des cas de contaminations pour absence de cet usage. Je ne saurais donc en parler. Ceci-dit, voyons ce que d'autres témoignages apporteront. Au delà du risque de contamination (ou souillure, et pour moi il s'agit principalement du patient suivant), le risque pour le praticien d'absorber 'un mal', se rapporte à la nature de sa protection, à commencer par ton enracinement à la base de son TV. On en a parlé sur un poste consacré à l'ancrage. Tu dis qu'il est rare que tu ressentes la douleur, mais dans les cas où tu l'a ressentie, s'agissait-il d'absorption parce que ta protection était déficiente, ou simplement parce que tu connectais la douleur (et auquel cas il suffit de couper la connexion) ?

Dans le même ordre d'idée, j'ai lu que certains praticiens après un soin 'demandaient' la séparation de leurs énergies avec celles de leur patient. Un autre rituel visant à ne garder aucun lien, notamment par des 'cordes éthériques', qui pourrait affecter la vitalité du praticien. Bon, tu vois, on trouve beaucoup de pratiques qui se rapportent à l'expérience et à défaut, au système de croyances de chacun.

Bon, il est quelle heure ? Encore un peu tôt mais bon... A la tienne !

madame_dulac a écrit:

ils peuvent faire la danse du scalp, pourvu que l'intention soit bonne et l'action efficace...

Yes Mâme ! Et en la matière, l'intention doit être bonne pour que l'action soit efficace

je répondrai par un dicton bricolé faisant référence à Saint thomas : comme saint thomas, je ne crois que ce que je sens.

Je vous remercie, je n'y voyais pas d'intérêt particulier vu que ça fonctionne sans soucis comme je le fais. :=)



[quote=" Tu dis qu'il est rare que tu ressentes la douleur, mais dans les cas où tu l'a ressentie, s'agissait-il d'absorption parce que ta protection était déficiente, ou simplement parce que tu connectais la douleur (et auquel cas il suffit de couper la connexion) ?
[/quote]

Lorsque je dis douleur, ce n'est pas réellement une douleur, ce que je ressens c'est un genre de "point" ou "pression" à l'endroit douloureux de la personne. Je pense que ma protection n'était pas des plus fortes et, oui, je me connecte à la douleur et lorsque j'arrête je ne ressentais plus rien, la personne non plus.

En tout cas je vous remercie pour vos réponses.

Une manière de se "nettoyer", certains se lavent les mains aussi que ce soit à sec ou à l'eau

Pendant très longtemps je n'ai pas vu l'intérêt de ce genre de pratique jusqu'à ce que je me prenne le torticolis que je venais de faire passer à ma belle-mère !!!! (véridique ! ).

Comme un automatisme, désormais, j'acte la coupure des liens avec le patient, et me passe les bras sous l'eau.

gw a écrit:

Pendant très longtemps je n'ai pas vu l'intérêt de ce genre de pratique jusqu'à ce que je me prenne le torticolis que je venais de faire passer à ma belle-mère !!!! (véridique ! ).

Comme un automatisme, désormais, j'acte la coupure des liens avec le patient, et me passe les bras sous l'eau.

Bien sûr que c'est pour cela, je dois avouer que je passe malgré tout souvent à côté sauf lorsque le "nettoyage" me semble évident à faire. Ceci dit, si soins à distance j'oublie quasi systématiquement - même si l'approche est quand même différente.

gw a écrit:

Pendant très longtemps je n'ai pas vu l'intérêt de ce genre de pratique jusqu'à ce que je me prenne le torticolis que je venais de faire passer à ma belle-mère !!!!.

On a tous eu ce genre de désagrément au départ : j'ai pris le torticolis de mon cousin, le lendemain de ce que j'appelle maintenant un soin, alors qu'à l'époque je ne cherchais qu'à lui faire un massage pour essayer de l'apaiser. Quand j'ai su ce que pouvait être un véritable soin, j'ai simplement appris à faire ce que je faisais en conscience. Depuis, plus jamais eu, ou si peu et pas longtemps. Quelques maux de crâne après une trop longue séance par exemple. Trop longue, c'est à dire au moins... 4 minutes 37.

Donc, en résumé, les "gestes" ne servent qu'à "rassurer" ou font partis de la pratique que nous avons apprise ou développée. Je me suis souvent interrogé du fait que je suis autodidacte mais lorsqu'on lit on se rend compte que chacun présente souvent sa méthode comme la "vrai" ou la "meilleur", c'est souvent commercial
Pour ma part e ne fais pas ces gestes d’égouttement et il m'est arrivé quelquefois et m'arrive encore occasionnellement de percevoir les douleurs (si je peux les appeler ainsi) mais je pense que cela est plutôt du à ma protection que je néglige. D'ailleurs lorsque je me protège j'ai l'impression d'être moins "communiquant", réceptif ou émetteur, avec la personne et donc moins performant. Il va falloir que je travaille beaucoup plus sérieusement cela.

Je vous remercie à tous.

bison buté a écrit:

Donc, en résumé, les "gestes" ne servent qu'à "rassurer" ou font partis de la pratique que nous avons apprise ou développée.

Parfaitement. Ces gestes ne sont pas fait que pour rassurer si le praticien en a besoin dans son protocole.

Le plus simple dans tout ça étant quand même d'apprendre avec un maitre pour la base et de faire sa sauce après, en mettant de côté tout le superflu. A chacun sa méthode, et comme le dit si bien gw : "je connais des gens qui font des transferts admirables, même à distance, qu'ils ont pourtant appris dans de très mauvaises écoles avec des idées ou des théories de m ..."

Moralité : faites donc comme vous le sentez.

bison buté a écrit:

il m'est arrivé quelquefois et m'arrive encore occasionnellement de percevoir les douleurs (si je peux les appeler ainsi) mais je pense que cela est plutôt du à ma protection que je néglige.

Percevoir les douleurs et les chopper est un peu différent. Par exemple, je ne refuse pas de percevoir les douleurs, parce que je trouve que çà peut faire partie du truc, c'est comme çà que çà te parle en un instant, sans qu'il y ait besoin de chercher mille ans où est le problème. Dans la mesure où çà ne reste pas et que c'est très significatif, je ne pense pas que ce soit un défaut de protection, et généralement la sensation douloureuse est précise mais tu ne montes pas au plafond de douleur non plus, c'est très atténué quand même.

Si tu le gardes après, c'est tout autre chose, mais la sensation en tant qu'évidence, c'est un cadeau : tu sais tout de suite ce sur quoi il faut se focaliser.

Maintenant, savoir si les divers protocoles de "nettoyage" ne servent qu'à rassurer, je serais moins formel et affirmatif que çà parce que nous sommes tous différents, et nos implications sont variables - le degré d'émotion, de sympathie nécessaire est variable - il peut y avoir une "nécessité" tout à fait réelle pour certains, et moins indispensable pour d'autres.

Il y a également l'idée du "suivi", une fois le soin effectué, il y a des gens dont la pratique continue quelques temps après, plusieurs heures ou plusieurs jours, parfois, on continue de travailler en dormant, ou en priant, il y a beaucoup de possibilités. A chacun de ces cas correspond une façon d'aller au bout des choses et de rompre ou ne pas rompre le lien avec la personne.

Il y a des gens avec lesquels je ne romps rien de façon tout à fait consciente, et d'autres avec lesquels au contraire, je romps tout de suite. Sans forcément savoir pourquoi ...

Et il y a aussi les cas où ce sont les personnes qui rompent le lien elles-mêmes, alors que tu n'as pas forcément l'impression d'avoir été au bout des choses, mais là, t'as beau, quand c'est fermé, c'est fermé !

Je comprends, Certaines personnes ont besoin de ces gestes car elle travaillent d'une certaine façon ou sont plus réceptifs que d'autres, plus réceptifs dans le sens qu'elles vont capter et récupérer le "problème".
Merci pour cette précision.

Non, ce n'est pas une question d'être plus réceptif, c'est une question de pratique... Un hyper sensitif qui sert uniquement de canal sans se poser de questions aura moins de chances de chopper le mal qu'il veut enlever qu'un moins réceptif qui se prend la tête.

Oui je suis d'accord avec Mame, c'est moins lié à la "qualité" du praticien qu'à sa façon de fonctionner, sa méthode.

bison buté a écrit:

(...) certains "renvoyent" le mal à la terre avec des mouvements comme pour égouter les mains et d'autres font simplement les passes. (...) Quel en est l'interrêt?

Ce rituel est issu d'une pratique un peu particulière, c'est te faire un signe de croix dans le dos. Le patient est debout, les bras en croix, tu es derriere et tu lui chasse énergiquement le mal vers le sol à la verticale. Puis énergiquement à la fin tu lui chasse de gauche à droite en direction d'une flame, le mal "résiduel" (ou autre) est alors symboliquement brulé... C'est une pratique parmi des centaines, elle n'est pas sans rappeler un coté religieux mais bon, cette méthode fonctionne alors je continue, avec la petite formule orale qui va bien, et des positions précises des mains que je ne détaille pas ^^.
Là ou j'ai compris l'enjeux d'évacuer vers le sol ou ailleur, c'est que je me suis fait la manip sur moi afin de chasser mon mal de dos, et là, surprise ! le mal de dos a disparu et est tombé dans une cheville !! Je n'étais pas allé assez loin dans mon mouvement car la pratique sur soi fait que l'on ne descend pas assez bas (désolé, j'ai perdu en souplesse). Puis après 2 semaines à boiter, je me suis décidé à chasser ce mal cheville en l'air pour bien finir mon mouvement, mais pas vers le sol et ça a marché... conclusion de mon expérience : vers le sol ou pas, on peut libérer le patient, mais savoir où va le mal, je préfère dans le sol que dans mon intérieur ou pire: sur moi...
Avez vous eu des expériences du genre en pratiquant sur vous?

Qui se sent obligé de se laver les mains après ?
(si je peux, je le fais à l'eau froide, juste car je trouve ça agréable après)