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 Le Casse du siècle !!!

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gw
Pendule frémissant II
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gw


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MessageSujet: Le Casse du siècle !!!   Le Casse du siècle !!! Empty2009-04-17, 12:48

Confessions d'un banquier pourri: la crise financière vécue de l'intérieur

C'est l'incroyable récit d'un ex-dirigeant de banque qui préfère rester anonyme et qui signe "Crésus" ce livre sur l'histoire secrète du krach de septembre 2008, sur la faillite de Lehman Brothers. On y découvre les dessous du secret bancaire suisse et surtout les « pratiques mafieuses » des banquiers. Extraits.

A tous ceux qui font encore confiance à leur banque... Tel est l'incipit de « Confessions d'un banquier pourri », publié sous le pseudonyme de Crésus, aux Editions Fayard (sortie en librairie le 15 avril, 17,90 euros). Rempli de confessions choc, il offre un récit hallucinant des milieux de la haute finance et de la crise financière de septembre 2008. A tel point qu'il pose la question de sa crédibilité. Philippe Cohen, rédacteur en chef du site Marianne2.fr - le magazine a publié en exclusivité des extraits du livre dans son numéro du samedi 11 avril - précise qu'il a pris la précaution de soumettre ce témoignage à un banquier qui l'a jugé tout à fait crédible. Nous avons été autorisés à en proposer également quelques morceaux choisis.

Le petit jeu va maintenant être de savoir qui est Crésus ? L'auteur donne quelques indices : « Vous ne me connaissez pas. J'ai grandi dans l'ombre, au coeur du sérail de l'argent, écrit-il dans le prologue de son livre. Je suis un parasite de la haute finance, l'un des membres du directoire d'une des plus grandes banques de France. A peine surpayé, j'ai ramassé quelques dizaines de millions d'euros en une quinzaine d'années. Une paille, comparée aux salaires et aux primes des traders que je dirige. Ou plutôt que je dirigeais. Voilà cinq mois, j'ai été écarté des affaires par un président soudain très à cheval sur les règles et le contrôle des risques. » Une idée ?

Les subprimes : comment les banquiers ont réalisé le « casse du siècle »

« Eh bien, quand on m'interroge, je compare les banquiers à des bouchers pas très consciencieux. En fait nous avons fait disparaître les crédits à hauts risques dont nous voulions nous débarrasser en les mélangeant avec des créances de bonne qualité. La fabrication de ce cervelas d'un genre nouveau s'appelle la titrisation. Ensuite, on débite les nouveaux titres en tranches, qu'on vend en engrangeant au passage de belles commissions. [...] Quand les morceaux de viande avariée - en l'occurrence les subprimes - pourrissent et devienne toxiques, ça contamine toute la saucisse, et les acheteurs tombent malades. »

« Le processus était assez simple : au départ, on balançait aux structures des impayés ou des crédits à risques. Ensuite les types qui vendaient notre camelote noyaient ces produits incasables dans toutes sortes de liquidités avec deux objectifs : d'abord faire passer le risque de la Banque vers la Bourse, comme on se débarrasserait d'un mistigri encombrant, et, deuxième objectif, nettoyer nos bilans, puisque les créances invendables disparaissaient du passif pour réapparaître miraculeusement dans la colonne des actifs. »

« Pour sauver notre résultat, ne restait finalement que notre métier de base : nos clients les plus modestes, tous ces braves gens qui tiraient le diable par la queue. C'était eux qu'on assommait. Les marges sur nos encours de crédit allaient d'ailleurs progresser de 20 à 21% cette année. Que ce fussent les crédits à la consommation, les prêts-relais ou les découverts, toutes ces niches étaient incroyablement rentables, malgré ce qu'en disait notre discours officiel. Les crédits immobiliers se révélaient, eux aussi, très satisfaisants, avec une marge de l'ordre de 16%. Toutes nos divisions allaient perdre de l'argent, exceptée la banque de détail, justement. En ce domaine, nous avions encore quelques idées pour améliorer encore l'ordinaire. En multipliant les propositions à la clientèle, on avait réussi à faire exploser les frais bancaires : virements, chèques de banque, retraits, ouvertures de comptes, remises de cartes de crédits, consultations de comptes sur le net, tout justifiait un prélèvement d'apparence anodine. L'ensemble représentait à la fin plus de la moitié de notre bénéfice annuel!

Où étaient les sanctions ? Devions-nous rendre des comptes ? Et à qui d'ailleurs ? A nos conseils d'administration ? Plaisanterie ! A l'Etat ? Une mascarade ! Les « camarades » de l'inspection des Finances ne nous gênaient pas, c'est le moins qu'on puisse dire. Aux médias ? Ils ne posaient pas beaucoup de questions et prenaient nos communiqués les plus effrontés pour argent comptant. Les banquiers du monde entier étaient en train de réaliser en toute impunité le casse du siècle. [...] de Paris à New York, une bande avait accumulé des fortunes invraisemblables. »

Les dessous de la faillite de Lehman Brothers :

Le livre évoque une prostituée de luxe qui a recueilli les confidences d'un important actionnaire saoudien à qui Henry Paulson avait annoncé qu'il allait lâcher la banque Lehman Brothers. Autrement dit, elle accuse l'ex ministre américain au Trésor de délit d'initié.

« Les Etats-Unis avaient un besoin vital des Saoudiens. D'abord parce que l'Arabie Saoudite possède le quart des réserves mondiales de pétrole brut. [...] Ensuite parce que si le roi Abdallah se cassait la figure, c'était la catastrophe : la famille des Saouds détient à titre privé 7% des actifs américains. [...] Enfin, aux Etats-Unis, le premier semestre 2008 avait été exécrable. En cinq ans, le niveau de la dette avait explosé. Pour se financer, le Trésor émettait des obligations garanties par l'Etat. Et qui les achetait ? Les Saoudiens ! Juste après les Chinois. Ce financement de plusieurs milliards de dollars par mois était vital. Sans lui, l'Amérique risquait de s'effondrer. Alors pour Paulson et pour l'administration Bush, commettre un petit délit d'initié était une vétille. Une incartade au nom de la raison d'Etat. »

« Le drame s'était joué en deux actes. D'un côté, le bureau loft de Richard Fuld, au 31e étage de la tour Lehman, sur la VIIe avenue. Greffé à son téléphone, le patron de Lehman Brothers s'était battu jusqu'au bout pour trouver un repreneur capable de sauver son empire. « Dick » avait appelé sans relâche ses contacts dans tous les établissements financiers et parmi les milliardaires de la planète. Les investisseurs du Moyen-Orient avaient été les premiers à lui raccrocher au nez. Les Chinois, les Russes, les Américains avaient suivi. En réalité, cela faisait des mois que Fuld cherchait une solution. Depuis que Paulson et la Réserve fédérale américaine lui avaient refusé la possibilité de changer de statut pour devenir une banque commerciale susceptible d'avoir accès aux différentes aides de l'Etat.

Le dernier espoir de Fuld ? Bank of America. Fuld tentait inlassablement de joindre le président de BofA, Ken Lewis, pour lui faire une offre mirobolante. Mais Kenneth ne répondait pas. Logique : à ce moment précis, il était avec le secrétaire au Trésor, à quelques blocs de là.

Car le drame s'était également noué au siège de la Fed, au sud de Manhattan. Henry Paulson avait convoqué dans son bureau l'élite de la communauté de Wall Street. Etaient présents Ken Lewis, mais aussi Timothy Geithner, le président de la Fed de New York, Christopher Cox, le gendarme de Wall Street, et les patrons des plus grandes banques américaines. En principe il s'agissait de trouver le moyen de dégager une petite centaine de milliards de dollars, pendant le week-end, pour sauver la trésorerie de Lehman et sauver la banque de la faillite. Une gageure. Non parce que les interlocuteurs de Paulson n'avaient pas le pouvoir de mobiliser cette somme, loin s'en faut, mais parce que personne n'avait à ce moment-là envie de donner le coup de pouce décisif à « Poison Fuld ». Son arrogance, son mépris des règles et des convenances chères à Wall Street avaient fait le vide autour de lui.

En moins de deux heures, le problème avait été réglé. Lehman ne pouvait pas être sauvé. Ce serait la version officielle, sans plus d'explications. »

Secret bancaire: la Suisse menace l'Europe et se couche devant les Etats-Unis

« On a dû sortir l'arme lourde : ils étaient déchaînés ! Je ne pensais pas que Barroso leur mettait une telle pression. [Déclaration de Konrad Hummler, président de l'Association des banquiers privés suisses]
-Le président de la Commission ?
- Evidemment. En tout cas, on leur a clairement fait comprendre qu'on était prêts à suspendre toutes les transactions avec l'Europe s'ils continuaient à montrer des dents.
Je n'en revenais pas : les Suisses venaient de menacer la Commission européenne de geler tous les avoirs européens. [Propos de Damien, le narrateur du livre] [...]
-Et ils vous ont cru ?
-Il faut croire que oui ! »

« Paulson a appelé Pascal Couchepin, le président...
-... de la Confédération ?
-... Oui. Et il lui a dit qu'il voulait les comptes numérotés des six patrons de Lehman, dans les vingt-quatre heures. [...] Paulson a continué en disant au président suisse : c'est simple, si vous ne levez pas le secret bancaire dans ce cas précis, on fait passer dans la semaine au Congrès une loi d'urgence qui interdira pendant six mois toute transaction financière entre la Suisse et les USA.
-Mais, chez eux, violer le secret bancaire est quasiment un crime ! Impossible !
-Oui. Mais c'est exactement ce qui s'est passé. C'était il y a quatre jours, et comme leur principale banque a déjà perdu 40 milliards de francs suisses et qu'elle est au bord de la faillite... il leur était difficlile de ne pas collaborer...
-Et alors ?
-Et bien, le ministre suisse et le type qui dirige l'Association des banquiers privés sont partis à la pêche. Genève n'est pas une si grande ville. Ils ont ensuite pris les nazes de l'UBS par les couilles et ils se sont faits tamponnés en beauté. Et ils n'ont pas traîné pour balancer les comptes des patrons de Lehman au gouvernement américain. Et on ose encore dire que la Suisse est un paradis fiscal ! »

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/confessions-d-un-banquier-pourri-la-crise-financiere-vecue-de-l-interieur_179073.html?pg=2

La suite dans le "Marianne" de cette semaine...
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MessageSujet: Re: Le Casse du siècle !!!   Le Casse du siècle !!! Empty2009-04-17, 20:49

Bonsoir, lisez donc, si le coeur vous en dit, cette petite fable "l'ile des naufragés" que vous trouverez ici:

http://www.prolognet.qc.ca/clyde/fran.htm

C'est simple et efficace...

bien à vous,

wish.
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