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 La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos

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Eole
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Eole


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MessageSujet: La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos   La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos Empty2012-06-19, 12:23

La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cosmique » par Robert Linssen

10/06/2012
(Revue Epignosis. No III, 1er Cahier. Février 1984)


C’est d’une façon complètement inattendue que l’évolution rapide des sciences actuelles confirme chaque jour davantage le bien-fondé des expériences mystiques.

Cette convergence résulte principalement de la physique. Elle est d’ailleurs soulignée par de nombreux physiciens de réputation mondiale. Comme le déclare Gary Zukav: « La seule grande révolution du siècle s’est faite dans la physique ». Celle-ci donne une vision entièrement nouvelle de la nature réelle de l’Univers et de l’être humain.

Dans l’optique des physiciens d’avant-garde, tels David Bohm, Fritjof Capra, Geoffroy Chew, et les Prix Nobel Brian Josephson ou Eugen Wigner, l’Univers est considéré comme l’unité organique d’un seul et même Vivant. Le processus de vie de ce géant cosmique se manifeste par un immense réseau de milliards de relations entre des éléments apparemment séparés, mais complètement interdépendants.

L’ancienne physique accordait un caractère de priorité à des corpuscules qu’elle considérait comme des éléments constitutifs nettement individualisés. La nouvelle physique quantique dépasse cette vision dite « réductionniste ». Celle-ci considérait l’édifice universel formé par des « briques » ultimes douées d’une certaine autonomie. La physique nouvelle nous montre qu’au contraire une approche différente s’impose: celle d’une vision globale, dite « holistique ».

Les constituants ultimes de la matière n’auraient qu’ »une tendance à exister ». La plupart des phénomènes qui nous sont familiers, tels que surfaces, solidité, immobilité, ne sont que des phénomènes interférentiels conditionnés par la situation d’observateurs utilisant des échelles d’observation particulières.

Mais du fait que nous avons dès notre naissance pris contact avec le monde extérieur par nos perceptions sensorielles, ces premiers contacts ont eu sur nous une influence prédominante qui se poursuit généralement durant toute notre existence. Tout en ne niant pas cette échelle de valeurs, nous devons admettre qu’il on existe une autre profondément révélatrice.

Comme le disait Bergson, « notre logique, née dans les solides, est une logique des solides ». Mais voilà que la logique quantique nous révèle que rien n’est solide au sens où nous le percevons et concevons généralement. La solidité n’est qu’un phénomène interférentiel d’ondes entre observateurs et objets observés.

Mais il y a plus encore. On avait considéré jusqu’à présent que les corpuscules atomiques comportaient simultanément deux aspects opposés mais complémentaires: dans certaines expériences, l’électron manifestait les caractères spécifiques d’un corpuscule, tandis que, dans d’autres expériences, il se manifestait comme un pur rayonnement.

On en concluait que l’électron englobait simultanément deux propriétés, celle d’une onde et celle d’un corpuscule. La notion de complémentarité, introduite par Niels Bohr, a été reprise et complétée par la mécanique ondulatoire qui valut au prince Louis de Broglie le Prix Nobel en 1925.

Mais les physiciens vont beaucoup plus loin. Tout en ne contestant pas les principes qui viennent d’être rappelés, ils envisagent d’aller bien plus en profondeur.

La physique quantique nous oblige en effet à considérer que l’aspect corpusculaire n’est aussi qu’un phénomène interférentiel. Il résulte de l’interférence de l’aspect ondulatoire avec un obstacle ou un observateur qui « existentialisent l’aspect corpusculaire », selon l’expression d’Olivier Costa de Beauregard.

L’évidence de ce qui vient d’être dit est démontrée par le fait que, dans sa tentative de formulation du champ unitaire, Werner Heisenberg a supprimé le facteur de masse qui avait été introduit auparavant par le soviétique D. Ivanenko, et avant lui par Paul Dirac.

Le facteur « masse », déclarait Werner Heisenberg, est inutile, car, dans « un champ véritablement unitaire », il ne peut exister de points privilégiés ni dans l’espace, ni dans le temps.

La masse ne peut apparaitre et ne peut être évaluée qu’en interférence avec des localisations privilégiées — ou « apparemment privilégiées » — de l’énergie.

Le sens original des valeurs de la nouvelle physique se trouve d’ailleurs remarquablement résumé par Gary Zukav qui écrit (La danse des éléments, Robert Laffont, 1982):

« La théorie quantique des champs est fondée sur le postulat que la réalité physique est essentiellement non substantielle. Selon cette théorie quantique des champs, seuls les champs sont réels. Ils sont le substrat de l’Univers, et non la matière. La matière — les particules — n’est tout simplement que la manifestation éphémère de champs interagissant, qui, pour intangibles et insubstantiels qu’ils soient, demeurent les seules choses réelles de l’Univers. Leurs interactions prennent l’aspect de particules parce que ces champs interagissent de façon très abrupte et dans des régions de l’espace très réduites ».

Les grands bouleversements que la physique nouvelle provoque dans notre vision du monde ne proviennent pas seulement de la mise en évidence d’une Réalité intemporelle, a-causale, en perpétuelle pulsation créatrice, de nature spirituelle. Le facteur le plus important réside dans le fait que les physiciens les plus audacieux, tels David Bohm, Fr. Capra, et bien d’autres encore, accordent un caractère de priorité fondamentale à cette Réalité par rapport aux apparences multiples dites « surfacielles » qui nous sont familières.

Et ce n’est pas tout. Il y a aussi le fait que David Bohm et plusieurs physiciens de pointe considèrent que le monde extérieur qui nous est familier est « in-substantiel », et que « seul le Réel est suprêmement tangible ». C’est en lui que se localise la plus haute concentration d’énergie.

Nous reproduisons ci-après quelques fragments des déclarations de David Bohm au Colloque de Cordoue (Science et Conscience, Stock, 1980, pp. 108-109), reprises d’ailleurs dans son ouvrage fondamental Wholeness and the Implicate Order (Londres, Kegan, 1980):

« Toute cette énergie est présente dans l’espace vide, et la matière, telle que nous la connaissons, n’est qu’une petite ondulation sur cette mer immense. Celle-ci se situe dans l’’ordre impliqué’ et nullement en mode essentiel, dans l’espace et le temps. Pourtant, c’est la totalité de l’Univers, comprenant l’espace, le temps et la matière connus de nous, qui se manifeste dans cette ride légère.

« La matière en tant qu’elle serait faite de formes particularisées de cette plénitude se propagerait au sein de celle-ci comme si elle était vide.

« L’idée suggérée ici est que ce que nous percevons par nos sens comme un espace vide est en réalité la plénitude qui constitue le fondement de toute existence, y compris la nôtre. Les objets perçus par nos sens sont des formes dérivées dont la véritable signification ne peut être saisie que par référence à la ‘plénitude’ dans laquelle ils ont été engendrés et maintenus avant de s’y résorber fatalement à la fin ».

Nous rappellerons ici qu’Einstein considérait également que l’univers manifesté n’était qu’une « ride » provisoire à la surface d’un champ fondamental.

Le fragment le plus saisissant de la déclaration de David Bohm concerne le renversement complet du sens et des valeurs que nous accordons au mot « réalité ».

Il écrit (Science et Conscience, p. 105):

« L’’ordre impliqué’ implique assurément quelque chose de hautement subtil et d’intangible.

« Or, c’est ce fondement subtil et impalpable que nous proposons de prendre comme base et source fondamentale d’action. Nous l’avons vu: ce qui est tangible en est ensuite abstrait comme un sous-ensemble qui n’est que relativement indépendant, récurrent et stable.

« C’est là un renversement complet de la procédure habituelle: au lieu de dériver le subtil comme une forme abstraite du tangible, nous dérivons le tangible comme une forme abstraite du subtil ».

Ce fragment constitue l’un des passages les plus importants de l’œuvre de David Bohm.

Nous comprenons maintenant l’erreur qui consistait à nous situer a priori dans le monde des apparences extérieures conçu comme centre de l’univers, et, de ce domaine familier considéré faussement comme une « terre ferme », à envisager vaguement l’essence ultime de la matière en tant que très hypothétique et placée vers la périphérie.

La physique quantique nous montre l’absurdité de cette situation. Nous sommes en réalité au niveau d’une périphérie très « insubstantielle », et le « centre » représente le côté le plus intensément actif de l’Univers. C’est en lui que se localise la plus haute énergie. Signalons cependant que cet aspect « de profondeur » est complémentaire de l’aspect surfaciel, et que c’est au niveau de ce dernier que l’Acte créateur de la plus haute énergie s’exprime en l’homme et par l’homme. Nous avons développé ailleurs ce point de vue important.

Il y a une dizaine d’années déjà, grâce aux travaux de Raymond Ruyer (La Gnose de Princeton, Fayard, 1974), nous avons eu un premier écho d’un nouveau sens des valeurs. Les « gnostiques de Princeton » — qui comprennent une majorité de physiciens —déclaraient que le monde extérieur qui nous est familier n’est que l’ »Envers multiforme » d’un « Endroit unique et fondamental » qui en est la base essentielle. En outre, cet « Endroit » existe sous la forme d’un « champ de conscience cosmique » de nature spirituelle.

Ce bref tour d’horizon qui vient d’être fait des conséquences philosophiques, psychologiques et spirituelles de la nouvelle physique quantique nous permet de mieux saisir les similitudes existant avec certaines expériences mystiques. Dans le cadre de celles-ci, la priorité du monde spirituel par rapport aux apparences du monde extérieur n’est pas le résultat de spéculations intellectuelles ou scientifiques. Il s’agit d’un processus d’expériences vivantes dépassant les concepts et les formulations de la science. De nombreux savants commencent à l’admettre.

Parmi les plus célèbres, G. F. Chew, professeur à l’Université de Berkeley et père de la fameuse théorie physique du « bootstrap », déclare très courageusement (Cité par Gary Zukav, op.cit., p. 324) :

« Notre combat présent avec certains aspects de la physique avancée n’est peut-être qu’un avant-goût d’une forme complètement originale d’effort intellectuel humain, qui s’établirait non seulement en dehors de la physique, mais qui ne pourrait même plus être décrit comme ‘scientifique’ ».

L’expérience du silence intérieur complet, résultant non d’un acte de volonté, mais d’une vision pénétrante, constitue la condition essentielle d’une disponibilité aux richesses du champ de conscience cosmique.

Les formulations ne peuvent nous y aider. L’évolution prodigieuse des sciences et de la physique peut néanmoins nous aider à prendre la bonne direction en nous démontrant que l’Univers et l’être humain sont bien autre chose que ce que nous avons pensé qu’ils étaient. Mais un « saut » intérieur est à faire.

Une sorte de toucher intérieur, plus vivant que les concepts, peut nous révéler, dans une perception globale immédiate, le potentiel pratiquement inépuisable de l’énergie spirituelle formant notre être véritable. Ce n’est qu’à partir de cet instant que nous commençons à vivre la « conversion » que nous suggère la science, et dont les traditions mystiques ont été les interprètes.

Dans les spiritualités orientales, le champ de conscience cosmique est évoqué par trois termes sanscrits très connus: SAT – CHIT – ANANDA.

SAT se réfère à l’Être: l’Être intemporel, a-causal, existant par Lui-même, très différent du climat suscité par les verbes « avoir », « avoir plus », « devenir », qui nous sont trop familiers.

CHIT évoque une Conscience infinie, nouménale, inconditionnée, très différente de la conscience égoïste qui nous est habituelle. Celle-ci est épiphénoménale, conditionnée par nos mémoires, notre hérédité, notre milieu, notre éducation, notre structure cérébrale.

ANANDA est un terme suggérant l’état de félicité, félicité existentielle cependant, quoique demeurant consubstantielle à l’Essence suprême des êtres et des choses. ANANDA peut être aussi considéré comme une forme supérieure de ce que nous éprouvons à l’échelle humaine comme « amour ».

Le Dr Harold Kelman de New York, neurologue et psychiatre de réputation internationale, déclare à ce propos lors du récit d’une expérience (Dans R. Godel, De l’humanisme à l’humain, Les Belles Lettres, 1963) :

« Je sens que dans ces éclairs d’illumination de la Réalité moi-même et d’autres avons pu saisir des lueurs de ce qui est impliqué dans l’homme ‘éveillé’.

« En passant par des séquences répétées de tels états de communion, moi-même et d’autres avons éprouvé l’expérience de cette position axiale, intemporelle, plus fréquemment, plus profondément.

« Ces moments comportent trois des attributs de l’expérience transcendante des ‘libérés vivants’ en Inde.

- Leur venue est soudaine et inattendue.

- Ils opèrent instantanément une transformation significative du comportement.

- Ils sont dépourvus entièrement d’images et souvent de contenu intellectuel.

« C’est un état d’infinie disponibilité et de possibilité d’être relier par quelque chose de profond en moi. Je ne peux pas faire que cette expérience se produise, ni assurer qu’elle se produira. Car, par définition, ce qui est véritablement spontané est imprévisible et incontrôlable ».

Dans la réalisation authentique de cet « état d’être », nous expérimentons le caractère de priorité de l’essence ultime des choses par rapport aux apparences du monde extérieur. Nous pourrions ajouter aux commentaires du Dr Harold Kelman quelques détails qui nous semblent utiles afin de préciser ce qu’apporte le vécu de cette expérience fondamentale.

Lorsque le silence mental est parfait, une véritable mutation psychologique et spirituelle se produit. Elle s’accompagne instantanément d’un déplacement ou d’un transfert du centre de la conscience, généralement éprouvé dans le cerveau avant l’expérience, vers le « plexus solaire » et le « Hara ». Lorsque cette expérience est pleinement vécue, ce transfert du centre de la conscience est définitif. Il n’est pas le résultat d’un acte de volonté de l’ego.

Cet état d’être comporte une très grande énergie spirituelle, une félicité, une clarté, et le vécu d’une pulsation extatique, qui ne sont pas dus à un travail quelconque de l’ego, quoiqu’ils se manifestent dans ce qui reste de lui.

Dès lors, nous avons tendance à ériger notre seule demeure au niveau de cette ultime Réalité, tout en ne perdant pas le contact avec le monde extérieur. Il semble au contraire que nous l’apercevons pour la première fois dans sa signification réelle et avec sa part paradoxale d’éternité et de relativité. Tout en vivant dans le monde, nous ne sommes plus prisonniers de la seule apparence des choses ni de la nôtre. Nous sommes enfin délivrés de notre « exil ».

L’intensité du vécu expérimental de cet état d’être suprêmement naturel nous donne par-dessus tout le sens d’une corporéité cosmique. La notion de « Corps cosmique » a été de tous temps évoquée dans les formes supérieures de la plupart des expériences mystiques. Ainsi que l’exprime le lama Govinda (Les fondements de la mystique tibétaine, Albin Michel, 1960, p. 318) :

« Pour l’homme éveillé, dont la conscience embrasse l’Univers, l’Univers devient son propre ‘corps’, tandis que son corps physique devient une manifestation de l’esprit universel, et sa vision intérieure une expression de la Réalité suprême… »

Le bouddhisme évoque la notion de corps cosmique dans l’expression très connue de « Corps de Bouddha », qui ne désigne pas le corps d’une personne divine, mais le caractère prioritaire d’une Réalité spirituelle à la fois omniprésente, omni-pénétrante, intemporelle et a-causale. Le brahmanisme et l’advaita vedântin utilisent souvent le terme sanscrit de Dharma-kâya, qui signifie « Corps de Vérité ». Le christianisme emploie l’expression de « Corps du Christ », et l’Eucharistie manifeste clairement la notion de « chair cosmique ».

Il est intéressant de souligner que l’un des éminents physiciens d’avant-garde, Fr. Capra, professeur à l’Université de Berkeley, déclare à ce propos (Le Tao de la physique, p. 310):

« L’expérience du CORPS est, en fait, privilégiée dans bien des traditions orientales, et considérée souvent comme la clef de l’expérience mystique du monde. Lorsque nous sommes en bonne santé, nous ne sentons aucune fragmentation de notre corps, mais nous le percevons comme un tout unifié, et cette conscience engendre un sentiment de bien-être et de bonheur. De façon semblable, le mystique perçoit l’intégralité de l’univers comme un prolongement du corps ».

Source: http://www.revue3emillenaire.com/blog/la-physique-nouvelle-et-lexperience-mystique-du-corps-cosmique-par-robert-linssen/

trinquer
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Sunhouse
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MessageSujet: Re: La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos   La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos Empty2012-06-19, 15:25

Voila un article passionnant. L'homme s'est éloigné de son essence de par ses cinq sens physiques. La religion, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, permettait aux hommes de conserver un certain lien avec leur être véritable. Aujourd'hui, le matérialisme exacerbé a mis tout cela a mal. De plus en plus éloigné de lui même, l'homme connait une souffrance de plus en plus grande. heureusement, nous sommes nombreux a nous éveiller, et a retrouver du lien au travers d'activités comme la méditation, et beaucoup d'autres.
Mais curieusement, l'avenir du développement spirituel pourrait être là où l'on ne l'attendait pas : dans la science.
Surprenant.
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Mâme
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MessageSujet: Re: La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos   La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos Empty2012-06-19, 18:58

Ce grand débat actuel de la séparation ou de la réunification de la science et de la spiritualité, c'est le fameux science sans conscience (connaissance dans la pensée de Rabelais, moralité dans la pensée athéiste) qui n'est que ruine de l'âme.

Sunhouse a écrit:

Mais curieusement, l'avenir du développement spirituel pourrait être là où l'on ne l'attendait pas : dans la science.
Surprenant.

Si c'est le cas, ce ne sera pas une grande surprise finalement, puisque juste retour des choses. L'autorité spirituelle au départ comportait les notions de vérité, de sagesse et de puissance intellectuelle, transmettant les bases sur lesquelles les sociétés se fondaient. La science était alors sacrée et dépendait du sacerdoce. Cette science là, d'où toute pensée scientifique moderne découle, se rapprochait de notre science des principes et de la métaphysique.

C'est le Diable qui a fait qu'on a oublié cela. Quand je parle du Diable, je parle de diabolein, qui signifie en grec séparer, le contraire de symbolein, réunir.

"La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle.", Albert Einstein.

J'aurais aimé pouvoir discuter avec Albert de cette pensée. Humblement, je lui aurais demandé si à la place du mot religion, il n'aurait pas mieux valu parler de spiritualité, puisque les religions, manipulées depuis le début, deviennent asservissement si l'on ne sait séparer le bon grain de l'ivraie.

Mais on pourrait aussi élargir le débat et parler de pouvoir. C'est à cause de lui que le Diable a pu officier. Les premiers détenteurs de cette autorité spirituelle s'y sont brûlé les ailes en imposant une hiérarchie de plus en plus injuste et des rituels manipulateurs, et à leur suite, les détenteurs de l'autorité temporelle, puisque point de société harmonieuse sans les deux réunis : sans l'action, la pensée reste stérile, mais pas de lois sans la connaissance. L'autorité temporelle apportait à la pensée la force, la justice et l’administration. La dérive du pouvoir apporta la guerre.

L'homme ayant la fâcheuse tendance à toujours vouloir être khalife à la place du khalife...

De plus, le détenteur du pouvoir temporel tenait sa légitimité du pouvoir spirituel, seul habilité à lui apporter la consécration, par le biais de l'initiation. Le temporel se rebiffa.

« Ce sont les rapports exacts entre pouvoir sacerdotal et pouvoir royal qui conditionnent la nature et l’état d’une société. », Jean Hanu.

Les premières civilisations portaient à leur tête le garant du pouvoir spirituel (pensée-sacerdoce) ET temporel (action-royauté), à l'instar du roi-prêtre Melkitsedeq.

Ce qui était uni au départ fut scindé encore une fois. Pourquoi ? A cause de la corruption qu'apporte justement le pouvoir, quelle que soit sa nature. Un pouvoir veut alors prévaloir sur l'autre.

Mais au fond, ne serait-ce pas la nature même de l'Homme, son rôle à tenir, d'avoir à maitriser les dualités afin de devenir réalisé ?
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MessageSujet: Re: La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos   La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos Empty2012-06-20, 12:11

Citation :
« C’est là un renversement complet de la procédure habituelle: au lieu de dériver le subtil comme une forme abstraite du tangible, nous dérivons le tangible comme une forme abstraite du subtil ».

C'est renversant de simplicité d'énoncer la complexité de cette façon.

Je ne crois pas qu'il soit vraiment question de dualité ici mais plutôt de passer d'une perspective restreinte à une vision universelle, où l'introspection physique sert de "portail d'accès" à cette globalité que David Bohm nomme le champ implicite...

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MessageSujet: Re: La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos   La physique nouvelle et l’expérience mystique du « corps cos Empty

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