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 L'histire d' I-CI

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Shadowman
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MessageSujet: L'histire d' I-CI   L'histire d' I-CI Empty2011-08-22, 17:31

Voici donc le début de l'histoire (en partie publiée sur un forum fermé maintenant).
Ne vous fiez pas au apparence, nous avons là une histoire vraiment étrange.
Merci à mon correcteur qui fait de son mieux pour corriger ma prose.


L'histoire d' I-CI

Texte 1

Introduction

21 décembre 1985, propriété Fraumentin.

La nuit a pris possession du paysage, enveloppant le décor sous son manteau noir.
Noël approche et la nature semble vouloir être de la fête, se parant de ses plus beaux atours.
Le ciel arbore une parure de millions d’étoiles scintillantes. Les près environnants, revêtus d’élégants habits à paillettes, dansent sur un air de jazz soufflé par la brise du soir qui ne veut pas être en reste.
Les vieux oliviers eux mêmes, pourtant d’ordinaire assez calmes, participent aux réjouissances en secouant leur tignasse feuillue tel des rescapés des années “Yé-Yé”. Quant au portillon, qui jusqu’à présent se contentait de fermer l’entrée de la propriété, se décide à son tour à entrer dans la danse. Il se met à claquer, battant la mesure de ce morceau champêtre avec la régularité d’ un métronome.

Texte 2

Ndlr: Notre héros, Maxence Fraumentin, donne quelques détails sur ses habitudes et sa maison.


“Voici le vent qui se lève”, me dis-je en m’enfouissant sous une épaisse couverture, ne laissant dépasser que mes yeux.

Il est 23 heures précises, heure à laquelle j’ai l’habitude de me coucher.

Comme chaque soir et ce depuis le jour où j’ai acheté cette bâtisse (une ancienne ferme que j’ai entièrement rénovée!) j’ai pris soin de vérifier toutes les issues, fermant la grande porte d’entrée en chêne massif à double tour, barricadant chaque fenêtre de lourds volets métalliques. (J’insiste sur ces points, importants pour la suite de l’histoire).
Seule exception pour les volets de ma chambre (située au premier étage) qui eux restent ouverts pour me permettre de m’endormir en comptant les étoiles.

Bien qu’assez isolé, je me sens en sécurité dans cette demeure. Les murs très épais, les menuiseries et charpentes massives, tout respire ici la sérénité et le calme. Rien de tel pour se ressourcer après une journée passée dans la jungle urbaine…
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MessageSujet: Re: L'histire d' I-CI   L'histire d' I-CI Empty2011-08-23, 00:34

Bientôt la suite... alien
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MessageSujet: L'histoire d'I-CI (texte 3 et 4)   L'histire d' I-CI Empty2011-08-24, 12:58

Texte 3

Ndlr : Un passage important de la vie de Maxence fraumentin quand il était enfant.

***************************************

Rétrospective
- JUIN 1961 , à l’orphelinat -

La lourde porte s’ouvrit lentement, laissant apparaitre la mère supérieure.
_ Vous pouvez entrer mon fils, me dit-elle sur un ton protecteur. Je la suivis à travers une grande pièce dépourvue de toute décoration hormis un crucifix qui ornait le mur, à droite du bureau de la religieuse. 
- Prenez place ! En disant ces parole la patronne des lieux (après Dieu), me désigna un énorme fauteuil de velours dont il me parut imprudent de vouloir décrire la couleur tant celle-ci était délavée.
La lumière pénétrait dans la pièce par une grande fenêtre située derrière le bureau. Celle ci était si intense que j’avais du mal à distinguer la femme enveloppée de noir qui me faisait face.
- Mon fils, reprit-elle, souhaitez-vous toujours travailler dans un restaurant comme vous nous l’aviez annoncé à l’entretien de fin d’étude ?
- Oui ma mère, prononçais-je doucement, c’est vraiment ce que j’aimerais faire.
- C’est très bien ! fit elle comme rassurée par ma réponse. Je vous ai recommandé auprès de mon frère qui est directeur d’un grand hôtel sur la côte d’Azur. Il accepte de vous donner votre chance. Si je vous envoie là-bas il faut que vous me fassiez le serment d’honorer sa confiance, en étant sérieux et en travaillant dur !

Texte 4

A ces paroles, mon coeur d’enfant s’enflamma et je me sentis rougir comme le jour où une petite fille, dont j’étais secrètement amoureux, m’avait demandé devant mes copains si je l’aimais !
Quand on m’a dit que j’ étais convoqué chez la mère “sup” j’avais imaginé être condamné à un terrible châtiment en représailles de l’incident de la veille : En manipulant maladroitement une échelle j’avais brisé une baie vitrée que j’étais sensé nettoyer, sans parler du seau d’eau accroché en haut de l’escabeau qui lui finit sa course sur la cornette d’ une surveillante !
_ Ma mère, finis-je par répondre encore sonné par la surprise, je suis heureux et très fier de la confiance que vous m’accordez. Je vous promets de m’en montrer digne.
Deux jours plus tard, je quittais ma “maison d’accueil” et la Corrèze pour la première fois de ma vie. 
Un matin, après d’émouvants et larmoyants adieux, je pris le chemin de la gare, emportant avec moi beaucoup de souvenirs nichés au fond du coeur plus quelques effets personnels délicatement rangés dans une petite valisette en ... carton. Sans oublier une lettre de recommandation adressée à :
Monsieur le DIRECTEUR, 
Palace Hôtel des Pins
St Jean Cap-Ferrat
Alpes Maritimes
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MessageSujet: Re: L'histire d' I-CI   L'histire d' I-CI Empty2011-08-26, 13:51

Texte 5
Le Palace Hôtel des Pins était un bâtiment blanc aux innombrables fenêtres et balcons sculptés, rehaussés de motifs architecturaux, dont la construction remontait aux années folles.
L’hôtel était situé à la pointe du Cap Ferrat, cerné par un parc magnifiquement entretenu par une armée de jardiniers.
Les pelouses, bordées de fleurs multicolores aux senteurs enchanteresses, formaient des figures géométriques, symétriques les unes par rapport aux autres.
L’on pouvait voir ça et là de grands palmiers conversant avec d’immenses pins parasols, offrant aux promeneurs un ombrage de qualité.
Derrière l’hôtel était aménagé une large terrasse bordée de rosiers taillés avec soins d’où il était possible de déjeuner à l’abri des regards indiscrets tout en ayant une vue aérienne sur la mer. En effet le restaurant surplombait l’immense étendue bleue d’une trentaine de mètres mais le bord de mer était accessible grâce à un escalier que l’on pouvait distinguer sur le flanc de la falaise, serpentant en pente douce entre les rochers.
On m’avait proposé, en guise de logement, une petite pièce en sous-sol, située sous les vestiaires du personnel de cuisine. Le local, qui ne devait guère dépasser les douze mètres carrés, était meublé chichement d’un lit et d’une petite armoire.
Une lampe coiffée d’un abat-jour, dont le tissu avait perdu sa couleur depuis longtemps, pendait au centre de la pièce, suspendu au plafond par une cordelette jaunie. La peinture des murs qui avait dû être blanche accusait un âge avancé et s’écaillait par endroit.

Texte 6

      Au dessus de mon lit, je remarquai une petite lucarne par laquelle s’infiltraient quelques rayons de lumière téméraires sur lesquels dansaient des myriades de grains de poussière microscopiques.
Je pensais avec philosophie que ma chambre quoiqu’un peu tristounette n’en était pas moins calme et que j’y serai plus tranquille que dans le dortoir de l’orphelinat qu’il me fallait partager avec une vingtaine de camarades.
Et puis, toute proche, il y avait la mer ! J’étais fasciné par cette immense étendue qui, tel une voile de soie, ondulait avec élégance sous les caresses du vent.
Souvent, profitant de mes heures de repos, j’allais m’asseoir au bord de l’eau, sur les rochers sculptés par de vagues artistes…
Il m’arrivait de rester là pendant des heures, me régalant du spectacle grandiose offert tantôt par la mer, tantôt par le ciel où des hordes de nuages aux profils parfois monstrueux se livraient bataille…
D’autre fois, j’observais avec envie le vol gracieux des mouettes, planant avec facilité au dessus des eaux, à l'affût de quelque met à se mettre sous la dent…
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