Je sais bien que ce forum est ouvert à tous les courants de pensées tant qu'il respecte la charte, alors je me permets de citer le contenu d'un article de l'AFP
On aimera ou pas le discour. Mais c'est toujours intéressant.
Je préfère y voir le souci pour les pouvoirs publics de préserver la liberté de chacun et la vérité (enfin, la vérité communément admise).
Et puis, nous ne sommes pas obtus ou fermés à la critique.
Et pis, les mouvements sectaires sont (certains s'en rappellent) un sujet qui m'intéresse autant qu'il m'irrite : un passionnant phénomène social où dont amen à tout et de manière rationnelle. Effrayant.
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"La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) publie jeudi 14 octobre un "guide de la protection des mineurs contre les dérives sectaires" qui explique comment définir, déceler, signaler ces dérives et y remédier.
Ce document souligne que les mineurs constituent "un public vulnérable et une cible privilégiée des mouvements à caractère sectaire", qu'ils vivent avec leurs parents eux-mêmes adeptes ou qu'ils subissent l'influence de thérapeutes ou de formateurs aux méthodes dangereuses pour leur santé physique ou mentale.
Edité à 4.000 exemplaires, le guide est destiné aux services de protection maternelle et infantile, aux personnels éducatifs, aux professionnels de l'action sociale, aux maires, entre autres.
Un "devoir d'ingérence"
"Entre 50.000 et 60.000 enfants sont victimes de dérives sectaires en France" qui se traduisent par des "maltraitances physiques ou morales", prévient Georges Fenech, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Protéger les mineurs des dérives sectaires relève d'un "devoir d'ingérence", estime-t-il dans une interview à l'AFP. "Il faut évidemment respecter la liberté individuelle et les croyances, sauf quand il y a un danger pour les enfants", insiste-t-il.
Comment évaluer le danger
La dérive sectaire, rappelle la Miviludes, "se caractérise par la mise en oeuvre de pressions ou de techniques ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir ou d'exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, à l'origine de dommages pour cette personne ou pour la société".
Il y a risque de dérive sectaire, ajoute-t-elle, "lorsque les mineurs sont exposés à des conditions d'existence susceptibles de mettre en danger leur santé, leur sécurité, leur moralité ou leur éducation".
Le guide explique comment évaluer le danger moral et matériel, quand il y a par exemple déscolarisation et isolement, régime alimentaire carencé, endoctrinement, discours stéréotypé, etc.
Il rappelle aussi qu'il y a obligation de signaler la situation d'un mineur en danger auprès de l'autorité administrative (Conseil général), judiciaire (juge des enfants, procureur de la République) ou médicale.
La Miviludes, créée en 2002, est rattachée au Premier ministre. Elle publie chaque année son rapport d'activité et produit régulièrement des guides thématiques, par exemple sur le satanisme ou le risque sectaire en entreprise.
Ce guide compte 120 pages. Il est disponible pour 15 euros à la Documentation française et auprès de la Miviludes.
(Nouvelobs.com avec AFP)"