de la relation au pendule

Dans le cadre de notre grande opération de communication d'été, nous allons aujourd'hui aborder la question de la relation au pendule.

D'emblée, il nous faut être extrêmement rigoureux sur les termes employés car il ne s'agit nullement ici d'examiner la relation que d'aucun pourrait avoir avec une pendule de salon, une pendule de gare ou un réveil-matin quelconque. Non, il s'agit bien de cet outil ancestral des bâtisseurs composé d'un poids fixé au bout d'une cordelette, ficelle ou chainette dont la longueur peut varier selon l'usage.

Précisons tout d'abord ce que peuvent être ses usages en dehors de son utilité indéniable mais désormais classique et quelque peu désuette, dans le fait de monter des murs droits. On s'interrogera toutefois sur l'outil à utiliser pour monter des murs gauches ; la tradition n'est pas très explicite à cet égard et nous soupçonnons fort les francs maçons de conserver jalousement l'information à ce sujet du fait de son caractère hautement politique. Certains prétendent que le jour où l'on pourra enfin accéder à la grande salle des archives sous le Sphinx, on devrait avoir quelques surprises à ce sujet. Quant aux fameuses archives du Vatican, il est un fait désormais quasiment établi, puisqu'il y a des éléments qui transpirent et ne trompent pas, qui permettent d'envisager qu'elles renfermeraient surtout un grand nombre de revues spécialisées dans l'élévation des piliers centraux.


La caractéristique principale du pendule au repos - en dehors de sa taille qui comme chacun sait n'a aucun rapport - tout comme l'aiguille aimantée se tourne vers le pôle nord magnétique, c'est de nous indiquer la direction du centre de la Terre. C'est donc avant tout, à l'instar de la boussole, un outil d'orientation qui, sans le moindre doute, peut en toute situation nous indiquer où se trouve le sol. Puisque nous avons vu précédemment toute l'importance d'un bon ancrage à la terre dans le cadre de l'exercice radiésthésique, on peut comprendre la raison première de l'utilisation de cet outil puisqu'il permet avec une marge d'erreur infime bien que non-négligeable de détecter où est la Terre avant tout travail.

Ceci étant dit, toute la difficulté dans l'utilisation dynamique du pendule consiste principalement en l'interprétation de ses différents mouvements. Nous n'évoquerons pas ici les utilisations du pendule relié à un point fixe qui feront l'objet d'une communication ultérieure, et nous allons concentrer notre attention sur les utilisations du pendule lorsqu'il est tenu par un praticien averti, indépendamment de la façon dont il le tient puisque nous avons vu qu'il existe de nombreuses écoles, autant qu'au niveau du choix de la forme et de la matière de l'objet , etc …

Là nous avons grosso-modo deux approches : l'une consistant à déterminer par soi-même une convention mentale qui associera tel ou tel mouvement ou telle ou telle giration à une signification particulière; et l'autre consistant à demander au pendule lui-même qu'il nous délivre les clefs de son « langage ».


Nous allons voir que cette deuxième approche ne manque pas d'intérêt d'un point de vue socio-psychologique.

Je prend un exemple : imaginez que vous croisez votre voisin dans le parking et qu'avant d'entrer dans son véhicule, vous l'entendez très nettement lui dire : « Bonjour voiture ! Veux-tu bien me conduire à mon travail ? ». Forcément, vous allez en penser quelque chose !!!!!

Déjà, il la tutoie, effectivement, ce qui est le signe d'une certaine intimité.

Mais ce n'est pas tant la schizophrénie en soi qui pose problème. Je me suis beaucoup détendu avec ça avec le temps. La seule chose que je crains, un jour, c'est que l'un de mes mois dénonce tous les autres ; après tout, je ne remplis toujours qu'une seule déclaration d'impôts.

Mais enfin, il y a néanmoins un détail qui ne m'a pas échappé, c'est qu'un pendule, ça n'est quand même jamais qu'un poids au bout d'une ficelle ! Ce n'est ni un objet magique, ni un objet sexuel – quoiqu'à cet égard, si l'on y tient absolument on privilégiera de préférence le thot égyptien à bout rond.

Après l'avoir abandonné toute une nuit, lorsque je le retrouve le matin, au moment du café, je n'en suis pas encore à lui dire : »Bonjour, ça va toi ? Bien dormi ? »

Donc, tous ces transferts auxquels j'ai parfois l'occasion d'assister n'ont de cesse de m'émerveiller, car assurément il faut une bonne dose de magie pour transformer un objet en sujet. Dès lors, le plus gros étant fait, tous les conflits qui peuvent potentiellement exister entre des personnes peuvent avoir droit de citer, et le règlement de ces dysfonctionnements deviennent de la compétence du juge aux affaires familiales.

Le thème de la relation au pendule est un thème cher à l'art classique et contemporain et notamment au niveau de la chanson qui demeure un art, populaire, certes, mais néanmoins un art dont je citerai quelques extraits dont je vous laisse deviner les titres, mais qui ont le grand avantage d'exprimer toute la difficulté d'élaborer de façon rigoureuse un protocole de communication avec son pendule.


Tu veux ou tu veux pas ?
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J'en f'rai pas une maladie
Oui mais voilà,  réponds-moi
Non ou bien oui
C'est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas

Tu veux ou tu veux pas ?
Toi tu dis noir et après tu dis blanc
Si c'est noir, c'est noir
Oui mais si c'est blanc, c'est blanc
C'est noir ou blanc
Mais ce n'est pas noir et blanc
C'est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas

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Tu dis oui, je dis non.
Tu dis stop et je dis on y va, va, va
Oh, non.

Tu dis au revoir et je dis bonjour.
Bonjour, bonjour.
Je ne sais pas pourquoi tu dis au revoir mais moi je dis bonjour.
Bonjour, bonjour.

Je le proclame, toi, tu le murmures
Tu demandes pourquoi, et je dis que je ne sais pas.
Oh, Non.


tu dis au revoir mais moi je dis bonjour.
Bonjour, bonjour.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi veux tu dire au revoir ?

Oh, non.

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Il est facile de vivre avec les yeux fermés.
On prend tout de travers.
C'est un peu difficile d'être quelqu'un
mais ça peut le faire.

Laisse-moi te faire déplaner un peu
puisque je vais dans les champs de fraises
Rien n'est vrai
Pas de quoi s'angoisser

Champs de fraises pour toujours !!!

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On pourrait dire que j'ai perdu ma foi dans la science et le progrès
On pourrait dire que j'ai perdu ma foi en la sainte église
On pourrait dire que j'ai perdu mon sens de l'orientation
On pourrait dire tout cela, et pire encore, mais

Si jamais je devais perdre ma foi en toi
Il n'y aurait vraiment plus rien à faire pour moi

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A chacun de tes mouvements,
A chaque voeux que tu brises
A chaque sourire que tu feins
A chaque demande dont tu fais un enjeu

Je te regarde

j'aime beaucoup ces propos...