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 Les fées

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Mâme
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Mâme


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MessageSujet: Les fées   Les fées Empty2007-04-20, 01:03

trouvé sur le net :

Citation :
LES FÉES EN HAUTE-BRETAGNE
(D'après un article paru en 1886)

En Haute-Bretagne, on parle très souvent des fées. Outre les légendes nombreuses qu'on raconte à leur sujet, plusieurs proverbes où elles figurent sont restés dans la conversation courante ; on dit : « Blanc comme le linge des fées » pour désigner du linge d'une blancheur éclatante ; « Belle comme une fée » pour exprimer une beauté surhumaine.

Elles se nomment généralement Fées, parfois Fêtes, nom plus voisin que fée du latin fata ; on dit une Fête et un Fête ; de Fête dérive vraisemblablement Fuito ou Faitaud, qui est le nom que portent les pères, les maris ou les enfants des fées (Saint-Cast). Vers Saint-Briac (Ille-et-Vilaine), on les appelle parfois des Fions ; ce terme, qui s'applique aux deux sexes, semble aussi désigner les lutins espiègles.

Vers le Mené, dans les cantons de Collinée et de Moncontour, on les appelles des Margot la Fée, ou ma commère Margot, ou bien la bonne femme Margot. Sur les côtes, on les désigne assez souvent sous le nom de bonnes dames ou de nos bonnes mères les fées ; en général on parle d'elles avec certains égards.

L es fées étaient de belles personnes. Il y en avait toutefois des vieilles qui paraissaient avoir plusieurs centaines d'années ; quelques-unes avaient les dents longues comme la main, ou leur dos était couvert de plantes marines, de moules ou de vignots ; c'est une manière de désigner leur ancienneté. A Saint-Cast on dit qu'elles étaient habillées de toile, sans que j'aie pu obtenir des détails plus précis ; dans l'intérieur on est plus affirmatif, et voici la déposition textuelle qui m'a été faite, en 1880 : « Elles étaient faites comme des créatures humaines ; leurs habits n'avaient point de coutures, et on ne savait lesquels étaient des hommes, lesquelles étaient des femmes. Quand on les apercevait de loin, elles paraissaient vêtues des habits les plus beaux et les plus brillants. Quand on s'approchait, ces belles couleurs disparaissaient ; mais il leur restait sur la tête une espèce de bonnet en forme de couronne, qui paraissait faire partie de leur personne. » (Conté par François Mallet du Gouray, laboureur)

Sur la côte, on prétend que les fées appartenaient à une race maudite, et qu'elles avaient été condamnées à rester sur la terre pendant un certain temps. Vers le Mené, canton de Collinée, les anciens disaient que lors de la révolte des anges, ceux qui étaient restés dans le paradis se divisèrent en deux : les uns prirent parti pour le bon Dieu ; les autres restèrent neutres. Ces derniers furent envoyés sur la terre pour un temps, et ce sont ces anges à moitié déchus qui étaient les fées. Un conte recueilli à Saint-Suliac par Mme de Cerny raconte que la fée du Bec-du-Puy fut exorcisée par le curé de Saint-Suliac. On ne vit rien ; mais on entendit un cri de douleur ( Saint-Suliac et ses légendes).

En général on croit que les fées ont existé, mais qu'elles ont disparu à des époques qui varient suivant les pays. Dans l'intérieur, vers le Mené, d'après ce que j'ai entendu personnellement, depuis plus d'un siècle il n'en existerait plus. Il en est de même aux environs d'Ercé (Ille-et-Vilaine).

S ur la côte, où l'on croit fermement que les fées ont habité les houles ou grottes des falaises, l'opinion générale est qu'elles ont disparu au commencement du siècle. Nombre de personnes, âgées aujourd'hui d'une soixantaine d'années, ont entendu raconter à leurs pères ou à leurs grands-pères qu'ils avaient vu les fées. Jusqu'à présent, j'ai rencontré une seule personne qui croyait à leur existence contemporaine : c'était une ancienne couturière de Saint-Cast ; elle en avait si peur que, lorsqu'elle allait coudre dans les fermes, elle faisait un grand détour pour éviter de passer à la nuit close auprès d'un champ qu'on nomme dans le pays le Couvent des Fées.

Les fées ont disparu depuis que l'on sonne l'Angelus et qu'on chante le Credo ; mais par la suite des temps la religion s'éteindra, on ne chantera plus le Credo, on ne sonnera plus l'Angelus, et les fées reviendront. Les anciens disaient avoir entendu dire à leurs anciens à eux qu'il y en avait eu jusqu'à une certaine époque. Alors elles avaient disparu ; mais au bout d'un certain temps elles devaient revenir. Elles sont toutes parties la même nuit ; elles reviendront aussi la même nuit. J'ai retrouvé la même croyance, avec plus de précision, vers Ercé-près-Liffré (Ille-et-Vilaine).

Les fées reviendront le siècle prochain, parce que les chiffres du prochain siècle est un chiffre impair. Le siècle invisible, c'est-à-dire celui où on ne voit pas les esprits : on les reverra dans le prochain.

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Mâme
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MessageSujet: Re: Les fées   Les fées Empty2007-05-20, 00:51

Que serait le monde des élémentaux sans elles ? Ce sont les êtres fascinant le plus les humains. Une sorte d'idéal féminin, pleines de fraîcheur de d'ondes bénéfiques. Leur beauté, leur fragilité, leur douceur attire, hommes autant que femmes. Les enfants en font leurs protectrices. Quant aux animaux, ils les aperçoivent bien plus souvent que nous.

Mais les fées sont plus puissantes qu'on ne le croit. Gare à celui qui les mettra en colère ! La grâce n'empêche pas la hargne, et ces êtres ne sont pas prêtes à s'en laisser compter. Leurs pouvoirs magiques sont innombrables et font partis de leur personnalité.
Il existe presque autant de pouvoirs différents que de fées. Elles sont du peuple de la terre mais savent s'élever dans les airs. A elles seules, elles séduisent lutins, elfes et humains. Combien d'âmes éperdument amoureuses ont perdu la raison à cause d'elles ? Attention, ne perdez pas la tête... et gardez les pieds sur terre. Les fées sont très sauvages, bien plus encore que le moins docile des animaux.

Et pourtant ! Elles aiment passer du monde de la féerie au notre. Elles aiment nous voir, nous observer, et parfois communiquer avec nous. Le moyen âge mis fin à la belle harmonie qui régnait entre ces deux dimensions. Les fées furent chassées et répudiées, ont les vit de moins en moins. Mais aujourd'hui, des siècles plus tard, elles commencent
à pointer de nouveau le bout de leurs ailes... les croyances sont moins taboues qu'auparavant. Et plus l'on croit aux fées, plus elles réapparaissent. Car on leur donne alors la clé pour venir chez nous.

Certains lieux sont plus propices que d'autres à l'observation des fées, et tout bon chasseur de fées se doit de les connaître. Ainsi, on s'accorde généralement à reconnaître que les fées ont une certaine propension à fuir les grandes agglomérations urbaines au profit de la nature de préférence sauvage, avec un penchant pour les forêts, les points d'eau ( fontaines, lacs et cascades ), les collines enchantées ainsi que les jardins.

Ces lieux d'observation sont toutefois précaires, car les fées n'y sont que de passage, et n'y demeurent point. Maître Mérindol, en son Traité de Faërie, insiste sur le fait que les forêts, les fontaines, les lacs, les collines et autres points stratégiques sont en réalité moins des lieux de résidence que des frontières invisibles, des portes enchantées ouvrant sur l'autre monde.

Inutile donc de s'attendre à croiser une fée au détour d'une haie ou à l'orée d'une futaie. Jadis, peut-être, en cet âge d'or où les gens de Féerie fréquentaient encore le commun des mortels, il était possible de rencontrer une belle dame sous un chêne ou près des berges d'un lac. Mais cette époque est hélas révolue depuis bien des lustres, et si l'on peut encore, par accident, tomber nez à nez en pleine forêt avec un nain égaré ou une sarabande de lutins ou de gnomes en goguette, il y a beau temps que les accortes jouvencelles ont déserté nos sentines ou les margelles de nos fontaines. Les contempler est devenu un luxe réservé à quelques initiés.

Au Moyen Âge, déjà, ce n'est qu'après moult péripéties que les chevaliers aventureux rencontraient les fées qui leur étaient promises. Dans les romans médiévaux inspirés du cycle de la Table ronde, c'est souvent en poursuivant un gibier fabuleux, blanche biche, cerf au pelage de neige ou encore sanglier au poil immaculé, que le fier paladin était conduit, sans le savoir, jusqu'au palais enchanté où l'attendait la fée dont il était désormais le prisonnier d'amour. Car voici que de chasseur, il était devenu gibier, tourmenté par sa passion pour la belle dame dont il était désormais l'esclave et le chevalier servant.

Même si les fées ont largement déserté les forêts d'aujourd'hui, certaines d'entre elles sont encore présentes dans les dernières réserves naturelles de fées, telles que les forêts bretonnes de Huelgoat, Fouesnant ou Brocéliande, dans les bois anglais du Devon et du Somerset, ou bien encore sur les landes d'Ecosse et d'Irlande. C'est là que le chasseur de fées avisé devra porter ses pas.

- Note de eslaria : retenez le bien : qui dit nature ne dit pas forcément élémentaux. Un arbre, un square ou même une forêt peuvent être tels des villages déserts. En fait, le petit peuple a vu son espace d'habitation sans cesse retranché, au fur et à mesure des progrès technologiques humains. A nous maintenant de retrouver ces endroits... mais comprenez qu'il faudra leur prouver nos bonnes intentions -

La petite société des fées

Lorsque leur sort n'est pas lié à celui des humains, les fées forment entre elles une véritable société, avec ses règles, ses comportements et ses modes de vie, qui ne sont pas sans rappeler, de façon idéalisée, la société des hommes. Pour Paracelse - qui fut lui aussi, en ses jeunes années, un élève d'Ismaël Mérindol, lequel l'initia aux moeurs et coutumes dées fées - ces êtres ont été en effet conçus par Dieu pour manifester les merveilles de sa Création à ceux qui les contemplent, même si cette faveur est rare : "Car ces êtres n'apparaissent pas tous les jours, mais au contraire très rarement : et nous ne les voyons comme s'ils nous apparaissaient dans un rêve. Ce sont donc des êtres humains, ils meurent comme les bêtes, se déplacent comme les esprits, mangent et boivent comme les hommes" ( Paracelse ).

Les fées et autres êtres élémentaires ne sont pourtant ni des esprits, ni des animaux, ni des hommes, mais des créatures intermédiaires : "Ainsi, de la même manière que l'on peut reconnaître et distinguer l'un de l'autre un esprit et un être humain, de la même manière vous reconnaîtrez les êtres dont je traite ici, mais avec cette différence qui les sépare des esprits, qu'ils ont sang, chair et os : en outre ils mettent au monde enfants et rejetons, parlent et mangent, boivent et marchent, choses que ne font pas les esprits. Voilà pourquoi ils sont pareils aux esprits par l'agilité, à l'être humain par la silhouette et par le fait qu'ils mangent et enfantent, et, ainsi, ce sont des êtres qui ont à la fois la nature des esprits et la nature de l'homme, qui ne font en eux qu'une seule et même chose."

Tout comme l'homme est à l'image de Dieu, les créatures élémentaires sont à l'image de l'homme : "Ils ont une intelligence, sont riches, raisonnables, pauvres, insensés comme nous, qui sommens issus d'Adam : ils sont notre portrait en tous points. De même qu'on dit que l'homme est l'image de Dieu, c'est-à-dire qu'il a été fait à son image, on peut dire aussi que ces êtres sont l'image de l'homme et faits à l'image de l'homme".

Rien en effet ne semble distinguer la société des êtres élémentaires de celle des hommes : "leurs coutumes, leurs gestes sont humains ; leur paler et leurs façons ainsi que toutes leurs qualités sont tantôt meilleurs et tantôt plus grossiers, tantôt plus subtils et tantôt plus rudes que ceux des hommes. La même chose s'applique à leurs silhouettes, de forme extrêmement différenciée, comme c'est le cas chez les hommes : leur nourriture est semblable à celle des hommes ; ils mangent et jouissent du travail de leurs mains, filent et tissent eux-mêmes leurs propres habits, savent, grâce à leur raison, utiliser les objets, possèdent la sagesse qui les rend aptes à gouverner, la justice pour les préserver et les protéger".

Les maisons des fées :

Cette petite société des fées a ses habitations propres, qui ont changé au fil du temps. Jadis, les fées vivaient sous les pierres des dolmens, qui encore aujourd'hui ont pour nom la maison des Fées, l'antre des Fades, la cave aux Fées ou encore le Clapier aux Fées. Paul Sébillot concède qu'il est assez rare qu'elles passent pour habiter encore des dolmens ; on croit cependant qu'elles résidaient à une époque voisine de la nôtre dans ceux de Saint-Nectaire en Puy-de-Dôme ; sous le dolmen de la lande du Fao en Saint-Gelven vit toute une légion de fées qui en sortent à minuit pour danser sur sa table. On s'empara jadis près de celui des Faradelles, dans l'Aveyron, d'une fée, au moment où elle mettait ses bas rouges, et on l'enferma dans une maison que l'on montre encore."
Pour être enfouies dans le sol ou dans la pierre, les maisons des fées n'en étaient pas moins magnifiques. "On entrait chez les fées de Landaville par de gros trous cachés sous des souches d'aubépine Leur maison était tout au fond ; il y avait beaucoup de chambres où c'était plus beau qu'à l'église. On y voyait toujours plus clair qu'en plein midi, tant il y avait d'étoiles de toutes couleurs qui étaient attachées en l'air. Et partout sur les murailles c'étaient des miroirs qui reluisaient et qu'on ne pouvait regarder. Les fées passaient leur vie à chanter et à jouer, et, quand il faisait beau, elles sortaient la nuit par les trous de fosse. Elles étaient si légères qu'elles ne touchaient pas terre, et qu'on voyait clair au travers d'elles." ( Paul Sébillot )

Comment les fées acquièrent une âme immortelle

N'ayant point, contrairement à l'homme, d'âme immortelle, les êtres de Féerie peuvent toutefois en acquérir une - et devenir ainsi chrétiens - en s'unissant aux hommes. C'est la raison pour laquelle ils recherchent en permanence - notamment les nymphes, c'est-à-dire les fées, et les ondines - l'amour des mortels. Pour Paracelse, "ce sont des hommes, mais seulement quant à la nature animale : ils n'ont pas d'âme. Il s'ensuit cependant qu'ils s'unissent à l'homme par mariage, en sorte qu'une ondine épouse un homme issu d'Adam, vit en ménage avec lui et met au monde des enfants. En ce qui les concerne, il faut savoir que leur engeance tient du père : du fait que le père est un homme issu d'Adam, une âme est insufflée à l'enfant et il devient semblable à un vrai homme qui possède une âme et l'Eternité. En outre, il est bien connu et il faut se pénétrer du fait que même ces femmes reçoivent une âme en se mariant, en sorte qu'elles sont rachetées aux yeux de Dieu et par Lui, comme les autres femmes. Car il s'avère de maintes façons qu'elles ne sont point éternelles, mais aussi qu'elles le deviennent quand elles sont unies aux hommes ; c'est-à-dire qu'elles sont alors dotées d'une âme, comme l'homme."

Selon Paracelse, le mariage avec une fée était aussi indissoluble que le mariage chrétien, et le mortel qui prenait un tel engagement ne pouvait en aucun cas répudier sa surnaturelle épouse : "sachez à ce sujet que, quand leur mari les a irritées, tandis qu'elles sont sur l'eau ou en d'autres endroits analogues, elles tombent tout simplement à l'eau et personne ne peut plus les retrouver. Alors, il semble au mari que sa femme s'est noyée, car il ne la voit plus jamais. cependant, sachez aussi qu'il ne doit pas la croire défunte et morte, mais vivante, bien qu'elle soit tombée à l'eau : et sachez en outre qu'il ne doit point prendre d'autre femme. Car si cela arrive, il lui faudra le payer de sa vie et il ne reviendra plus jamais sur terre, le mariage n'étant pas dissous, mais conservant au contraire son entière validité."

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Pour ceux que le sujet intéresse, Edouard Brasey m'informe de l'ouverture de son blog : http://blogs-livres.com/edouard-brasey/

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