La/les vérités qui sortent de la bouche des enfants

j'ai entendu dire que les enfants avaient des souvenirs de leurs vies antérieures lorsqu'ils sont petits (jusqu'à 8 ans ?)

Avez vous déjà eu ce sentiment dans les paroles des votres ?

Comment "gérer" cela ?

Merci de vos réponses

un jour en fouillant dans de vieux papiers j'ai retrouvé une photo de moi petite fille de 6 ans, j'avais une tête toute triste et je tortillais mes mains la tête baissée , regardant mes godasses..
ma mère m'a dit que cette photo avait une histoire , en effet le photographe qui devait faire le cliché voullait que je sourie, et il n'y arrivait pas , il avait beau faire je restais figée dans une tristesse infinie, il m'a alors demandé pourquoi j'était si triste et je lui ai répondu la chose suivante ;
'je suis triste parce que mon mari m'a quitté"
ah bon il est parti.
" oui il est parti, parce qu'il est mort"
et je me suis mise à pleurer.
Bon je sais ça va pas remonter le moral des troupes mais c'est une histoire vrai.
quartz

Ce n'est pas pour rien que l'on dit qu'à 7 ans commence "l'age de raison".

Avant cet age, l'enfant n'a généralement pas de soucis matériels, il flotte encore entre deux mondes. Celui "d'avant" et celui qu'il découvre.

Cela n'est que parce que ses parents, son entourage adulte etc., lui imposent de se conformer à l'usage de la société qu'il perd un pan de lui-même pour intégrer réellement le monde qui l'entoure.

En tant que parent, il est difficile de louvoyer entre ces deux univers enfantins. La norme impose qu'il se fonde dans le moule, mais la tentation est grande de le laisser divaguer un peu.
Ce ne pose pas réellement de problème si l'adulte n'en tire pas trop de conclusions et s'il ne revient pas systématiquement sur le sujet : la vie de l'enfant est ici et maintenant, pas dans le passé.

Lorsque l'enfant exprime quelque chose qu'il ne peut manifestement pas connaitre dans cette vie, ou qu'il parle du petit peuple, il me semble qu'il faille poursuivre la conversation tant qu'il le souhaite. Mais ne pas oublier qu'en un tel cas, c'est lui qui mène la danse. Quand il s'arrête, ne pas insister.
C'est du même ordre que lorsque vous vous souvenez à brule-pourpoint d'un évènement ancien. Ça peut provoquer une discussion mais n'a pas plus d'importance que ça.

Une autre difficulté est de séparé ce qui est "antérieur" à ce qui est "passé". Le passé commence à la gestation de la mère. L'antérieur précède la gestation (si on considère le temps d'une façon linéaire).

J'ai deux cas pour illustrer ceci :
1) "antérieur" : Une mère accouche d'un garçon, qui meurt subitement 6 mois après. Passe une année, et elle met au monde un deuxième garçon. 5 ans (environ) plus tard, celui-ci, un soir au moment de se coucher, dit à sa mère : "Maman, tu sais, avant, j'étais arrivé en retard. Mais maintenant, je suis là".
Rien dans la vie actuelle de ce boud'chou n'explique cette phrase. Par contre, le lien avec l'enfant précédent est tentant.
Depuis, c'est devenu un beau jeune homme... qui est la ponctualité même.

2) "passé" : Après un accouchement difficile, un bébé a, dès sa naissance, des problèmes de peau, eczéma, psoriasis etc. et aucun traitement (il n'y en a pas beaucoup pour cet age) n'est efficace. Je suggère à la mère de raconter au bébé sa naissance, comment elle a vécu son accouchement et comment elle a ressenti l'arrivée de bébé, pourquoi elle craignait l'événement et combien elle était heureuse de le voir enfin.
Depuis, l'enfant se porte comme un charme...

Mon message n'a pas à voir avec les souvenirs de vies antérieures, mais avec le titre de ce sujet (la vérité sort de la bouche des enfants) :
Il y a une phrase que j'aime beaucoup qui dit " Il y a un passage dans l'enfance où l'on devrait noter tout ce que l'on dit, car tout est sage et lumineux. ' C'est de Philippe Labro.

C'est tout à fait juste...
Je me souviens d'une petite fille qui jouait à proximité de moi et qui faisait parler ses poupées pas compris le charabia de la premiere mais la seconde disait "Moi je viens de Mu"


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