- Citation :
- J'ai entendu ce matin à la radio que c'était la loi des séries
si "série" il doit y avoir c'est dans le fait que des français soient concernés dans les deux cas. Les crashes n'ont rien à voir.
le premier accident (sans vouloir conclure à la place du BEA) me semble être lié à une défaillance instrumentale classique (tubes pitot) dans des circonstances météo exceptionnelles (traversée d'un front intertropical particulièrement virulent). les pilotes qui ont volé en Afrique il y a quelques décenies sur des avions non munis de radar ont souvent été confrontés à ce genre d'évènement... Mais les avions n'étaient pas calculés "aux limites", les pilotes connaissaient le problème et les crashes étaient beaucoup plus fréquents mais personne n'en parlait.
Il n'était pas rare à l'époque de voir des cumulonimbus monter jusqu'à la tropopause, c'étaient des monstres d'énergie or aujourd'hui avec le réchauffement de la planète donc des mers, cette puissance s'est encore accrue ...
Le second accident est différent mais tout aussi classique, vieil avion à l'entretien plus ou moins suivi, mis en oeuvre par une compagnie "exotique" qui se fiche de la réglementation mais qui vend des billets pas chers ! la moindre panne sur une remise des gaz un peu pointue et c'est le crash ... J'en ai vu des dizaines comme cela lors de ma carrière.
Donc sans vouloir minimiser ou nier l'influence du rayonnement cosmique sur les instruments de bord ces crashes me semblent pouvoir être compris et comparés à des centaines de cas similaire.
Pour la petite histoire, lorsque les pays occidentaux ont eu accès aux avions de combat soviétiques après la chute du mur de Berlin, ils ont été stupéfaits de découvrir que certains aéronefs étaient encore équipés de postes à lampes à l'époque des transistors. Nos spécialistes se sont longuement moqués des ingénieurs russes avant de découvrir que les lampes étaient insensibles aux rayonnements d'une bombe nucléaires ...
Amitiés Eric