A la tombée de la nuit, juste attiré par un panneau au bord de la route, un soir, à la recherche d'un raccourci que jamais il ne trouva.... David "Remlug" Vincent les a vu...
Heureusement que la technologie remplace les neurones. J'avais mon téléphone, mais pas l'appareil photo... Finalement, ca marche pas trop mal ces petites bêtes. Je n'en ai raté que 60%. Pas bouger, non, pas bouger...
D'abord, l'église du village, en cours de réfection intérieure. Suis arrivé, comme d'hab, trop tard, les ouvriers étaient partis depuis 1/2 heure... J'aurai eu Miss Dulac avec moi, ça aurait été bon... snif
Ensuite, on traverse le village, et on s'enfonce dans la forêt... belle balade mais vu l'heure, pour profiter des dernières lumière, j'ai mis la voiture à contribution au maximum. Jusqu'à la grimpette.
Dans le Jura, ça s'appelle une Reculée.
Puis, armé d'un blouson, de baskets et de mon téléphone, 10mn de marche au pas chasseur (type St Michel de Cuxa, private joke) dans un sous-bois magnifique, me font arriver au niveau des roches, constellées de grottes. Pas pu prendre celle de l'ermite, je ne l'ai vu qu'après et il faisait trop sombre.
Mais au lieu d'une Dame, j'en ai trouvé 2 !
Une récente :
Et une bien plus ancienne. Je ne sais s'il faut se fier à la plaque datée.
Avec un tronc à côté encastré dans la roche.
Plus de détails :
" * Le site de la Roche
A l'est du village, une vallée profonde s'enfonce, creusée par le bief de Laval. Ce ruisseau naît d'une grosse source, la source de Laval, en partie captée.
Le cirque de rochers au-dessus est une reculée typique, comme celles du Jura lédonien. Un réseau karstique s'y développe et a fait l'objet de recherches et d'études par le Groupe Spéléo de Bourg depuis les années 1970 et le Spéléo Club de Villeurbanne à partir de 1992. La grotte de Laval est la plus importante, totalisant plusieurs dizaines de mètres de galeries et descendant de plus de vingt mètres. Plusieurs gouffres s'ouvrent sur le plateau coiffant le site, en particulier le puits de Dingier et le gouffre des Châtaigneraies qui s'est ouvert en 1992 et descend à 45 m de profondeur. L'origine des eaux qui voient le jour à la source de Laval n'est que partiellement connue. Le plateau karstique joue le rôle de zone d'absorption locale, amis il n'est pas exclu que les eaux proviennent de secteurs plus éloignés. Des traçages dans le Val-d'Épy (39) n'ont pas permis pour autant de relier les points d'injection à la source de Laval.
L'ensemble du site est classé ZNIEFF de type 1 sous le numéro 01040023f[4]. La flore et la faune y présentent en effet des caractéristiques remarquables et un nombre important d'espèces à intérêt patrimonial national.
Le site est bien connu pour son petit pèlerinage. Deux sculptures de la Vierge sont en effet visibles près de la petite grotte où habitait l'ermite Millet jusque dans les années 1960. L'une d'elle est remarquable."
source : Wikipedia