Ecrits de MaoneL9

Bonjour



Dis la phrase née nue
Sur le nénuphare du soir
Candeur acclamée au claire de lune
Voici le poème jamais défleuri

Il restera dans les charmes du coeur
Le violon éperdu
Mon songe
Et le neuronne sur la vierge rivée
Et c'est Andromède

MAoneL9


MERCI

J'attend l'amour


Nuage sans couleur
Sagesse flottante
Sur papier bleu céruléen
Dis-moi la hauteur candide
Où tu erres ravissant les airs
Ou mon âme bohème te suivra

J'attend l'amour

Humeur bleue mouvante
Sous l'aile du ciel
Ma barque légère s'évapore
Ainsi que ma rame
Au diadème d'argent
Dans tes zéphyrs incertains

J'attend l'amour

La nuit dédaigne ma plainte
Je souffle sur ma chandelle
Je rêve d'un altier encrier
De séraphins entouré
Le feu du jour de blondeur escorté
Escorté...
Imprime sur l'ombre d'un mur
D'un mur...
Frou-frou et gazouillis de ma triste élégie
Elégie...

J'attend l'amour




Par MaoneL9

Grondement


GRONDEMENT au fond de l'horizon
Orage prochain
Eclair tonnerre vent
Pluie sur la terre tombera ?
O saison des labours

Murmurons la prière

Danse donc, danse ô l'haleine
des fruits douloureux et mûrs
Aux sanglots rubis
La gimauve poussera
A l'ombre des rochers pensifs

Grondement au fond de l'horizon
Poudre plomb canons
L'âme vers le ciel montera ?
O tambours de feu

Murmurons la prière

Tourne donc tourne ô vent
Fils de l'orée bleue
Des futaies frémissantes
Emporte sur tes ailes tourbillonnantes
La colombe blanche vers le front écarlate

Murmurons l'espérance.

Par MaoneL9

La fille de Mogador

La fille de Mogador auréolée de candeurs
me tend ses bras voluptueux
je puise l'onde innocente
la soif me quitte un peu .


Sur son front porteur d'offrandes magnanimes
le soleil brille mystique
l'encens de son coffret studieux,
de nacre ciselé,
m'énivre, je plane dans d'allègres cieux.

la fleur évanescente dans mon coeur
prend place
m'évite la folie subite

Sur ses mains le henné vaporeux
me dicte tous ses décrets
je reprends le burnous secret
de mes aïeuls glorieux .

L'argent de Mogador tisse
autour de ses bras savants
toutes ses beautés jubilaires
le coup de foudre est indolore
vive les filles de Mogador !

la turquoise,esseulée,blessée,
du fond de l'onde distraite
murmure au rivage vaillant sa plainte
et l'alouette a jasé !
chut !je connais les jardins
de la fille de Mogador.

De son diadème aux pierres muettes
je libère ses tresses safranées.

que ma joie est grandiose
quand sous l'arganier millénaire
une coccinelle rêveuse
sur son front se pose .




Par MaoneL9

La harpe d'Isis


ANGELIQUE harpe, ô fille de Râ,
Dont la trame séduit les nymphettes,
Et sur son char charmeur,Aphrodite
Au coeur sculpté par les vents sur le grès

De liesses tu chancelles et d'émois,
Entre tes chants sur le Nil rebel,
Aux suaves rives sans sentinelles,
Et le bercement du triangle courtois.

Sur tes dunes d'or mélancolique
Vaguent les mirages aux teints blêmes,
Sur tes cordes momifiées,sublimes,
Erre le vent sous tes airs antiques.

Râ,coiffé de lumière vêtu de lin
Fût sur tes accords si acclamés
Le céleste pyramidal refrain
Chanté dans tes louanges parfumées.

Vibre sous tes idylles enchantées.
Qu'entre les seins de Vénus roucoule
Ta houle parsemée de gondoles.
O harpe aux gérémiades si vantées.



Par MaoneL9

Toi, tu es


Toi
Tu es
Un bout de bois
Un peu de vent
Un bout de voile
Un peu d'eau
Un bout de courage
Dans mon coeur dans ma voie
Je vais braver les lames intrépides
Des constellations bleues
Aux lampes jamais allumées
Toi la poussière des étoiles voyageuses
Sur l'immensité mouvantes
Ilot devenue

Laisse moi t'aimer

Toi
Tu es
Un rivage un peu sauvage
Dans un peu de naufrage
En plein hivers en plein beau temps
Dans un peu d'amertume
Dans un peu de regret

Laisse moi t'aimer

Toi
Tu es
Un peu de glaise
Un peu de truelle
Un peu d'eau un peu de pensée
Un peu de pierre un peu de mesure
Une sorte de todi

Laisse moi t'aimer

Toi
Tu es
Ce ciel brun
Où tes pas confondus
Se sont mêlés à d'autres visages
A d'autres âmes.Loin de moi.
Loin de tous. et ton haleine
A d'autres sons s'est conjugée

Laisse moi t'aimer.


MaoneL9

Si

tU
exiStes réeLLement


Je suis partout
je suis nulle part
mon coeur demeure vide
sur le fil de l'amour en apothéose.

qui suis-je ? où suis-je?
je suis l'errant dans le souffle de l'errance
Mes pôles, mon étoile je les avais perdu.
à toi ma main tendue, ô toi,
toi moitié si illusoire
si tu existes vraiment.

O toi que j'attentais vainement
dans mes incertitudes existentielles
Es-tu de ma contrée nulle part ?
es-tu sur ma rive partout ?
Ou tu es de l'évanescent ailleurs?

Qui es tu? où es tu ?
toi que je désire atteindre
par mon sourire sans témoins
Viens lire les lignes sibyllins
de mes mains constellées
Là où se croisent nos origines plurielles
Et dis moi où suis-je? qui suis-je?
Qui es tu ? où es tu ?
si tu existes réellement.



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MaoneL9

Toi, tu es


Toi
Tu es
Un bout de bois
Un peu de vent
Un bout de voile
Un peu d'eau
Un bout de courage
Dans mon coeur dans ma voie
Je vais braver les lames intrépides
Des constellations bleues
Aux lampes jamais allumées
Toi la poussière des étoiles voyageuses
Sur l'immensité mouvantes
Ilot devenue
Laisse moi t'aimer


Toi
Tu es
Un rivage un peu sauvage
Dans un peu de naufrage
En plein hivers en plein beau temps
Dans un peu d'amertume
Dans un peu de regret
Laisse moi t'aimer

Toi
Tu es
Un peu de glaise
Un peu de truelle
Un peu d'eau un peu de pensée
Un peu de pierre un peu de mesure
Une sorte de todi
Laisse moi t'aimer

Toi
Tu es
Ce ciel brun
Où tes pas confondus
Se sont mêlés à d'autres visages
A d'autres âmes.Loin de moi.
Loin de tous. et ton haleine
A d'autres sons s'est conjugée
Laisse moi t'aimer



lz par MaoneL9 2010

Rossignol dans la nuit



Ta plainte rossignol à l'aurore réveille
La verdure dans les mystères de la nuit

Chanteur gémissant, qu'elle est ta douleur plaintive ?
Qui fait sangloter en haut et scintiller l'étoile tardive

O toi dont les pleurs brodent les vallées de tendres tristesses
Et se perdent dans les riches plaines endormies

Gémissant qui s'égosille sur la branche que je ne vois
Tes chants ont-ils aussi des solitudes cruelles?

l'oreille qui veille à pour ta peine quelques tendresses
le coeur à pour toi quelques douleurs muettes



lz 19/02/2010

superbe, amoureux Maonel ?

Consolation rupestre




Y'a la montagne la dune la lune et
La nuit pure
En nous sa douceur coule
Tendrement pieuse
Esprits d'images errants déposent leur bagage
Autour de ma solitude abattue.
Quand j'ai bu le sanglot d'un éclat lunaire
J'ai entrevue une gravure rupestre:
Une belle femme esseulée
Au charme d'humeur d'antan
Hypothèse d'une histoire

Dans le silence de ma solitude
J'ai tendu ma main frémissante
Vers sa chair égarée dans le souffle
Figé de son existence.
O nuit pure ô esprits des images nomades
O dune ô lune ô rocher de la montagne
Force de calme, force de douceur
Réanimez , je suis si seul, cette femme déçue
Faites frémir ses cils
Ravivez ses sens attisez ses veines
Rien que pour cette nuit
Elle a peut-être le coeur plus tendre
Que le roc
Elle est sûrement plus sincère que celle
Qui m'avait délaissé
Nous avons tant de peines
Tant de chagrins à apaiser.



lz. MaoneL9 29/11/2008

Oui ami dans l'energie du mot

amitié

alors si c'est l'amour du verbe, je m'incline
Tu dois être un inconditionnel d'Ibn Arabî ?
Comme la peintre/soeur dont nous parlais Mame, tu Fais, et tu as bien raison

Mon pénom c'est larbi...ressenti ou coincidene?

Une verve à ton pendule frémissant.

Amitié

Cyprin lippus !



Il se prosterne tant que que souffle le vent, le roseau,
Qui de ses feuilles chatouille l'onde du ruisseau

Les libellules zigzaguent jouant des tours
Aux truites mouchetées tout le long du cours

L'amour blanc méfiant rit d'un pêcheur de loisir
Le corégone blanc savoure ses larves avec plaisir

Tout au fond du ruisseau des gens en toute hâte:
Phryganes, simulies, blépharocérides, éphémères,
Courent dans tous les sens à toute allure:
Font ,sereinement, leurs insectes adultes.

Le grand prédateur à grande bouche, le black-bass,
Menace mais menace l'imprudent poissons chat.
Pachychilon pictum ??? je dirais : Cyprin lippus !
Un pêcheur un quiver-tip,la brème s'en va........

lz.MaoneL9
Casablanca

La poulinière remue sans arrêt
elle va pouliner
la poulinière va produire un poulain ?
après onze mois d'attente.vain.
ses mamelles sont congestionnées et douloureuses
y toucher ? n'y en pensons pas
à son poulain elle pense ne touchons pas à son lait
elle se relève elle se couche
nerveuse elle est
mal à l'aise elle s'isole
membrane blanchâtre
-l'amnios-
quelque minutes et voilà le poulain
qui vers les mamelles dirige ses lèvres
-et voilà son colostrum-
devant l'embarras du choix
de la poulinière et du mien
quel nom lui donnera-t-on ?
Adelle
Babelle
Caballe
Dunhil
Estial
Farandole
Galadriel
Hadol
Idéale
Jappelou
Kourou
Leeloo
Moumou
Naughty
Okapie
Pamplemousse
Quintessence
Ramses
Strass
Tass
Uraka
Volca
Wemba
Xania
Yokada
Zaphira
Mais! est ce un garçon ou une fille ?
et..comment le savoir?

lz.MaoneL9
Modestement

Viendras-tu illico presto ?
viendras-tu pas ?
l'été joue son allegretto
la saison fait sa fenaison
la brise me dit ton pas
seras-tu là ou c'est l'illusion
qui me prend dans sa déraison

Viendras-tu illico presto ?
viendras-tu pas ?
l'automne joue son andantino
le temps roux fait sa vendange
les feuilles ont le doux trépas
seras-tu là ou c'est ton ange
qui viendra sous sa nidange

Viendras-tu illico presto ?
viendras-tu pas ?
l'hiver joue son adadgio
la neige donne tout son éclat
la nuit s'allonge, et j'ai froid
je m'en sors cahin-caha
attendant que tu sois là

Viendras-tu illico presto ?
viendras-tu pas ?
le printemps joue son allegretto
la fleur du cerisier sort de son cagna
viens le sourire empreint de glamour
les poèmes sont en fleurs.accours.


lz.MaoneL9
Casablanca 2008

tu crois encore au hasard ?
bonne soirée ami poète, merci pour ton partage, tes mots sur la femme de pierre ne m'ont pas laissé de marbre

Merci

Tes messages déposés me font un grand plaisir...je te lis aussi attentivement car j'ai besoin d'apprendre votre science énergétique

Toutes mes amitiés

merci !!!!!!!

voilà de bien jolis mots !

Bonjour

nicolo09
Eukinom

Merci pour votre passage merci pour votre lecture

Merci

Bonjour..


Toi, tu es...suite..



Lui:
Les jours son longs
Et tu n'es plus là
Le sentier n'est plus poussiéreux
Et tes empruntes où sont-elles ?
Coeur en exil
Tant de ton sang avait coulé
Sur le piédestal aux tristes façades
Mais la voix de l'élue
Résonne toujours
Dans les échos endormis
De l'oubli.

Elle:
J'irai par quelle haleine te chercher
l'air du temps fausse mes ailes
Et ton absence trouble ma mémoire
Mes jours sont longs
Vaines sont les heures
Quelles étoiles représentent tes yeux
Dans mes cieux silencieux ?

Lui:
Mes tendresses s'accumulent
Leurs bontés ont la main sur le front
Le coeur gronde dans les cieux
Quel déluge emportera ma peine?
Coeur, dans la solitude
Je t'avais tant cherché
A midi et dans la mémoire de la nuit
Nous avons tant de peines
A partager

Elle:
Fragrance de tes présences quasi-achevées !
Les prières sont de quelques secours?
Quand l'absence ternit nos cieux
Reviens glorieux le front
Bravant les cieux
Soleil sois dans nos minuits
Les peurs ne sont qu'images
Et le monde est si incompris
Retrousse la manche ta rose a bien soif.


Modestement

lz Casanalanca 2010

Les 7 fleuves



J'irai là où tes yeux sans fard n'iront pas
Arroser ce soleil jamais à nos contrée
Appartenant.
M'entend-tu, me vois-tu ?

Je suis je fils du Saint laurent
Lui qui jamais à moi n'avait tendu la gorgée d'eau Sioux

Je suis le fils du Nil qui jamais ne m'avait conduit vers sa source de jouvence

Je suis le fils de la garonne qui jamais ne m'avait guidé vers le Val d'Arant

Je sui le fils de la Gange qui jamais n'avait songé laver mes péchés

Je suis le fils de l'Amazone duquel je retire mes pieds loin des Piranhas

Je suis le fils du Mékong ,Lancang Jiang , O son soleil laisse-moi jaunir
Une fois parmi les lys jaunes
Et méditer un instant à l'ombre de l'arbre secret de Boudha..sans rien comprendre du désir

Je suis le fils de la pluie ô ciel apprend -moi à nager sur les nuées juvéniles


Maonel lz le 4/07/2011
inspiration

Orion

Le temps commence et recommence
Le temps s'estompe et s'évapore.
Les nuées célestes s'en vont,
Fuyantes, en robe de noces
Vers des limites douces
Entre rigel et bellatrix. *
Orion, refuge des âmes, *
A la voix du passé et du futur
Nos rêves s'y cachent
Entre Tes lumières qui ruissellent *
Et les silences de nos solitudes. *
Betelgeuse aux longs secrets *
Dans tes nuits inconnues,
Nous restons invisibles
A tes yeux écarlates. *
Pardonne nos vanités.
*

O fils de Poséidon le dard ne pourra t'atteindre
Tant que tu demeures dans ta retraite orientale
Roses sont tes jours dans les bras d'Eos.
Le Scorpion s'exile chantant le chant des couchants
A élu domicile dans la sphère de la géante rouge,
Diane et Artémis rumineront leurs rages
Tant qu'Orion de l'est ressuscitera en étoiles.
Zeus avait tranché Zeus le sage avait jugé
Quand l'un se couchera Orion se lèvera
Ainsi la guerre des étoiles cessa.....





MaoneL9
2008


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